Événement exceptionnel

ÉVÉNEMENT REPORTÉ La métaculture à travers le prisme du monde arabe

  • 1 avril 2023 - 2 avril 2023
ÉVÉNEMENT REPORTÉ La métaculture à travers le prisme du monde arabe

Pour des raisons indépendantes de notre volonté, nous avons dû reporter l’événement « Metaculture » à une date ultérieure.
Nous vous prions de nous excuser pour la gêne occasionnée.

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De plus en plus d'artistes en quête d'expérimentation, à la recherche d'un lien immuable entre leurs œuvres et leur public, utilisent les technologies digitales révolutionnaires que sont les NFT comme support de création et de diffusion.

Initié par la Fondation Malek Chebel, l’événement « Métaculture » réunit artistes, chercheurs et entrepreneurs de ce secteur afin d’interroger l'avènement du crypto-art en tant que tournant majeur de l'histoire de l'art et, plus largement, de comprendre la révolution technologique qui le sous-tend : la blockchain. Expositions, débats et ateliers-découverte vous invitent à comprendre cette nouvelle forme d’expression artistique.
Pour l'occasion, plus de 35 artistes issus du monde arabe exposent leurs œuvres NFTs inédites.

Programme du samedi 1er avril 2023

Le numérique ne se limite plus à reproduire le monde, il en devient une véritable matrice. La culture numérique envahit les représentations sociétales et culturelles traditionnelles. Face à cette culture numérique surplombante, les particularismes culturels résistent, disparaissent ou mutent. Ce sont ces mutations et leurs manifestations artistiques et symboliques que Métaculture propose d’étudier et de donner à voir à travers le prisme du monde arabe.

Discours d'ouverture

10h-11h | Auditorium (niveau -2)
Le crypto-art se démarque par la multiplicité de courants qui le composent : collectibles, pixel art, art génératif… L’un d’eux, la collection d’avatars de profil qui partagent des traits communs, avec des caractéristiques uniques, marque un tournant dans l’implication des détenteurs de NFTs. Les NFTs permettent de créer des communautés. Les artistes et créateurs peuvent alors fédérer collectionneurs et amateurs autour d’un projet commun. Mieux encore, il est possible d’intégrer les détenteurs de NFTs dans une organisation autonome décentralisée gérée par ses membres et de soumettre au vote certaines décisions relatives à la vie de l’œuvre ou à l’utilisation des fonds. Plus généralement, avec l’essor des NFTs, ce sont les rapports de pouvoir et l’autonomisation des artistes qui sont questionnés. Les nouvelles caractéristiques propres à la gouvernance permettent aux artistes d’interroger les limites de l’art numérique et des NFTs tout en réinventant l’art contemporain et ses pratiques.

  • Par Mikaïl Chebel et les partenaires de Métaculture

Tables rondes

La création contemporaine et digitale au sein du monde arabe

11h-12h | Auditorium (niveau -2)
Beauté, subtilité et raffinement ont longtemps constitué, dans l’expression arabe, l’idéal d’une société qui se livrait avec une égale ferveur à la quête de l’accomplissement terrestre et céleste. L’accès à la vérité et à l’éternel par la perfection mathématique et géométrique est sans doute l’une des caractéristiques les plus saillantes de l’art arabe. Aujourd’hui, la technologie influence profondément le mode de pensée des sociétés arabes, et, par conséquent, leurs expressions artistiques. Après avoir donné au monde de grands artistes-peintres, les pays arabes s’adaptent aux nouveaux enjeux artistiques et technologiques. L’art digital se répand déjà, dans toute sa diversité, au sein des musées et galeries du cosmos arabe. Cet essor inédit sera au centre des discussions de cette conférence : L’art digital dans les pays arabes.
Avec :

