Littérature et poésie

Les rencontres littéraires de l'IMA - Percy Kemp, Salma Kojok et Abdelkrim Saifi

Finalistes du Prix de la littérature arabe 2023
  • 4 Novembre 2023
Les rencontres littéraires de l'IMA - Percy Kemp, Salma Kojok et Abdelkrim Saifi

Les Rencontres littéraires de l'IMA, c'est un rendez-vous pour découvrir et entendre les auteurs venant ou parlant du monde arabe. 

Cette semaine, rendez-vous avec trois des huit finalistes du Prix de la littérature arabe 2023 : Percy Kemp, pour Les cinq soeurs (Éd. Seuil), Salma Kojok, pour Noir Liban (Éd.Erick Bonnier) et Abdelkrim Saifi pour Si j’avais un franc (Éd. Anne Carrière).

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« Une heure avec... » / Les rencontres littéraires de l'IMA, c'est une heure avec un(e) auteur, en dialogue avec un(e) journaliste ou critique littéraire : Paula Jacques, Leïla Kaddour, Bernard Magnier, Francesca Isidori, Sylvie Tanette, Farouk Mardam-Bey..., et les lectures d’un(e) comédien(ne).

Créé en 2013 par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l'Institut du monde arabe, le Prix de la littérature arabe est décerné à un écrivain ressortissant d’un pays membre de la Ligue Arabe et auteur d’un ouvrage publié – roman, recueil de nouvelles –, écrit en français ou traduit de l’arabe vers le français. L’une des rares récompenses françaises distinguant la création littéraire arabe, ce prix est doté d’un montant de 10 000 euros.   

La sélection de cette 11ème édition met à l’honneur la grande richesse de la littérature arabe, à travers les romans d’écrivaines et d’écrivains issus de divers pays (Algérie, Égypte, Irak, Koweït, Liban, Syrie) mais aussi la qualité des traductions et la diversité des sujets abordés, portées par l’engagement de belles maisons d’édition. Le/la lauréat.e sera dévoilé.e fin novembre 2023 ; nous vous proposons de rencontrer les huit finalistes à l’occasion de trois rencontres littéraires exceptionnelles les 7 octobre, 4 et 18 novembre 2023. 

 

Samedi 4 novembre 2023

Auteurs invités : Percy Kemp, Les cinq soeurs (Éd. Seuil), Salma Kojok, Noir Liban (Éd.Erick Bonnier) et Abdelkrim Saifi, Si j’avais un franc (Éd. Anne Carrière)

 

  

 

D. R.

Percy Kemp, Les cinq sœurs (Seuil) 

D’origine anglaise et libanaise, Percy Kemp écrit en français. Auteur d’une dizaine de romans d’espionnage et de divers essais, il a notamment publié au Seuil le roman Noon Moon (2010) et un essai sobrement intitulé Le Prince (2013). 

Qui sont Les cinq sœurs ? Que cachent-elles ? À travers les tribulations de l’agent secret Harry Boone, Percy Kemp nous livre un roman d’espionnage qui, tout comme dans la métaphore de l’oignon, se lit en épluchant une couche de duperie après l’autre, une poupée russe en cachant immanquablement une autre. Une véritable réflexion sur notre dépendance aux Gafam. 

D. R.

Salma Kojok, Noir Liban (Erick Bonnier) 

Née en Côte d’Ivoire en 1971, Salma Kojok vit actuellement entre Beyrouth et la Bourgogne. Elle préside le jury du Choix Goncourt de l’Orient et anime des ateliers d’écriture. Elle est l’auteure de deux romans La Maison d’Afrique, qui a reçu la mention spéciale du jury de l’ADELF pour le prix France-Liban et Le dérisoire tremblement des femmes, qui a reçu la mention spéciale du prix littéraire Phénix. 

Noir Liban, son dernier livre, est le récit de la traversée d’une vie, celle de Maïmouna, dans ses exils continus à la recherche d’une famille introuvable: née en Afrique et fille du Liban, elle est écartelée de cimetières en récits décousus et n’est chez elle nulle part. 

Céline Nieszawer

Abdelkrim Saifi, Si j’avais un franc (Anne Carrière)

Abdelkrim Saifi a grandi à Hautmont dans le nord de la France. Il a été journaliste au Nouvel Obs et à La Voix du Nord, enseignant à l’université de Lille, puis président d’une fondation de recherche. Il est l’auteur d’une biographie de Pasteur (Pasteur ou la rage de vaincre, éditions La Voix du Nord). 

À travers une déambulation dans l’histoire française, de la guerre d’Algérie aux soubresauts du XXème siècle, Si j’avais un franc appelle à réfléchir aux questions d’identité et d’intégration. Mêlant intime et politique, cette autofiction familiale donne voix à ces femmes et ces hommes de l’immigration algérienne qui ont subi l’exploitation et le mépris, et rend hommage à un père et une mère condamnés, malgré eux, à l’héroïsme. 

Avec le soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère sous l’égide de la Fondation de France 

« Les rencontres littéraires bénéficient du soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère qui réaffirme ainsi son engagement profond en faveur de la diversité culturelle. Depuis 2013, la Fondation Jean-Luc Lagardère est associée à l’Institut du monde arabe pour valoriser et diffuser en France la littérature arabe à travers un Prix qui récompense chaque année l’œuvre d’un écrivain ressortissant de la Ligue Arabe.

 

Avec le soutien de La SOFIA et de la Copie privée

    

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