Littérature et poésie

Une heure avec... Willis From Tunis et Mykaïa

Dans le cadre de l'IMA Comedy Club
  • 29 mai 2021
Une heure avec... Willis From Tunis et Mykaïa

Tous les samedis de 16h30 à 17h30, un nouveau rendez-vous pour découvrir et entendre les auteurs arabophones et francophones, émergents et confirmés, venant ou parlant du monde arabe. Littérature, poésie, bande dessinée... autour de leur actualité ou d’une œuvre moins récente, c’est leur univers que l’IMA souhaite mettre en lumière. 

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« Une heure avec... » / Les rencontres littéraires de l'IMA », c 'est une heure avec un auteur, en dialogue avec un modérateur, journaliste ou critique littéraire : Paula Jacques, Leïla Kaddour, Bernard Magnier, Francesca Isidori, Sylvie Tanette, Farouk Mardam-Bey..., et les lectures d’un comédien(ne). Le principe de la programmation étant de saisir l’opportunité du passage à Paris d’auteurs, pour leur proposer un lieu et un public où présenter leur actualité littéraire.

Samedi 29 mai 2021

Une heure avec... Willis from Tunis et Mykaïa

Autour du livre Willis from Tunis, 10 ans et toujours vivant ! (Editions Elyzad), de Nadia Khiari 
Librairie-boutique

Willis from Tunis, 10 ans et toujours vivant !

Willis from Tunis, 10 ans et toujours vivant !

Né sous le crayon de Nadia Khiari le 13 janvier 2011, Willis from Tunis, chat flegmatique au cynisme hilarant, vous emmène sur les traces du destin tunisien au lendemain du départ de Zine el-Abidine Ben Ali. Willis from Tunis, Dix ans et toujours vivant (Editions Elyzad) est la dernière publication de Nadia Khiari. Après dix ans de manifestations, de combat contre les obscurantistes, d'injustice sociale, d'attentats, de corruption généralisée, d'espoirs brisés par les politicien.ne.s, de révolte et de rage, Willis se fait le témoin d'une société en marche vers la démocratie, interrogeant l’islam politique, le terrorisme et la place de la femme. 

Nadia Khiari, née le 21 mai 1973 à Tunis, est une artiste peintre, dessinatrice et enseignante en arts plastiques tunisienne. Elle a publié plusieurs recueils des chroniques de la révolution et publie ses dessins dans Siné Mensuel, Courrier International, etc. Willis From Tunis a reçu en avril 2012 le Prix Honoré Daumier, lors de la 2e Rencontre Internationale des dessinateurs de Cartooning for Peace à Caen. Nadia Khiari reçoit également le 25 septembre 2013 le titre de Docteur Honoris Causa à l’Université de Liège pour son engagement pour la Liberté d’Expression, le prix "couille au cul" recu pour lors du festival d’Angoulême 2016, le prix des dessinateurs sur le thème « Vive les Femmes » lors du Festival Traits d’Humour (Saint Jean Cap Ferrat, octobre 2017) ou encore que le Prix Sokol (Musée de la caricature de Krems, Autriche, en septembre 2018).

En présence de Mykaïa, Cartooning for Peace

Dessinateur humoriste de presse et concepteur, Mykaïa est né à Tunis (Tunisie). Il porte quotidiennement sur l'actualité son regard décalé et acéré teinté de dérision et dessine pour de nombreux magazines et revues (Siné hebdo, 60 Millions de consommateurs, La vie à défendre, Les éditions Lamy, Le Monde...), sur le net (Rue 89, La TéléLibre.fr...) et dans les médias (28 minutes ARTE, Flash Talk, France Ô, France 25 et LCP). La presse d’entreprise dans laquelle il dessine régulièrement lui permet d’exercer son humour grinçant sur l’univers du monde du travail. Il intervient également en tant que concepteur et story-boarder sur la scénarisation de campagnes de communication. Lors du 32e Festival de la Bande Dessinée d’Angoulême, il remporte le grand prix de la communication en tant que concepteur scénariste story-boarder avec l’agence CORPORATE FICTION pour l’album 24 heures sous tension réalisé pour les laboratoires Pfizer.

Lectures de Comment dit-on humour en arabe ? (Gallimard) de Mohammed Aïssaoui

Associer humour et arabe, ce n'est vraiment pas tendance, et plutôt osé. Oui, les Arabes ont de l'humour - aussi, et eux aussi ! Cet humour est une forme de résistance à tous les obscurantismes. Il est un refuge pour beaucoup. D'où l'idée de ce petit livre qui recense des histoires drôles, des sketchs, des analyses, des citations...
Bien sûr, il manquera toujours cette part invisible qui participe tant au rire : la gestuelle, l'accent, le jeu, les hésitations. Mais, tout de même, les textes en disent long. Enormément d'autodérision, un rire très politique, cette manière unique de se moquer de ses propres dirigeants plus ou moins élus, et plutôt moins que plus. Et une bonne dose d'ironie assaisonnée d'une pincée de burlesque...

Mohammed Aïssaoui est un écrivain et journaliste français né à Alger en 1964. Ancien chroniqueur littéraire chez Direct 8, il est actuellement journaliste au Figaro littéraire. Il est notamment l'auteur de : Le Goût d'Alger (2006), L'Affaire de l'esclave Furcy  (2010, Prix Renaudot de l'essai 2010 et Prix RFO du livre 2010), L'Étoile jaune et le CroissantComment dit-on humour en arabe ? (2015), et Les Funambules (2020).

Animé par Bernard Magnier 

Journaliste, Bernard Magnier collabore à diverses revues et radios (RFI, France Culture). Il est également directeur de la collection Lettres africaines aux Éditions Actes Sud, conseiller littéraire du Tarmac et anime des stages de formation sur les littératures d’Afrique, du Maghreb, de la Caraïbe. Concepteur de diverses manifestations littéraires en France et à l’étranger, il est notamment programmateur du festival Littératures métisses depuis 1999.

Lu par Léon Bonnaffé 

Léon Bonnaffé  auteur et interprète, s’est notamment formé à l’École du Théâtre national de Strasbourg. Cet explorateur de formats novateurs s’est entre autres distingué avec Un Dimanche à..., balade littéraire vers un lieu tenu secret, une commande du Centre des Monuments nationaux et avec Un léger contretemps, spectacle seul en scène. Fin 2017, il écrit la fiction sonore Hasta Dente ! pour France Culture et la SACD.

 

Avec le soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère sous l’égide de la Fondation de France 

« Les rencontres littéraires bénéficient du soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère qui réaffirme ainsi son engagement profond en faveur de la diversité culturelle. Depuis 2013, la Fondation Jean-Luc Lagardère est associée à l’Institut du monde arabe pour valoriser et diffuser en France la littérature arabe à travers un Prix qui récompense chaque année l’œuvre d’un écrivain ressortissant de la Ligue Arabe.

 

Avec le soutien de La SOFIA et de COPIE Privée

  

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