  • Véronique Rieffel est titulaire d’un doctorat de philosophie et d’un diplôme de management culturel obtenu à l’Institut d’Études Politiques. Elle est arabophone de longue date et a également appris l’arabe littéraire et l’islamologie à l’Institut des Langues Orientales. Véronique a travaillé dans différentes institutions culturelles comme le Centre culturel français d’Alexandrie, la Collection Lambert en Avignon, Lille 2004 : Capitale Européenne de la Culture, et la Cité de la Musique. Elle a également été tutrice à la Sorbonne, enseigné l’esthétique à la faculté d’art d’Alexandrie puis de Nîmes et a participé à la rédaction de nombreux catalogues d’expositions.
  • Rachel Chicheportiche est l'associée exécutive d'un fond d'investissement américain spécialisé dans les industries culturelles et le Web3. Elle est également présidente de la plateforme DANAE.IO. Avocate de formation, Rachel a travaillé pendant 10 ans dans un groupe de trading de matières premières avant de rejoindre le monde du luxe et de la mode où elle a développé une marque française d’accessoires. En 2019, elle est devenue présidente de DANAE.IO et a investi le domaine de l’art digital et du Web 3. Pionnière dans l'âme, Rachel a ouvert la voie en aidant à concevoir des collections NFT à succès. On lui doit entre autres la première exposition NFT dans une institution publique française à l'Opéra Comique de Paris. Rachel est membre du conseil d'administration de plusieurs startups du Web 3 aux États-Unis et en Europe, élue des Chambres de Commerce de Paris et de la région Île-de-France.
  • Benoit Couty est un visionnaire. Il a créé dès 2018 le premier musée d’art digital en France : le Museum of Crypto Art (MoCA) dans le métavers ; univers 3D interactif d’Internet. Il est aussi le cofondateur de 0x4rt Consulting et de NFT Factory et le directeur artistique de New French Touch. En 2019, il commence à collectionner des NFTs. Convaincu de la naissance d’un grand mouvement dans l’histoire de l’Art, il œuvre à la promotion de la culture crypto, en tant que mouvement artistique devant être reconnu et étudié.
  • Laurie Bonin : après avoir rédigé une thèse sur le marché de l'art numérique en 2018, Laurie Bonin s’est engagée dans le domaine de l'art en s'orientant vers l'art numérique. Laurie est l'une des cofondatrices de la NFT Factory. Elle est également co-fondatrice de Artpoint qui représente plus de 300 artistes numériques dispersés sur tous les continents.

N’utilisez plus, créez !  Les possibilités qu'offrent les NFTs aux artistes

12h-13h| Auditorium (niveau -2)
L’attribut le plus révolutionnaire de la technologie NFT réside dans le lien qui se crée entre l’artiste et sa création. L’artiste peut suivre ses œuvres, savoir qui les possède, dans quel portefeuille numérique de collectionneur elles se trouvent. Ces collectionneurs forment une communauté qui entoure et accompagne l’artiste. Ce dernier peut donc chérir sa communauté en lui offrant de nouvelles œuvres. C’est ce lien entre l’artiste et son public, débarrassé de tout intermédiaire, qui lui fait prendre le rôle d’un producteur ou d’un mécène. Par ailleurs, l'artiste peut programmer le NFT afin que lui soit reversée une commission à chaque revente, il accède donc à l’opportunité financière que constitue le marché de seconde main. Quelle sera la place des galeries et des musées ? Ce changement de paradigme impactera-t-il le processus créatif ?
Avec :

