Cinéma
Dans le cadre de « Ce que la Palestine apporte au monde »

La Porte du soleil

de Yousry Nasrallah
  • 9 juillet 2023
  • 16h
La Porte du soleil

L’histoire du peuple palestinien, bousculé des camps de Galilée aux camps du Liban, cinquante ans d’histoire faite de souffrance, d’espoir et d’amour...

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DR

Égypte/France, fiction, 2004, 278’

Scénario : Yousry Nasrallah, Elias Khoury, Mohamed Soueid
Image : Samir Bahsan
Son : Jérôme Ayasse, Guillaume Le Braz
Montage : Luc Barnier
Musique : Tamer Karawan
Décors : Adel El-Maghrabi
Costumes : Nahed Nasrallah
Interprètes : Rim Turki, Orwa Nyrabeya, Hiam Abbass, Bassel Khayyat, Hala Omran, Nadira Omran, Mohtasseb Aref

Producteur : Humbert Balsan

 

Synopsis

Au commencement était la Palestine, et commençait l’histoire de Younès, dit Abou Salem, dit l’Homme, dit le père d’Ibrahim, combattant les Anglais à 16 ans, depuis toujours combattant, mais retranché au Liban, et clandestin dans son propre pays.

Commençait aussi l’histoire de Nahila sa femme mariée à lui à 12 ans, qui allaitera leur premier-né lors des marches épuisantes des villageois en route pour le Nord, fuyant leurs maisons incendiées, Nahila qu’il retrouvait dans la grotte de Bab El Chams, en Galilée. Il lui parlait de Saladin et de Nasser, Nahila le croyait, tout Bab El Chams résonnait de ses exploits héroïques, et après chaque rencontre nocturne naissait un enfant que Nahila élevait seule.

Celle aussi du père de Younès, Cheik Ibrahim, le vieil aveugle qui connaissait la place du soleil en respirant les arbres le long des chemins de l’exil.

Et encore l’histoire du docteur Khalil, abandonné par sa mère dans le désordre des camps, et qui recueillera à Beyrouth Younès dans le coma, le berçant de l’histoire tragique de son peuple. Et c’est encore celle de Chams que Khalil aimait, et qui fut exécutée par ses compagnons d’armes.

L’histoire du peuple palestinien, bousculé des camps de Galilée aux camps du Liban, cinquante ans d’histoire faite de souffrance, d’espoir et d’amour.

Luc Chessel

Biographie

Né en 1952 au Caire, Yousry Nasrallah est élève à l’école allemande du Caire avant d’entreprendre des études supérieures d’économie et de sciences politiques à l’Université du Caire. En 1973, il entre à l’Institut Supérieur du Cinéma du Caire. En 1978, il part pour quatre ans au Liban et devient journaliste au quotidien As-Safir. Àpartir de 1980, il se tourne définitivement vers le cinéma. Il est assistant de production sur Le Faussaire de Volker Schlöndorff (tourné à Beyrouth en 1981). De retour au Caire, il travaille avec Youssef Chahine sur Adieu Bonaparte, dont la société de production, Misr International Films, soutiendra ses premiers films. En 1988, il réalise son premier long métrage, Vols d’été (Quinzaine des Réalisateurs). S’en suivront Mercedes (1993), sélectionné au Festival de Locarno, À propos des garçons, des filles et du voile (1995), documentaire sur la jeunesse égyptienne, puis La Ville (1999) récompensé du Prix spécial du Jury à Locarno. En 2004, La Porte du soleil adapté du roman éponyme d’Elias Khoury, est présenté en Sélection officielle au Festival de Cannes. Il poursuit son travail avec L’Aquarium (2008) et Femmes du Caire (2009) présenté à la Mostra de Venise. En 2011, il participe au film 18 jours, composé de plusieurs courts métrages (segment Intérieur/ Extérieur) et présenté en l’honneur de l’année de l’Égypte au Festival de Cannes. Il revient en Sélection officielle en Compétition l’année suivante avec Après la bataille. Son dernier film Le Ruisseau, le pré vert et le doux visage a été présenté en Compétition officielle au Festival de Locarno en 2016.

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