Cinéma
Dans le cadre de l’exposition « Divas, d’Oum Kalthoum à Dalida »

Tu es mon amour (Enta habibi)

de Youssef Chahine
  • 17 juillet 2021
  • 18h00
Tu es mon amour (Enta habibi)

Deux frères décident pour des raisons économiques de marier leurs enfants. Mais ceux-ci se détestent. Tous deux multiplient donc les ruses pour tromper leurs familles...

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DR

Dans le cadre de l’exposition Divas, d’Oum Kalthoum à Dalida

Égypte, fiction, 1957, 120’

Scénario et dialogues : Abou el-Séoud el-Ibiari
Image : Ahmed Korched
Son : Charles Fosclot
Montage : Saïd el-Cheik, Houssein Afifi
Musique : Farid el-Atrache
Décors : Hagop Alsanian
Costumes : Faouzia Hegazi
Interprètes : Farid el-Atrache, Chadia, Hind Rostom, Abd el-Salam Naboulsi, Serag Mounir, Mimi Chakib

Production : Aflam Farid el-Atrache

 

Synopsis

Deux frères décident pour des raisons économiques de marier leurs enfants. Mais ceux-ci se détestent. Le garçon dissimule une vie nocturne agitée : il est chanteur dans un cabaret à la mode et est l’amant de la danseuse vedette de la boîte. La fille a aussi une liaison avec un autre homme. Tous deux multiplient donc les ruses pour tromper leurs familles. Mais ces efforts communs vont créer chez eux une vraie complicité et ils finiront par s’aimer.
Le film est bâti à la gloire du couple Farid el-Atrache et Chadia, stars du music-hall alors au zénith de leur popularité. Mais c’est surtout la prestation de Hind Rostom qu’on retient, dans le rôle de la bombe sexuelle qui foudroie les hommes en se déhanchant. Un peu Rita Hayworth, un peu Jayne Mansfield, elle donne à cette bluette une énergie sexuelle assez sidérante dans une cinématographie où la censure intégriste menace à nouveau d’interdire les danses orientales…

Biographie

Né en 1926 à Alexandrie en Égypte dans une famille catholique d’origine libanaise par son père, Youssef Chahine suit une scolarité dans un établissement de langue anglaise. Il quitte l’Égypte à 21 ans pour suivre des études de cinéma dans les environs de Los Angeles.
Après trois ans d’absence, il commence à tourner des films en Égypte et se fait connaître avec Gare centrale en 1958, film dans lequel il est également acteur.
Réalisateur engagé, il ne cesse à travers ses films de dénoncer les travers de son pays natal, comme dans La Terre ou Le Moineau. En 1978, il se lance dans une vaste fresque autobiographique avec Alexandrie pourquoi ? En 1986, il fait tourner Dalida dans Le Sixième jour. Suivront des films plus historiques avec L’Émigré et Le Destin en 1997, date à laquelle Youssef Chahine reçoit le Prix du cinquantième anniversaire du Festival de Cannes.
Oscillant toujours entre films autobiographiques et réflexion sur son temps, le cinéaste réalise un court métrage, September 11 : Egypt dans le cadre d’un film collectif sur les attentats à New-York et retourne sur son passé dans le film Alexandrie, New York en 2003. Youssef Chahine disparaît le 27 juillet 2008 au Caire, victime d’une hémorragie cérébrale.

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