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Jack Lang et Claude et France Lemand rendent hommage aux artistes libanais au Festival du film francophone d'Angoulême

Jack Lang et Claude et France Lemand rendent hommage aux artistes libanais au Festival du film francophone d'Angoulême
Hussein MADI, Jardin d'Eden 1, 2006. Lithographie originale, 70 x 100 cm.© Coll. Claude et France Lemand
Hussein MADI, « Jardin d'Eden 1 », 2006. Lithographie originale, 70 x 100 cm. Coll. France & Claude Lemand

Le prochain Festival du film francophone d’Angoulême (FFA) se tiendra du 28 août au 2 septembre 2020. Sa cofondatrice Marie-France Brière a souhaité apporter son soutien à la ville de Beyrouth, ravagée par deux gigantesques explosions le 4 août dernier, en organisant une exposition d’artistes libanais et, le 31 août, une journée d’hommage au cinéma du Liban et aux artistes libanais, parrainée par Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe (IMA).

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Cité internationale de la bande dessinée et de l’image d’Angoulême
Dans le cadre du Festival du Film francophone d’Angoulême
Du 28 août au 5 septembre 2020

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Pour organiser l’exposition, le FFA a fait appel au collectionneur Claude Lemand, donateur avec son épouse France, en 2018, d’une exceptionnelle collection au musée de l’IMA. Claude Lemand a tout naturellement répondu présent :
« Vous m’avez appelé, et j’ai été très heureux de constater que nous partagions les mêmes valeurs humaines universelles. Cette exposition aura, je l’espère, un grand rayonnement médiatique en France et au Liban, et pourquoi pas dans le monde francophone que vous représentez et bien au-delà, grâce à la personnalité charismatique de Jack Lang. Cette initiative s’ajoute à celles de notre fonds et aux très nombreuses initiatives que l’IMA et son président sont en train de fédérer pour exprimer notre solidarité avec les sinistrés de Beyrouth – Ville lumière de tout le Proche-Orient – et avec le monde des arts et de la culture de ce cher pays profondément meurtri, mais aussi pour témoigner de la face lumineuse d’un autre Liban. »
D’origine libanaise, parisien d’adoption depuis plusieurs décennies, Claude Lemand est l’un des pre­miers gale­ris­tes euro­péens à s’être enga­gé dans la pro­mo­tion des grands artis­tes arabes établis en Occident, par l’orga­ni­sa­tion d’expo­si­tions, la publi­ca­tion d’impor­tan­tes mono­gra­phies, l’édition d’œuvres gra­phi­ques et de sculp­tu­res et la cons­ti­tu­tion d’une col­lec­tion.

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Informations pratiques

Exposition d’estampes et de photomontages de quatre artistes libanais de la Collection Claude et France Lemand : Shafic Abboud, Assadour Hussein Madi et François Sargologo

Du mardi au vendredi de 13h à 18h, samedi et jours fériés de 14h à 18h
Cité internationale de la bande dessinée et de l’image d’Angoulême, hall du Vaisseau Moebius, rez-de-chaussée | 121, rue de Bordeaux 16000 AngoulêmeEntrée libre

Projection du film Capharnaüm de Nadine Labaki, présenté par Jack Lang

Lundi 31 août à 14h Cinéma CGR Angoulême, 30, rue Saint-Roch 16000 AngoulêmeSéance caritative organisée par le FFA | Tarif unique : 5 €

Artistes et œuvres de l'exposition

Shafic ABBOUD

(Liban / France, 1926-2004). L’une des figures majeures de l’art contemporain libanais et arabe de la seconde moitié du XXe siècle.
« Au Liban, dans les années 1950-70, il fut l’un des acteurs majeurs de la vie cultu­relle et artis­ti­que de Beyrouth. […] Il a exposé jusqu’en 1968 avec les plus grands noms de la scène pari­sienne et par­ti­cipé à la FIAC dès 1983. En 1994, son expo­si­tion à Beyrouth après 15 années de guerre fut un triom­phe média­ti­que et com­mer­cial. A sa mort en avril 2004, […] il reçut un accueil triom­phal à Beyrouth et dans la Montagne du Liban, où il est enterré selon son sou­hait » (Claude Lemand).
10 lithographies : 7 (65 x 50) + 1 (66 x 51) + 1 (43 x 52) +1 (38 x 54)

ASSADOUR

(Liban/France, né en 1943). Peintre-graveur connu pour sa recherche de matières, on lui doit de nouvelles techniques de gravure qui ont par la suite nourri son œuvre picturale.
« Assadour le secret, prince du cryp­tage, à la nature rete­nue mais ardente, appa­raît tel le plus méti­cu­leux maître d’images, qu’il imbri­que, démêle, coa­gule, dis­joint encore et fina­le­ment confond en une même sub­stance. Ses agen­ce­ments pro­di­gieu­se­ment impé­né­tra­bles ne délè­guent rien au hasard. Tout est si précis dans ses chaos cal­cu­lés qu’il ne semble pas tant détruire tous les codes que les sub­sti­tuer par les siens » (Gérard Xuriguera).
8 gravures : 4 (76 x 57) + 4 (50 x 66)

Hussein MADI 

(Liban, né en 1938). Peintre, sculpteur et dessinateur dont l’œuvre est volontiers présentée comme faisant le lien entre des artistes contemporains européens tels que Matisse ou Picasso et l’abstraction de l’art islamique.
« Ses dessins sont emplis de symboles et riches de conventions artistiques sous des formes simplifiées ; ils forment un scénario enchanté, un résumé de l'art figuratif, l'art de l'homme moderne. » (Joseph Silvaggi).
16 lithos : 7 (55 x 55) + 6 (52 x 50) + 1 (70 x 50) + 1 (60 x 48) + 1 (70 x100)

François SARGOLOGO

(Liban / France, né en 1955). Artiste plas­ti­cien d’ori­gine liba­naise basé en France. Sa pra­ti­que inter­roge prin­ci­pa­le­ment dif­fé­rents aspects de l’iden­tité, de l’exil, des ques­tions intros­pec­ti­ves et socia­les, en se concen­trant pres­que exclu­si­ve­ment sur sa ville natale de Beyrouth. La com­bi­nai­son de la pho­to­gra­phie, du texte et du maté­riel d’archi­ves impul­sent la base de son pro­ces­sus créa­tif dans les pos­si­bi­li­tés esthé­ti­ques de sa pra­ti­que. Son tra­vail fait partie des col­lec­tions pri­vées et publi­ques.
« Ce ne sont ni Ingres ni les maî­tres ita­liens de la Renaissance que François Sargologo avait en tête, lorsqu’il entre­prit les ébauches de la série qui allait deve­nir Beyrouth Empire, mais plutôt un maître ita­lien du cinéma, Federico Fellini et plus pré­ci­sé­ment sa Strada, qui dépeint la tra­gé­die de l’Italie d’après-guerre à tra­vers le prisme de l’errance de sal­tim­ban­ques. Ce regard sur l’huma­nité en détresse incita Sargologo à intro­duire dans ses com­po­si­tions des figu­res, aussi bien de bate­leurs et d’acro­ba­tes, mais aussi des por­traits de famil­les trou­vés dans ses archi­ves » (Grégory Buchakjian).
16 photomontages Beyrouth Empire : 16 (50 x 50)

مقال منشور في20/08/2020

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