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Lundi 21 juin, l’IMA vous invite en streaming pour une Fête de la musique aux couleurs des nouvelles scènes arabes !

Lundi 21 juin, l’IMA vous invite en streaming pour une Fête de la musique aux couleurs des nouvelles scènes arabes !

En raison des restrictions sanitaires, la Fête de la musique de l’IMA se dématérialise avec une programmation électronique & folk à suivre en streaming, pour danser chez vous, avec votre téléphone dans la rue, ou où que vous soyez dans le monde ! 

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Maroc, Liban, Syrie, Tunisie, Palestine, France, hip hop, electro, folk, chaâbi, classiques … les nouvelles scènes arabes sont à l’honneur avec, de 19H à 23H, un plateau exceptionnel réunissant Julmud, Khalil Hentati, Wael Alkak, Zeid Hamdan, Oum & M-Carlos et enfin Ernesto Chahoud. 

A suivre en direct sur le compte Facebook de l’IMA

L’ensemble de la soirée sera diffusé en direct en simultané sur Radio Alhara (Bethléem, Palestine). 
Programmation conçue avec la complicité de Zeid Hamdan et Beyt Music. 

 

Le programme

19 :00 à 20 :00  |Julmud, Palestine (Live set sur machine / en direct de Radio Alhara, Bethléem) 

C’est le DJ, sound designer et alchimiste sonore Julmud qui ouvre la soirée avec un set hip hop, trip hop et electro dont il a le secret, en direct de Bethléem. 

Revoir la Boiler Room Palestine

 

20:00 à 20 :30 | Khalil Hentati, Tunisie/France (live / électro-arabe) 

Le producteur et compositeur revisite les grandes musiques classiques arabes à la sauce électro, accompagné pour l’occasion d’un trio de choc : Widad Brocos (chant), Nidhal Jaoua (qanoun), et Johann Feuerstoss (batterie). 

La chaîne YouTube de Khalil Hentati 

 

20:30 à 21 :00 | Wael Alkak, Syrie (electro-chaâbi) 

Une heure de transe entre musique traditionnelle et sonorités électroniques avec l’ambassadeur du chaâbi électrique du Levant ! 

La chaîne SoundCloud de Wael Alkak

 

21:00 à 21:30 | Zeid Hamdan, Liban (electro-folk arabe) 

On ne présente plus le parrain de la scène underground libanaise. Il sera accompagné pour cette session spéciale par le batteur Antony Abi Nader (Twin Tower), la chanteuse et harpiste John et le bassiste cubain Damian Ueva. 

La chaîne YouTube de Zeid Hamdan 

 

21:30 à 22:00 | Oum & M-Carlos, HALs, Maroc x Cuba (electrofolk) 

Lancé avec le musicien cubain M-Carlos, HALs est le nouveau projet de Oum. Les deux artistes, déjà entendus à l’IMA pour les Arabofolies 2021, vont vous mettre en transe avec une improvisation électro-folk aux influences baléariques, qui explore les états émotionnels que nous traversons depuis un an. 

HAL 1

 

Revoir Oum dans Foukaha

 

22 :00 à 23 :00 |Ernesto Chahoud, Liban x Palestine (DJ set special Divas) 

Crate-digger invétéré, artisan récent d’une compilation éthiosoul remarquée sur le label de référence BBE, le DJ libanais conclura la soirée en puisant dans sa collection les trésors musicaux des divas arabes, en écho à l’exposition actuelle de l’IMA, « Divas, d’Oum Kalthoum à Dalida » !

Revoir la Boiler Room Beirut

 

A propos de Radio Alhara 

Hara comme quartier en arabe, Radio Alhara comme outil de lien. 

Ses créateurs ne l’ont pas pensée comme une radio mais « une voix, plutôt libre, qui diffuse de la musique, enregistre des podcasts et des conversations. On essaie de rendre cet espace le plus libre possible, jusque dans son fonctionnement : « on a une dropbox, les gens peuvent nous y envoyer du contenu et on le récupère pour le diffuser », dit Youssef Anastas, l’un des fondateurs, architecte de formation et passionné de musique.  

Le « quartier » parle au monde : L’idée de ces « radios de quartier » pour bercer la quarantaine des auditeurs depuis une plateforme épurée sur internet est née à Milan, en Italie, avec Radio Quartiere. Elle a voyagé jusqu’à Beyrouth, faisant naître Radio Alhay, puis à Tunis avec Radio Alhouma, avant d’inspirer Elias et Youssef Anastas, deux frères de Bethléem, Saeed Abu Jaber, Mothanna Hussein, Ibraheem Owais, ainsi que Yazan Khalili, leur complice de Ramallah. 

