Spectacles
Jazz

The Astounding Eyes of Rita avec Anouar Brahem

En partenariat avec la Philharmonie de Paris
  • 8 juin 2018
The Astounding Eyes of Rita avec Anouar Brahem

Jazz au nom poétique de  " les yeux renversants de Rita", avec Anouar Brahem et son quartet,  du grand talent !

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Quartet Anouar Brahem Luca d'Agostino

 

Né en 1957 dans un quartier de la médina de Tunis, popularisé par le film Halfaouine, l’enfant des terrasses de Nouri Bouzid, Anouar possède plusieurs cordes à son oud. Après avoir été initié aux musiques savantes aux côtés d’excellents maîtres comme Ali Sriti, il a tendu son oreille vers d’autres sonorités comme le jazz ou les arts iraniens, ottomans et indiens. Egalement auteur de nombreuses musiques de films et de quelques succès populaires, Anouar se produit parfois en solo, mais sa préférence va surtout à la fraternisation entre jazz, découvert sur le tard, lors d’un long séjour parisien, et oriental, en compagnie de musiciens issus de divers horizons.

A ses débuts, il a écrit pour la chanson mais, très vite, il va sur son terrain de prédilection, celui de ses propres créations, composées sur oud ou sur piano dans son atelier carthaginois, fraternisant avec d’autres instruments tels la contrebasse ou le saxophone. Au fil des albums enregistrés en trio, Thimar, Astrakan Café, Le voyage de Sahar ou Le pas du chat noir, il tisse sa toile en variant les climats, en bouleversant les formes ou en redessinant les paysages.

Pour cette soirée exceptionnelle, il nous gratifiera de The Astounding Eyes of Rita (les yeux renversants de Rita), un titre d’album emprunté au poète palestinien Mahmoud Darwich. Du reste, l’opus lui est tout entier dédié et chaque composition est liée à un trait de caractère ou à un événement qui réanime le cercle de ce poète disparu en 2008, évoquant même Al Birwa, son lieu de naissance ou une escapade à Beyrouth.

Pour la première fois à l’Institut du monde arabe, Anouar Brahem (oud) se produira en quartet, en compagnie de Klaus Gesing (clarinette basse), Björn Meyer (basse) et Khaled Yassine (derbouka, bendir).

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