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Jeudis de l'IMA

Liban : Écrire et représenter le corps et la sexualité

Un événement en partenariat avec le Festival Est Ouest-Théâtre de Die
  • 13 octobre 2016
Liban : Écrire et représenter le corps et la sexualité

Une table ronde pour rendre compte des différentes expressions et représentations artistiques, littéraires et graphiques du corps et de la sexualité au Liban.

Jeudis de l'IMA 13 octobre 2016

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Jeudis de l'IMA : Liban, écrire et représenter le corps et la sexualité DR

Dans le cadre de 6 événements autour de la sexualité

De la représentation du corps à l’initiation aux plaisirs de la chair, des amours impossibles au tabou de l’homosexualité, le sexe, dans le monde arabe, est caché, réprimé ou, au contraire, exalté. À travers des rencontres, spectacles et ciné-débats, l’Institut du monde arabe propose d’étudier la sexualité sous toutes ses coutures et dans toutes ses expressions.

Liban : Écrire et représenter le corps et la sexualité

Au Liban, à partir des années 1930, nombreux sont les artistes peintres se revendiquant de l’Art moderne à représenter des nus. Entre 1935 et 1952, la revue de langue arabe Al-Makchouf (A découvert) du journaliste et éditeur Fouad Hobeiche traite, sur un mode cru et subversif pour l’époque, des questions du corps et de l’érotisme. Flambeau repris en 2008 par une autre journaliste, Joumana Haddad, avec la revue Jasad (Corps). Depuis les années 2000, entre injonctions à la représentation de soi et diktats des canons de beauté, le corps se muent objet de consommation et au Liban, les cliniques de chirurgie esthétique se multiplient. Cependant qu’avec l’éclosion de la vie nocturne à Beyrouth surviennent de nouvelles formes de sensualité, dont la littérature et la bande dessinée libanaises se font l’écho.

Les intervenants

  • Najwa M. Barakat, journaliste et romancière. Elle travaille pour la presse écrite, télévisuelle et radiophonique  (RFI, BBC, Al-Jazeera, Al-Araby, La Croix, etc.) et a publié six romans traduits dans plusieurs langues dont Le Bus des gens bien (Stock, 2002) et La Langue du secret (Actes Sud, 2015). Outre les romans, Najwa M. Barakat est l’auteur de scénarii et traductrice (Carnets I, II et III de Camus). Elle a fondé en 2009 un atelier d’écriture, Mohtaraf ; il a à ce jour à son actif 23 romans, qui ont révélé plusieurs jeunes talents désormais reconnus dans le monde arabe. Najwa M. Barakat vit entre Beyrouth et Paris depuis 2011.
  • Iman Humaydan, romancière et journaliste libanaise, directrice du Centre Pen Liban, une association non-gouvernementale regroupant des écrivains et intellectuels libanais qui militent pour la défense de la liberté d’expression. Partageant sa vie entre Paris et Beyrouth, elle dispense depuis 2007 des cours de « creative writing » à l’Université d’Iowa aux États-Unis. Son premier roman (1997) a été traduit en français sous le titre Ville à vif (Verticales, 2003) ; ont suivi trois autres, parus respectivement en 2001 (Mûriers sauvages, Verticales, 2007), 2011 (Autres vies, Verticales, 2012) et 2016 (Cinquante grammes de paradis, non trad.).
  • Lena Merhej, illustratrice de livres jeunesse et de BD, membre de l’équipe fondatrice de Samandal, premier fanzine et éditeur de BD du monde arabe. Son premier album BD, Je pense qu’à la prochaine guerre on sera mieux préparés (2006), a été le livre le plus vendu au Liban en 2007. Dernière parution : Laban et confiture, ou comment ma mère est devenue libanaise (Alifbata, 2015). Elle travaille actuellement à la publication de sa thèse sur la narration de la guerre dans la bande dessinée libanaise, qu’elle vient de soutenir à l’université Jacobs en Allemagne.

Animé par : Franck Mermier, anthropologue, directeur de recherche au CNRS.

 

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