  • Margaux Bassoli est responsable de recherche scientifique Be On Chain et chargée d'enseignement à l’Université Grenoble Alpes. Elle est juriste-chercheuse au sein de la Business Unit METARA.IO, plateforme d'émission, de vente et d'achat de NFTs français au service des artistes. Elle est également doctorante en droit privé blockchain et droit d'auteur. Forte de son expérience de chercheuse en droit des nouvelles technologies, elle a fait des questions en prise avec l'univers numérique son domaine de prédilection.
  • Julien Brosse est un professionnel du numérique et un juriste spécialisé en propriété intellectuelle. Il occupe actuellement le poste de COO Mobile chez Kanary, tout en se consacrant à la recherche sur la blockchain, la cryptomonnaie, les NFTs, les métavers et la digitalisation Web 3. Il a acquis une expertise approfondie dans ces domaines grâce à son expérience professionnelle et à ses travaux de recherche. Il est également impliqué dans la formation et l'enseignement de ces sujets en tant que conférencier et chargé d'enseignement.
  • Denis Santinelli est un artiste français résidant à Paris. Titulaire d’un DNSEP de l'Ecole Supérieure d'Art du Nord-Pas-de-Calais, il a enseigné l'art des nouveaux médias à l'Ecole Nationale Supérieure d'Art de Paris-Cergy, ainsi que la conception de médias interactifs à l'Institut de l'Internet et du Multimédia. Au cours des vingt dernières années, il a exploré diverses technologies associées à l'art numérique, dont l'art génératif. Toutefois, en tant qu'artiste formé de manière classique, il est fortement attaché à la peinture. Pour réaliser ses œuvres, il utilise des logiciels, du code et de la réalité virtuelle, mais il termine souvent par un acte de peinture réelle. Il a été invité à plusieurs séminaires et conférences sur l'art et les nouveaux médias en Europe et aux Etats-Unis. Ses œuvres ont été exposées à Paris, San Francisco, ainsi qu'au Context Art Miami lors de l’Art Basel Miami et actuellement à St Tropez. En outre, il a également reçu des commandes pour des peintures murales à Berlin et à Pékin.

Les NFTs sont-ils anti-écologiques ?

Auditorium (niveau -2)
Bien que virtuelles, les crypto-monnaies ont des conséquences environnementales vérifiées. Les ordinateurs utilisés pour le minage des crypto-monnaies consomment en permanence de grandes quantités d'électricité. Au fur et à mesure que leur popularité augmente, l’utilisation déraisonnée de l'énergie est susceptible de devenir une menace sérieuse pour la planète. Plusieurs chercheurs estiment qu’il s’agit d’un dispositif qui pourrait porter atteinte à notre système écologique. On parle d’une empreinte carbone capable de mettre en danger l’environnement. Jusque-là, peu d'études pointues ont traité de la question, ce qui nourrit notre volonté d’aborder le sujet de manière frontale, sans ambiguïté. Les NFTs sont-ils anti-écologiques ? Quelles mesures peuvent être prises pour réduire les éventuels risques environnementaux ?
Avec :

  • Bilal El Alamy est diplômé en physique, mathématiques appliquées à l’économie, finance, et management. Il s’est bâti une solide expertise en crypto-finance, ce qui l’a amené à fonder EquiSafe, une entreprise technologique qui développe une banque d’investissement en ligne. Il aide aussi différents cabinets d’avocats à définir juridiquement des termes techniques en rapport avec la blockchain et intervient en tant que consultant externe pour OctoTechnology sur la mise en place d'une stratégie blockchain.
  • Yacine Ait Kaci est un auteur multimédia, diplômé de l'École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs. Auteur, réalisateur et metteur en scène, il est le cofondateur et associé d’Electronic Shadow (2000), il exerce aussi en tant que consultant et directeur artistique indépendant . D’origines plurielles, né à Paris, ayant vécu enfant en Algérie, il revendique le métissage comme étant l’identité profonde des nouveaux territoires numériques. Sa carrière protéiforme l’amène rapidement à se faire un grand nom dans le domaine de l’art numérique.

