À travers trois tables rondes, chercheurs, journalistes et acteurs de terrain débattront des conséquences de la décision de la France de reconnaître la Palestine comme État et du contexte diplomatique dans lequel elle s'inscrit, en apportant un éclairage sur le droit international et les entraves à la liberté de la presse à Gaza.

19h - 19h10 | Mot d’introduction 

• Jack Lang, Président de l’Institut du monde arabe
• Hala Abou Hassira, Ambassadrice, Cheffe de la mission de Palestine en France

19h10 - 19h40 | Table ronde 1 : Reconnaissance de la Palestine par la France : quelles implications concrètes ? 

Cette table ronde vise à expliquer ce que cette reconnaissance va changer au plan diplomatique dans les relations franco-palestiniennes. La discussion permettra de mieux comprendre les implications de cette décision pour la Palestine et les pays de la région, au moment où la guerre à Gaza se poursuit, de même que la colonisation en Cisjordanie.

Intervenants :

• Leïla Shahid, ancienne déléguée générale de Palestine en France et ancienne ambassadrice auprès de l'Union européenne
• Michel Duclos, conseiller spécial “Géopolitique et Diplomatie” à l’Institut Montaigne, ancien ambassadeur en Syrie
• Modération : Dimitri Krier, journaliste au Nouvel Obs

19h40 – 20h10 | Table ronde 2 : L'impossibilité du journalisme à Gaza

Cette table ronde abordera en détail l’ensemble des défis auxquels sont confrontés les journalistes pour informer sur la situation à Gaza, avec des témoignages venant du terrain. Une attention particulière sera portée sur les atteintes à la liberté de la presse, la désinformation, les attaques ciblées contre les journalistes. 

Intervenants :

• Adel Al Zaanoun, journaliste palestinien de l'AFP
• Alice Froussard, journaliste reporter spécialiste du Proche-Orient, correspondante à Jérusalem entre 2019 et 2024
• Modération : Jonathan Dagher, responsable Moyen-Orient de RSF
   

20h10 - 20h40 | Table ronde 3 : Que peut encore le droit international ? 

Cette dernière table ronde permettra de discuter d’un paradoxe : le droit international n’a jamais été aussi mentionné dans les discours officiels, l’Assemblée générale de l’ONU adopte des résolutions réaffirmant la centralité du droit international, et pourtant les violations de celui-ci dans la bande de Gaza et dans le reste des Territoires palestiniens occupés sont quotidiennes.

Intervenants : 

• Elias Sanbar, essayiste, ancien ambassadeur de la Palestine auprès de l'Unesco
• Modération : Nathalie Funès, journaliste au Nouvel Obs