Terminé
21 mai 2011

Paris / Beyrouth

Wassim Soubra
Né à Beyrouth en 1956, Wassim Soubra commence l’étude de la musique classique occidentale sur le piano Pleyel familial. Durant la guerre, il se réfugie encore plus dans la musique, avant de quitter Beyrouth pour étudier au prestigieux Boston Conservatory of Music puis à l’Ecole Normale Supérieure de Musique à Paris… En 2006, il sort l’album « Bach to Beirut » et joue au New Morning, à l’Européen, au Café de la Danse, avec son trio Rhéa. Il se consacre à la composition d’œuvres originales inspirées de la musique classique occidentale et de la musique traditionnelle orientale. « J’emploie les règles de la composition occidentale pour raconter une histoire orientale : une histoire chargée d’un vocabulaire oriental qui correspond à ce que j’ai vécu au Liban. J’écris avec une grammaire que j’ai appris à maîtriser, celle de la musique classique – les harmonies, le contrepoint – et les sons de mon enfance. On peut dire de ma musique qu’elle a été façonnée par les événements. J’ai pris une part relative dans les choix qui ont abouti à cette musique : je suis une sorte de produit historico-géographico-culturel. »

Imane Homsy
Elève de Mohammad al-Sabsaby de l'âge de 7 ans à l'obtention de son diplôme avec mention excellent au Conservatoire national supérieur de musique, en 1991, Imane Homsy est devenue chef du département du qanoun de ce même conservatoire. Elle s'est produite en solo et au sein d'ensembles musicaux au Liban, dans le cadre des festivals internationaux d'al-Bustan, de Baalbeck et de Beiteddine, ainsi qu’en Europe et aux Etats-Unis. Imane Homsy a développé une nouvelle technique, l'usage des 10 doigts. « En interprétant le répertoire occidental classique au qanoun, j’ai constaté qu’un élargissement du nombre de plectres ouvrait de nouvelles dimensions d’interprétation. J’en ai d’abord ajouté au majeur et au pouce de chaque main. Mais à force de travailler Czerny et Schumann, six doigts se sont avérés insuffisants. Alors j’en ai ajouté aux annulaires. Les auriculaires pincent les cordes sans plectre afin d’obtenir une couleur de son différente. Selon cette nouvelle technique, les deux mains jouent ensemble sur différents registres. »

Naïssam Jalal est une jeune auteure, compositrice et interprète de flûte traversière et de nay, flûte arabe traditionnelle.

Hazem Shaheen est un jeune diplômé de « The Arabic Oud House» situé au Caire. Il est à la fois joueur de oud, chanteur et compositeur et a joué sous la direction de Nasseer Shamma.