État de la création digitale française : Q&R avec des spécialistes de l’art cryptographique

15h-16h | Auditorium (niveau -2)
Le digital ne se contente plus d’assurer la création artistique, il est aujourd’hui un support incontournable pour la des œuvres. Au sein de cet élan inédit de l’art digital dans le monde, la France occupe une place primordiale. Les artistes digitaux français, sur les pas de leurs prédécesseurs, poursuivent les missions créatives de leur époque et continuent d’éblouir, d’explorer tous les possibles. Ils présenteront leurs expériences et leur vision de l'art digital en France, et partageront leurs connaissances et leur expertise avec les participants. Cet atelier sera l'occasion de découvrir l'état actuel de la création digitale en France et de réfléchir aux enjeux et aux opportunités qu'elle représente pour les artistes et les professionnels de l'art.
Avec :

  • Lucie-Eléonore Riveron est directrice cofondatrice et porte-parole de la NFT Factory, initiative inédite portée par 51 pionniers et pionnières du Web 3, et présidente de Fauve, la maison de vente aux enchères qui accepte les crypto-monnaies. Chaque semaine, elle co-anime « L'Art du NFT », un podcast pour faire découvrir et valoriser les artistes qui s'emparent des NFTs dans leur processus créatif.
  • Albertine Meunier pratique l’art dit numérique depuis 1998. Elle utilise tout particulièrement Internet comme matériau. Elle se définit elle-même comme une net artiste, artiste pas nette. Cette expression, bien que légèrement désuète - un net artiste étant tout simplement un artiste de son temps - contribue à lui conférer un visage humain, bien loin de la froideur des machines numériques. Ses travaux marquant les Data exsudent l’essence d’une esthétique du numérique et des réseaux.
  • Benoit Couty est un visionnaire. Il a créé dès 2018 le premier musée d’art digital en France : le Museum of Crypto Art (MoCA) dans le métavers ; univers 3D interactif d’Internet. Il est aussi le cofondateur de 0x4rt Consulting et de NFT Factory et le directeur artistique de New French Touch. En 2019, il commence à collectionner des NFTs. Convaincu de la naissance d’un grand mouvement dans l’histoire de l’Art, il œuvre à la promotion de la culture crypto, en tant que mouvement artistique devant être reconnu et étudié.
  • Brian Beccafico est un jeune collectionneur d’art et spécialiste des NFTs. Animé par une passion pour l’art et la technologie, il souhaite bâtir un projet entrepreneurial afin d’aider les parties prenantes du marché de l’Art en utilisant l'innovation technologique. En 2022, il a participé en tant que curateur indépendant au Menart (Middel east and nort african art), New French Touch sur SuperRare et Artists of Web 3 au Metaver. Il est désormais spécialiste NFT à Sotheby’s.

Politique et rayonnement culturel français dans le monde arabe

16h-17h | Auditorium (niveau -2)
Promouvoir et transmettre la culture française à travers le monde, est l’une des grandes missions du réseau de la diplomatie culturelle française. Partager une manière d’appréhender la vie, c’est se rapprocher d’autres cultures et unir les hommes autour d'une vision commune du monde. La France, qui possède l’un des plus larges réseaux de diplomatie culturelle au monde, jouit d’une aura et d’une influence certaine, notamment dans le monde arabe. Mais pourquoi un tel investissement, est-ce vraiment rentable ? Qu’est-ce que le soft-power français ? Est-ce grâce à ces politiques que la francophonie perdure et devient, comme le disait Jean Rouaud, « désormais déliée de son pacte avec la Nation, la langue française a de nouveau à proposer, vue d’Afrique, d’Asie ou des Caraïbes, de Chine ou d’Iran, d’Amérique du nord ou du Vietnam, son interprétation du monde, un monde sachant que sans récit il n’y a pas d’intelligence du monde.
Avec :

