Lancés en 2021 avec le philosophe Jean-Baptiste Brenet, les Mardis de la philosophie se proposent de nous faire découvrir et approfondir les grandes questions de la pensée arabe. Pour cette séance, rendez-vous avec Souleymane Bachir Diagne autour de cette question : comment la langue arabe est-elle devenue langue de la philosophie en traduisant la philosophie grecque ?
Charlotte Force
Après avoir enseigné à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et celle Northwestern à Chicago, Souleymane Bachir Diagne est depuis 2008 professeur dans les départements d’Études francophones et de philosophie à Columbia University, New York, où il dirige également l’Institut d’Etudes Africaines. Ses recherches et enseignements s’inscrivent en histoire de la philosophie et de la logique algébrique, en histoire de la philosophie islamique ainsi qu’en philosophie africaine. Ses ouvrages les plus récents en français sont : En quête d’Afrique(s). Universalisme et pensée décoloniale (avec Jean-Loup Amselle), Paris, Albin Michel, 2018 ; La Controverse. Dialogue sur l’islam (avec Remi Brague), Paris, Stock, 2019, Le Fagot de ma mémoire, Paris, Philippe Rey, 2021, De langue à langue. L’hospitalité de la traduction, Paris, Albin Michel, 2022. Souleymane Bachir Diagne est membre associé de l’Académie Royale de Belgique et membre de l’American Academy of Arts and Sciences.
Séance présentée par Jean-Baptiste Brenet, médiéviste, professeur de philosophie arabe à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
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