La création palestinienne puise son énergie à une histoire et à une société toutes de résistance. État des lieux de cette créativité protéiforme, qui subjugue tant par son esthétique que par sa force poétique.
Un débat organisé dans le cadre de l'exposition « Couleurs du monde. Collection du Musée national d’art moderne et contemporain de la Palestine », du 15 septembre au 20 décembre 2020 à l'IMA.
Que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de Palestine, la création palestinienne porte la marque vitale de l’attachement à la terre et à ses origines fécondes de miel, de lait et de sang. Musique, cinéma, arts plastiques, etc., deviennent ainsi un travail continu et inlassable sur le mémoriel et contre l’oubli.
Cette rencontre accompagne l’exposition « Couleurs du monde. Collection du Musée d’art moderne et contemporain de la Palestine », Soit une cinquantaine des œuvres du XXe siècle, toutes données par des artistes et actuellement conservées à l’IMA, qui ont vocation à constituer le fonds de ce futur musée.
Avec :
Débat animé par Houda IBRAHIM, journaliste et critique de cinéma pour Radio France Internationale (RFI), basée à Paris. Depuis une trentaine d’années, elle accompagne et encourage la création artistique et cinématographique arabe à travers ses écrits et ses programmes radiophoniques dédiés au cinéma et à la culture.
Malgré les réticences de leurs enfants, Radi et Mounira, couple de marionnettistes de 65 ans, partent pour leur dernière tournée entre Israël et Palestine à bord de leur camionnette d’un autre âge. Le couple est exténué de devoir monter et démonter la scène, jouer trois spectacles à la suite devant des centaines d’enfants déchaînés et sous un ciel brûlant. Les marionnettes sont trop lourdes pour les mains de Mounira et Radi oublie de plus en plus ses dialogues. Doivent-ils faire demi-tour et arrêter leur tournée après quarante ans sur les routes ? La question se pose au fur et à mesure de leur voyage.
Du désert du Nakab aux frontières du Liban et de la Syrie, des collines de Galilée à Ramallah et aux camps de réfugiés de Cisjordanie, le doute s’installe au sein du couple. Perdus dans Jéricho, effrayés par les bombes qui tombent près de Majd Al Shams, déstabilisés par les enfants bédouins du Néguev incapables de déterminer leur propre identité, les marionnettistes ne savent plus si leur mission est encore pertinente. Sauvegarder l’identité de leur peuple à travers leurs spectacles, mais à quel prix ? Leur engagement vaut-il qu’ils y sacrifient leur santé, voire leur amour ? Une quête de l’identité palestinienne.
Le pouvoir de la musique : Une enfance entre pierre et violon en Palestine
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