  • Karim Amellal est un écrivain, entrepreneur et haut fonctionnaire français d’origine algérienne. Auteur de plusieurs livres, enseignant à Sciences Po, il a notamment cofondé le  SAM NETWORK, une plateforme de ressources numériques pour le grand public. En 2018, il est chargé par le Premier ministre d’une mission de lutte contre la haine en ligne. En 2020, le président Emmanuel Macron le nomme ambassadeur, délégué interministériel à la Méditerranée. En 2021, il intègre la commission présidée par Benjamin Stora : “Mémoire et vérité sur la guerre d’Algérie”.
  • Véronique Rieffel est titulaire d’un doctorat de philosophie et d’un diplôme de management culturel obtenu à l’Institut d’Études Politiques. Elle est arabophone de longue date et a également appris l’arabe littéraire et l’islamologie à l’Institut des Langues Orientales. Véronique a travaillé dans différentes institutions culturelles comme le Centre culturel français d’Alexandrie, la Collection Lambert en Avignon, Lille 2004 : Capitale Européenne de la Culture, et la Cité de la Musique. Elle a également été tutrice à la Sorbonne, enseigné l’esthétique à la faculté d’art d’Alexandrie puis de Nîmes et a participé à la rédaction de nombreux catalogues d’expositions.
  • Sirine Abdelhedi est une personnalité engagée dans la promotion de l'art et de la culture. Elle a commencé sa carrière en tant que Conseillère Culturelle à l'Ambassade de l'État du Qatar à Paris. Elle a ensuite été élue Conseillère Mondiale pour l'Afrique et le Moyen-Orient au sein de l'International Society for Education through Art (InSEA), une ONG partenaire officielle de l'UNESCO, de 2018 à 2022. Elle est également commissaire de l'exposition "Thanaya : entre plis et chemins" de l'artiste Najah Zarbout au FRAC Corse dans le cadre de la Saison Africa2020 (Institut Français). Sirine Abdelhedi est une figure reconnue dans le monde de l'art et de la culture, qui œuvre avec passion pour promouvoir la diversité culturelle et artistique.
  • Thuy-Tien Vo est entrepreneure et la cofondatrice de Ox4rt, une entité qui diffuse de l'art cryptographique dans les instituts français dans le monde, et notamment dans les pays arabes. Elle a participé à plusieurs expositions et événements d'art numérique dans le monde, notamment en France, en Chine et au Moyen-Orient. En tant que co-fondatrice d'Ox4rt, elle vise à promouvoir la culture française à travers l'art numérique et à créer des ponts entre les cultures en utilisant la technologie blockchain pour garantir la sécurité et la propriété des œuvres d'art.

Créer à l'aide de l'intelligence artificielle (IA). Comment commencer, quels sont les outils ?      

17h - 18h | Auditorium (niveau -2)
L’intelligence artificielle (IA) est un outil incontournable présent sur tous les supports numériques intelligents, qui a notamment fait son apparition dans le domaine de la création digitale. Qu’est-ce que l’IA ? Dans quelle mesure interagissons-nous avec dans notre vie quotidienne ? Quels sont les défis et les opportunités associés à cette révolution ? Comment créer à l'aide de l'IA et en suivant quelles étapes ? Vous pourrez le découvrir dans cet atelier. Dans un premier temps, les participants en sauront plus sur ce que recouvre vraiment le terme IA. Ils identifieront les changements qu'amène l'IA dans notre société. Ils apprendront à démarrer dans la création à l'aide de l'IA, le fonctionnement d’un projet d'IA, les disciplines les plus utilisées (Machine Learning, Deep Learning) et découvriront les outils pour développer leurs compétences en matière de créativité grâce aux algorithmes.
Avec :