 

Les artistes

Julmud

DR

Le Palestinien Julmud est un musicien à multiples facettes : producteur et designer du son, chanteur et instrumentiste (claviers, percussions), chercheur et collectionneur. Il parcourt le monde à la recherche de sons, qu’il collecte et assemble pour composer et improviser des musiques alternatives aux formes musicales connues. Il a collaboré avec des groupes emblématiques des musiques électroniques de Palestine et notamment Walaa Sbait (47Soul), Muqat’a, Al Nather, Makimakkuk, Haykal… Ces derniers sont également membres de son groupe Saleb Wahad -1.

Il est actuellement en train de produire des sons en solo et des créations collaboratives.

Khalil Hentati

DR

Khalil Hentati est un compositeur et producteur de musique électronique et fusion. Il commence sa carrière en Tunisie sous le pseudonyme “EPI”, avant de s’installer en France en 2011 après des études en cinéma et audiovisuel pour poursuivre des études en communication et évènementiel. Pendant quelques années, il contribue à de nombreux projets culturels à cheval entre les deux rives de la méditerranée : fondateur et rédacteur en chef du magazine culturel digital Zoopolis ; co-organisateur des festivals Éphémère à Hammamet et Naboo à Tozeur. Il compose la musique de plusieurs spectacles de danse contemporaine (notamment “Le Cri de la chair” du chorégraphe burkinabé Seydou Boro, ou encore “Faux semblants” du chorégraphe franco-algérien Bouziane Bouteldja). Il multiplie les collaborations avec divers artistes de hip-hop, jazz et trip-hop (Louis Teillet, Clément Barkatz, Imed Alibi, et le groupe N3rdistan qu’il accompagne sur scène et en studio depuis 2017). 

 

Son duo “Dhamma” avec la chanteuse Sacha Bonnefond (albums “Période Botanique” en 2016 puis “Nakre” en 2017) remporte le tremplin du festival Sziget en 2017 et est finaliste du tremplin du Printemps de Bourges en 2017 et 2018, ce qui leur donne l’opportunité d’ouvrir pour des artistes comme FKJ, Wax Taylor, Alt-J, Deluxe, UB40 ou encore Morcheeba. 

En 2018, il rejoint le projet Frigya du percussionniste tunisien Imed Alibi, qui propose une fusion entre percussion arabe tunisienne et musique électronique, avec comme invité le trompettiste Michelle Marre ou Zied Zouari. Il produit l’album en 2020 sur son propre Label Shouka. 

Depuis 2020 il est aussi membre du bureau du label Shouka (Ghoula ,Nuri, Arabstazy, Deena Abdelwahed…)  autant que conseiller en direction artistique et développeur de projet. 

Wael Alkak

Alan Scaviner

Musicien né à Damas, Wael Alkak compose une musique électronique fusionnant les genres et les cultures. Diplômé du Conservatoire Supérieur de Musique de Damas en Syrie, il s’intéresse très jeune à la musique populaire syrienne, pratique le bouzouk, les percussions, le saxophone et le clavier, avant de s’initier à la composition digitale. 

Suite à sa participation aux manifestations pacifiques en Syrie en 2011, Wael Alkak compose Neshama, un projet collectif contemporain qui interprète des rythmes traditionnels en versions électroniques, combinant musique folklorique et arabe classique, à partir des hymnes révolutionnaires nés de la révolution pacifique. 

Depuis 2013, Wael Alkak se produit en Europe, entre Paris, son nouveau lieu de vie, Berlin, Londres et Copenhague. Il présente sur scène ses projets Neshama (2012) et Men Zaman (2017) qu'il mixe avec de nouvelles compositions musicales électroniques, des chants traditionnels arabes et improvisations live. 

Wael Alkak puise son répertoire dans le folklore populaire des pays du Levant (Chaâbi). Ses performances live mêlent tradition et contemporanéité, où sons du synthétiseur et mélopées du bouzouk produisent un style transcendant comparable aux sonorités de la techno. 

