
Les nouveaux outils d’information et de communication ont révolutionné tous les domaines. La culture ne fait pas exception : les politiques culturelles doivent incorporer à la fois des potentialités techniques et des pratiques entièrement nouvelles. En question, l’abondance des créations culturelles, de nouveaux acteurs, le rôle croissant joué par des multinationales (américaines), la démocratisation et l’émergence de nouveaux enjeux en matière de formation, ou encore des points plus techniques comme le régime juridique des droits d’auteur et le piratage.
Cette conférence abordera aussi une question stratégique plus rarement examinée : la menace que représente la mondialisation culturelle, adossée à Internet, pour certaines composantes nationales ou régionales. Susceptible de nourrir des conflits de culture et de civilisation, cette mondialisation culturelle peut aussi être analysée en termes de tensions créatrices de nouvelles solidarités autour d’un intelligible partagé.
Avec :
Nabil Bayahya, diplômé de Sciences-Po Paris et associé Exécutif au sein du cabinet international d’audit et de conseil Mazars, est consultant, enseignant, chroniqueur et auteur de nombreuses publications en France et au Maroc sur les questions de gouvernance. C’est l’un des spécialistes marocains des politiques publiques. Il est l’auteur de Politiques culturellesà l’âge du numérique. L’exemple du Maroc (Descartes & Cie, 2015).
Claude Mollard a notamment été Conseiller-maître à la Cour des Comptes et haut fonctionnaire dans le secteur public de la Culture et de la Communication puis au ministère de l’Education nationale. Il est actuellement conseiller culturel de Jack Lang, président de l’IMA. Il vient de publier La Culture est un combat. Les années Lang-Mitterrand (PUF, 2015).
Mohammed El Oifi, enseignant à Paris 3
Abdelmalek Alaoui, fondateur de Al Huffington Post Maroc.
Séance animée par Marc Guillaume, membre du cercle des économistes
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