أدب وشعر

Une heure avec... Beyrouk

  • 23 October 2021
Une heure avec... Beyrouk

Tous les samedis de 16h30 à 17h30, un nouveau rendez-vous pour découvrir et entendre les auteurs arabophones et francophones, émergents et confirmés, venant ou parlant du monde arabe. Littérature, poésie, bande dessinée... autour de leur actualité ou d’une œuvre moins récente, c’est leur univers que l’IMA souhaite mettre en lumière. Cette semaine, rendez-vous avec Beyrouk et son roman Parias (Editions Sabine Wespieser).

Les rencontres se tiennent à la fois en présentiel à l’IMA et en direct sur Facebook ! 

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« Une heure avec... » / Les rencontres littéraires de l'IMA », c 'est une heure avec un auteur, en dialogue avec un modérateur, journaliste ou critique littéraire : Paula Jacques, Leïla Kaddour, Bernard Magnier, Francesca Isidori, Sylvie Tanette, Farouk Mardam-Bey..., et les lectures d’un comédien(ne). Le principe de la programmation étant de saisir l’opportunité du passage à Paris d’auteurs, pour leur proposer un lieu et un public où présenter leur actualité littéraire.

Samedi 23 octobre 2021

Auteur invité : Beyrouk, Parias (Editions Sabine Wespieser)

Beyrouk est né à Atar, en Mauritanie, en 1957. Longtemps journaliste, il a créé en 1988 le premier journal indépendant de son pays et milité pour les libertés de la presse et d’opinion. Après avoir été membre de la Haute Autorité de la presse et de l’audiovisuel en Mauritanie et secrétaire général du ministère de la Jeunesse et des Sports, il a également été conseiller culturel de la présidence de la République. Il a publié quatre romans et un recueil de nouvelles : Et le ciel a oublié de pleuvoir (Dapper, 2006, prix du Roman maghrébin francophone, 2007), Nouvelles du désert (Présence Africaine, 2009) et, chez Elyzad, Le Griot de l’émir (2013), Le Tambour des larmes (2015, prix Ahmadou-Kourouma et prix du Roman métis des lycéens 2016) et Je suis seul (2018, prix Ahmed-Baba de la littérature africaine et finaliste du prix des Cinq Continents 2019).

Parias est son dernier roman : Tout ramène le père et le fils, dont les récits alternent dans cet envoûtant roman, au drame qui a fait éclater leur famille. Le père est en prison. Dans une longue mélopée adressée à la femme qu’il est parvenu à épouser et qu’il aime encore aveuglément, il convoque les prémices enchantées de leur histoire et les souvenirs des jours heureux, mais également l’engrenage des mensonges et de la jalousie. Maintenant que tout est perdu, il se remémore ce monde du désert qu’elle méprisait, la vie d’errance à laquelle il a renoncé, au rythme du soleil, des étoiles et des bêtes. Leur fils, enfant des quartiers pauvres, n’a pas supporté le silence des dunes, l’école coranique, l’eau qu’il fallait aller puiser. Il s’est vite réfugié chez des amis de ses parents. Les batailles rangées entre bandes rivales, les soirs à regarder le foot à la télévision, les menus larcins, l’empêchent de trop penser à sa mère qu’il adorait. Parfois, il traîne aux alentours de la prison. Et aussi près de la maison de sa petite sœur, Malika, qui lui manque mais qu’on lui interdit de voir.

Animé par Francesca Isidori

Francesca Isidori a été journaliste et programmatrice de l’émission 28 minutes sur Arte. Elle a produit et présenté de nombreuses émissions de littérature et de cinéma sur France Culture, dont Affinités Electives (2002 à 2011). Elle a également été Conseillère des programmes à la direction de France Culture entre 1997 et 1999. Elle est actuellement directrice artistique de la Bibliothèque des voix aux Editions des femmes.

Lu par Violaine Schwartz

Comédienne-chanteuse formée à l’école du Théâtre National de Strasbourg, Violaine Schwartz a écrit trois pièces radiophoniques pour France Culture, deux romans, La tête en arrière (POL, 2010) et Le vent dans la bouche (POL, 2013) et trois pièces de théâtre. Elle participe régulièrement à l'émission de France Culture, Des papous dans la tête.

Avec le soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère sous l’égide de la Fondation de France 

« Les rencontres littéraires bénéficient du soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère qui réaffirme ainsi son engagement profond en faveur de la diversité culturelle. Depuis 2013, la Fondation Jean-Luc Lagardère est associée à l’Institut du monde arabe pour valoriser et diffuser en France la littérature arabe à travers un Prix qui récompense chaque année l’œuvre d’un écrivain ressortissant de la Ligue Arabe.

 

Avec le soutien de La SOFIA et de COPIE Privée

  

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