Littérature et poésie

Une heure avec... Waciny Laredj

Les rencontres littéraires de l'IMA
  • 23 mars 2019
Une heure avec... Waciny Laredj

Tous les samedis de 16h30 à 17h30, un nouveau rendez-vous pour découvrir et entendre les auteurs arabophones et francophones, émergents et confirmés, venant ou parlant du monde arabe. Littérature, poésie, bande dessinée... autour de leur actualité ou d’une œuvre moins récente, c’est leur univers que l’IMA souhaite mettre en lumière. Cette semaine, rendez-vous avec Waciny Laredj pour son roman Les Ailes de la Reine.

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« Une heure avec... » / Les rencontres littéraires de l'IMA », c 'est une heure avec un auteur, en dialogue avec un modérateur, journaliste ou critique littéraire : Philippe Lefait, Paula Jacques, Leïla Kaddour, Bernard Magnier, Francesca Isidori, Sylvie Tanette, Farouk Mardam-Bey..., et les lectures d’un comédien(ne). Le principe de la programmation étant de saisir l’opportunité du passage à Paris d’auteurs que l‘on a rarement l’occasion d’ y entendre, pour leur proposer un lieu et un public où présenter leur actualité littéraire.

Samedi 23 mars 2019

Auteur invité : Waciny Laredj, Les Ailes de la Reine (Sindbad / Actes Sud)

Né à Tlemcen en Algérie en 1954, Waciny Laredj a été professeur de littérature moderne à l’université d’Alger jusqu’en 1994. Il vit actuellement à Paris, où il enseigne à l’université de la Sorbonne. Il est l’auteur d’une dizaine de romans traduits dans plusieurs langues, dont Fleurs d’amandier (2001), Les Balcons de la mer du Nord (2003) et Le Livre de l’Emir (2006), publiés par Sindbad / Actes Sud. Il a obtenu en 2002 le prix du Roman algérien et, en 2006, le prix des Librairies d’Algérie.

Son roman Les Ailes de la Reine a été publié en 2009. Dans une Algérie déchirée, en proie à ses propres démons, une danseuse de ballet, Miryam, n’a qu’un seul rêve : incarner le personnage de Schéhérazade dans une adaptation chorégraphique du célèbre poème symphonique de Rimski-Korsakov. Elle trouve soutien et réconfort auprès de son amie et professeur de danse, Anatolia, ainsi que dans le souvenir de son idole, la danseuse étoile Ekaterina Maximova, qui a tenu bon, jusqu’au bout de ses forces, malgré un sévère handicap physique.
Gravement blessée lors des événements du 5 octobre 1988, Miryam continue à s’entraîner avec acharnement, toujours encouragée par Anatolia, jusqu’au jour où celle-ci est renvoyée par le ministère de la Culture et invitée à quitter le pays. Sous la pression des groupes islamistes armés, tous les espaces culturels, y compris l’Opéra, sont menacés de fermeture…
Récit d’un destin brisé par le fanatisme religieux, Les Ailes de la reine est aussi, et peut-être surtout, une leçon de courage. Celui des hommes et des femmes qui savent, comme Miryam – et qui en tirent toutes les conséquences, au péril de leur vie –, que la culture est le dernier rempart contre la barbarie.

Animé par Sylvie Tanette

Journaliste et critique littéraire, Sylvie Tanette a travaillé pour la chaîne culturelle de la Radio suisse romande Espace 2, ainsi qu'au magazine L'Hebdo(Lausanne) et au quotidien Le Temps (Genève). En France elle a collaboré au Monde des livres et à France culture. Elle est actuellement critique littéraire aux Inrockuptibles.
Sylvie Tanette est l’auteure du roman Amalia Albanesi (Le Mercure de France, 2011), du recueil d’entretiens À Nos aïeux (Éditions Aubanel, 2007) et de la nouvelle Le jour où j’ai rencontré Gisep R. (Éditions de L’Aire, 2008).

Lu par Violaine Schwartz

Comédienne-chanteuse formée à l’école du Théâtre National de Strasbourg, Violaine Schwartz a écrit trois pièces radiophoniques pour France Culture, deux romans, La tête en arrière (POL, 2010) et Le vent dans la bouche (POL, 2013) et trois pièces de théâtre. Elle participe régulièrement à l'émission de France Culture, Des papous dans la tête

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Les Ailes de la reine

Les Ailes de la reine

Avec le soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère sous l’égide de la Fondation de France 

« Les rencontres littéraires bénéficient du soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère qui réaffirme ainsi son engagement profond en faveur de la diversité culturelle. Depuis 2013, la Fondation Jean-Luc Lagardère est associée à l’Institut du monde arabe pour valoriser et diffuser en France la littérature arabe à travers un Prix qui récompense chaque année l’œuvre d’un écrivain ressortissant de la Ligue Arabe.

     

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