Zeid Hamdan

DR

Zeid Hamdan a sans aucun doute été l'une des figures musicales les plus importantes du Moyen-Orient au cours des dernières décennies. Nommé l'une des huit «lumières marquantes de la culture libanaise» par CNN, sa diversité en tant qu'artiste et producteur a commencé à façonner le discours de la musique du Moyen-Orient en 2001. Musicalement, Hamdan a réussi à mélanger ses racines du Moyen-Orient avec un spectre d'influences comprenant le punk, l'électronique et le folk. Son travail avec Soapkills au début des années 2000 a non seulement lancé une scène indépendante régionale dans le monde arabe en mariant avec brio rock et musique électronique, mais a également lancé sa carrière et celle de son coéquipier, Yasmine Hamdan. À travers ses groupes, The New Government et Zeid and the Wings, Hamdan a canalisé sa marque unique de rock indépendant-alternatif, tout en continuant à repousser les limites de la musique dans la région grâce à son empreinte, The Lebanese Underground. L’incroyable diversité de Hamdan en tant que musicien en a fait un producteur très demandé, travaillant avec des artistes de pointe comme l’Égyptienne Maryam Saleh et le Libanais Remie Akl, entre autres. Hamdan a des crédits tout aussi impressionnants en tant que compositeur de films et de télévision, ayant composé de la musique pour des dizaines de films, séries télévisées, documentaires et campagnes publicitaires mondiales. En 2019, il a produit la musique de Capernaum de la réalisatrice libanaise Nadine Labaki, un film qui mettait en lumière le sort des réfugiés syriens et a été nominé pour un Oscar dans la catégorie Meilleur film étranger cette année-là. La formation de Bedouin Burger marque un nouveau changement de direction musicale pour Hamdan alors qu'il fait équipe avec la chanteuse syrienne Lynn Adib pour créer une fusion étonnante de musique bédouine et d'électronique contemporaine. Le duo travaille ensemble depuis plusieurs années et a sorti des singles remarquables, y compris leur premier «Taht El Wared» (Beneath the Roses), mélangeant la poésie arabe avec des synthés analogiques, des extraits de pop égyptienne et le son indie-pop de Hamdan. Qu'il travaille comme artiste, producteur ou compositeur, Hamdan est sans conteste l’une des figures fondamentales de la musique au Moyen-Orient et qui continue d’évoluer à chaque nouveau projet. 

Oum & M-Carlos, HALs

DR

HALs est un projet expérimental à travers lequel les artistes jouent le jeu de l’improvisation, et de la redécouverte de soi dans un contexte imprégné d’incertitude mais où chacun doit trouver ses marques pour composer la suite. 

HAL en arabe signifie : Etat, situation, émotion Le projet HALs est une pièce en sept actes. 

Chacun de ces actes est dédié à une émotion, une sensation, un état de l’être : la peur, le désir, la confusion, l’acceptation, l’expression, le rêve, l’empathie 

Ce sont ces états que nous avons expérimenté depuis le début de la crise sanitaire mondiale et qui continuent de nous traverser, avec à chaque fois une intensité différente, un aspect inédit.  

Ce sont des émotions que nous connaissons tous mais que nous redécouvrons depuis plusieurs mois, qui s’expriment en nous, et que nous exprimons consciemment ou inconsciemment d’autant de manières nouvelles, dans l’espace intime, le milieu professionnel, social, digital… 

Pour chacun des sept actes de la pièce HALs, il y a un noyau composé d’un texte et d’une base musicale ou sonore, laissant le champ libre à différentes possibilités d’interprétation sur scène. Ainsi, l’expression de ces sept états peut prendre des formes plus ou moins différentes comme c’est le cas en ce qui concerne notre propre ressenti quant à telle ou telle autre émotion qui se répète et se renouvelle en cette période atypique. 

Les textes sont écrits en arabe dialectal marocain (darija) avec des intervalles dans plusieurs langues français, anglais espagnol. 

Ernesto Chahoud

DR

Ernesto Chahoud est né en 1981 à Beyrouth au Liban dans une famille communiste militante en pleine guerre civile qui a fortement imprégné son enfance. A 13 ans il reçoit un entrainement militaire et commence à lire des œuvres communistes et écouter des chants révolutionnaires soviétiques, arabes et autres. La diversité de ces musiques forme son oreille et développe son goût pour l’éclectisme.

A la fin de la guerre civile, aucune scène musicale n’existait au Liban, et il était difficile d’imaginer qu’il y en ait jamais existé tant le pays avait été dévasté. Pas de magasins ni magasines spécialisés, pas de CDs… mais sa soif pour les bons sons est inextinguible. Il écume les vendeurs de cassettes ambulants et les puces pour trouver des sons à partager entre amis dans sa chambre.

Il n’a jamais aimé la musique diffusée dans les bars, mais le patron du bar à côté de l’hôtel Mayflower – son QG dans lequel ils se retrouvait avec sa bande d’amis – leur a offert de passer leurs musiques préférées tous les mardis. Ses goûts s’élargissent. Il écoute du jazz et du rythm and blues, des fusions et plus tard du funk etde la music de dance floor. A 16 ans il reçoit son premier petit cachet de DJ. II se démarque des autres Djs qui en ce temps jouent du rap et de la disco et cela propulse sa carrière.

Il n’a pas beaucoup d’argent, mais les puces regorgent de trésors. Tout l’intéresse des plus grands hits aux musiques plus confidentielles et rares du monde entier : il devient collectionneur et digger. Il fait sienne la devise de Duke Ellington : If it sounds good, it IS good” (Si cela sonne bien, C’EST bien).et partage ses goûts éclectiques à travers le monde avec un succès immense.

Article published on06/17/2021

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