Nisrine Al Zahre, directrice du Centre de langue et civilisation arabes de l'IMA, introduit la 1re Ecole d'automne : « Enseigner l'arabe aujourd'hui ». D.R.
Pas moins de 80 participants par jour – sans compter ceux qui ont suivi l'événement sur Facebook –, des intervenants prestigieux et enthousiastes, des rencontres fructueuses : programmée par le Centre de langue de l'Institut du monde arabe, la première Ecole d'automne, école de didactique de l'Institut du monde arabe, vient de fermer ses portes sur une note plus que positive. Un succès qui participe du nouvel élan donné depuis plusieurs années par l'IMA et son président Jack Lang à la promotion de la langue arabe et de son enseignement.
Les experts présents ont salué un événement qui sera parvenu à réunir théoriciens et praticiens de différentes écoles pour fédérer leurs techniques et leurs points de vue : une première dans le domaine de l’enseignement de la langue arabe !
Les conférences de cette première édition ont été filmées et sont accessibles sur Facebook.
« L’Ecole d’automne annonce l’avènement de printemps nombreux et prometteurs… L’IMA vient de bâtir des ponts gigantesques, et s’apprête à jouer un rôle majeur dans la suppression du mur qui sépare l’enseignement de l’arabe aux natifs et aux non-natifs. » Mahmoud Al-Batal, référence mondiale dans l’enseignement de l’arabe
« L’IMA est parvenu à nous réunir, nous acteurs de la langue arabe qui vivions chacun sur son île isolée. Il faut explorer toutes les possibilités de CIMA, un examen très important que nous devons tous connaître. » Hanada Taha Thomure, professeure, directrice de recherche à l’Université Zayed, membre du comité scientifique de l’ALC Abu Dhabi
« Le travail réalisé par l’IMA pour promouvoir et soutenir la langue arabe est impressionnant ! » Tony Calderbank, consultant de Qatar Foundation International
La langue de travail de tous ces experts est l’arabe, quel que soit leur domaine d’expertise. Aussi, il nous est apparu important d’instaurer cette rencontre, consacrée à la didactique de l’arabe, en arabe, alors que la majorité des études qui y sont consacrées ne sont pas publiées dans cette langue.
EDIMA a été aussi un moment de formation continue – et pas seulement pour les enseignants du CLCA : ainsi, nous avons compté parmi les participants des enseignants de l’Université de Prague, ou encore un collègue observateur du Qatar Foundation international, une fondation spécialisée de l’enseignement de la langue arabe.
Le CLCA voit dans l’organisation d’EDIMA l’occasion de tisser des liens avec de nouveaux partenaires. Ils pourraient se révéler très bénéfiques, comme avec l’ALC pour de grands projets dans le domaine de l’enseignement de l’arabe en Europe.
Lors de la séance plénière de clôture, les intervenants se sont accordés sur la nécessité de pérenniser cette rencontre et de former un consortium réunissant plusieurs institutions. D’autres idées ont émergé, telle que l’organisation d’un web-séminaire mensuel qui informe des nouveautés et prépare à une prochaine édition, ou la publication des actes de la première édition.
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