Littérature et poésie

Une heure avec... Gilles Gauthier

Les rencontres littéraires de l'IMA
  • 15 mai 2021
Une heure avec... Gilles Gauthier

Tous les samedis de 16h30 à 17h30, un nouveau rendez-vous pour découvrir et entendre les auteurs arabophones et francophones, émergents et confirmés, venant ou parlant du monde arabe. Littérature, poésie, bande dessinée... autour de leur actualité ou d’une œuvre moins récente, c’est leur univers que l’IMA souhaite mettre en lumière. Cette semaine, rendez-vous avec Gilles Gauthier, pour son roman Un si proche ennemi (Éditions Riveneuve). 

Partager la page

« Une heure avec... » / Les rencontres littéraires de l'IMA », c 'est une heure avec un auteur, en dialogue avec un modérateur, journaliste ou critique littéraire : Paula Jacques, Leïla Kaddour, Bernard Magnier, Francesca Isidori, Sylvie Tanette, Farouk Mardam-Bey..., et les lectures d’un comédien(ne). Le principe de la programmation étant de saisir l’opportunité du passage à Paris d’auteurs, pour leur proposer un lieu et un public où présenter leur actualité littéraire.

Samedi 15 mai 2021

Auteur invité : Gilles Gauthier, Un si proche ennemi (Éditions Riveneuve)

Gilles Gauthier est conseiller spécial du président de l’Institut du monde arabe, Jack Lang, et traducteur du grand écrivain égyptien Alaa El-Aswani dont L’immeuble Yacoubian (2005) et Le syndrome de la dictature (Actes Sud, 2020). Il a été professeur puis diplomate, essentiellement dans le monde arabe (Irak, Algérie, Égypte, Bahreïn, Liban), et ambassadeur au Yémen. Il a publié son autobiographie Entre deux rives, 50 ans de passion pour le monde arabe (JC Lattès, 2018). Il est actuellement membre du comité scientifique des journées de l’histoire de l’IMA ainsi que du jury du prix Lagardère de la littérature arabe. 

Un si proche ennemi est inspiré de faits réels : Dans le sud de l’Algérie, quelques années après la guerre d’indépendance, deux jeunes hommes, l’un coopérant français et professeur, l’autre algérien et son élève, se rencontrent. Ce qui les sépare fond dans l’émotion qu’ils ressentent l’un pour l’autre. Dans le même temps, une force au plus profond d’eux-mêmes commence son travail de sape. En réponse à son désarroi, l’élève s’engage dans un islam de combat. Le professeur étudie l’arabe et rejoint le Quai d’Orsay. Bien des années plus tard, en pleine décennie noire, un commando islamiste détourne un avion d’Air-France à l’aéroport d’Alger. Les informations qui parviennent à la cellule de crise à Paris sur l’identité des terroristes réveillent les souvenirs et les angoisses du professeur devenu diplomate.

Animé par Bernard Magnier

Journaliste, Bernard Magnier collabore à diverses revues et radios (RFI, France Culture). Il est également directeur de la collection Lettres africaines aux Éditions Actes Sud, conseiller littéraire du Tarmac et anime des stages de formation sur les littératures d’Afrique, du Maghreb, de la Caraïbe. Concepteur de diverses manifestations littéraires en France et à l’étranger, il est notamment programmateur du festival Littératures métisses depuis 1999.

Lu par Farida Rahouadj

Farida Rahouadj a interprété au théâtre Victor Hugo, Jean Genet ou Euripide. Elle joue dans Le malentendud’Olivier Desbordes, dans Um Kulthum, tu es ma vie d’Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre et dernièrement dans L’Autre Proust, une adaptation personnelle de Marcel Proust. A la télévision, elle joue notamment dans la 2esaison de la série Le bureau des légendes d’Eric Rochant, dans L’art du crime de Charlotte Branstrom et dans la série Les sauvages sur Canal+, réalisée par Rebecca Zlotowski. Au cinéma, elle travaille avec Bertrand Blier, Alix Delaporte, Nicolas Castro, Karim Bengana et Mohamed Hamidi. En 2018, elle a le rôle principal dans Convoi exceptionnel de Bertrand Blier. Elle joue également dans le long métrage Gagarine, réalisé par Fanny Liatard et Jeremy Trouilh.

Avec le soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère sous l’égide de la Fondation de France 

« Les rencontres littéraires bénéficient du soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère qui réaffirme ainsi son engagement profond en faveur de la diversité culturelle. Depuis 2013, la Fondation Jean-Luc Lagardère est associée à l’Institut du monde arabe pour valoriser et diffuser en France la littérature arabe à travers un Prix qui récompense chaque année l’œuvre d’un écrivain ressortissant de la Ligue Arabe.

 

Avec le soutien de La SOFIA et de COPIE Privée

  

Inscription à la newsletter

Pour recevoir toute l'actualité de l'Institut du monde arabe sur les sujets qui vous intéressent

Je m'inscris