  • Obvious (Gauthier Vernier, Hugo Caselles-Dupré, Pierre Fautrel) est un collectif de chercheurs et d'artistes spécialisés dans l'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) pour la création artistique. Ils sont connus pour être à l'origine de la première œuvre d'art sur l'IA à passer par une grande maison de vente aux enchères. Le collectif s'engage à explorer les possibilités de création par l'IA et à promouvoir son utilisation de manière responsable et éthique dans le domaine de l'art, tout en développant de nouvelles méthodes de création et en sensibilisant le grand public aux enjeux liés à l'utilisation de cette technologie.
  • Gauthier Vernier est diplômé en économie et stratégie des affaires internationales (IESEG School of Management). Il s'intéresse aux nouvelles technologies et à leurs applications, en particulier pour la création artistique. Il s'investit également pour le développement d'une société durable. Gauthier est cofondateur de NFT Factory et d'Obvious. Obvious collabore actuellement avec l'Opéra National de Paris pour sa première collection NFT.
  • Hugo Caselles-Dupré est post-doctorant à l'ISIR (Sorbonne Université) où il étudie l'enseignabilité des agents autonomes. Hugo a obtenu un doctorat du laboratoire Flowers de l'ENSTA ParisTech et de l'INRIA. Le titre de sa thèse est "On the Role of Action and Machine Learning in Artificial Agent Perception" (Rôle de l'action et de l'apprentissage automatique dans la perception des agents artificiels). Il est également l’un des cofondateurs d'Obvious.
  • Pierre Fautrel a créé et dirigé un label de musique électronique, avant de co-fonder Obvious. Pierre et son collectif ont été mentionnés dans les médias français (Les Échos, France Info, France Culture, L'Obs, Le Monde, BFMTV ...) et internationaux (CNBC, CNN, Time, FT, The Telegraph ...). Pierre Fautrel a donné des présentations et des conférences pour de nombreuses entreprises et institutions : ADC Festival Hamburg, Ai Challenge Groningen, Echappée Volée, DMEXCO, Vivatech, Maddyness, Presans, Global Auction Summit by Invaluable, Open Innovation Forum Moscow, Royal College of Art, Icart, Esdes, Hiscox, Goethe Institute, Musée du Quai Branly, Huawei..
  • Charles Eth (charlesai.eth) est un artiste français spécialisé dans la réalisation de NFTs (jeton non fongible) grâce à l'intelligence artificielle (IA). Ses œuvres ont été exposées dans plusieurs galeries d'art en France et ont également été présentées lors de la première exposition européenne d'IA à Nice, qu'il a coorganisée avec la galerie Diapo. Avec son collectif d'artistes AI Infused Art, Charles a organisé une exposition physique 100% IA à Rome, dans la galerie Mecenate. Son travail a également été publié dans le magazine Beaux Arts 2022.

Ateliers

Atelier jeunesse NFT : Initiation à la création digitale sur des tablettes Samsung

11h - 13h | Salle du Haut Conseil (niveau 9) | Entrée libre sur réservation obligatoire, dans la limite des places disponibles | réservé aux enfants de 7 à 13 ans | 20 participants max.
Avec :

  • FelixFelixFelix est un artiste conceptuel. La projection visuelle, mais immatérielle, exige de l'architecte qu'il articule une multiplicité d'éléments pour que le résultat final soit plus grand que la somme de ses parties. Jouer avec les relations entre la forme et le contenu, le signifiant et le signifié, est au centre de son approche kaléidoscopique. Les spectateurs deviennent des explorateurs, car ils sont invités à embarquer pour un voyage au cours duquel ils découvriront de nouveaux détails, de nouveaux angles, de nouvelles couches à chaque étape. Son travail est un catalyseur de la surprise, des possibilités infinies et de l'envie de se perdre volontairement. Selon l'endroit où les yeux se posent, on se connecte au dessin de manière unique.
  • CrytpoClay est un artiste atypique qui a choisi les animations en argile pour mettre au monde sa première série NFTs ! Résultat, une galerie enfantine de 128 portraits, légèrement futuriste, aux faux airs des créations naïves du petit dernier en pâte à modeler ou des crypto-punks et de leurs célèbres attributs (boucle d’oreille, lunettes, moustache…). Une incroyable et sympathique collection NFTs faits-main qui sera révélée progressivement à partir de janvier 2023 : les Scratched ClayPunks !

Acheter, vendre et peut-être créer un NFT

14h - 15h | Salle du Haut Conseil (niveau 9) | Entrée libre sur réservation obligatoire, dans la limite des places disponibles |50 participants max.
Cet atelier s'adresse aux personnes souhaitant en savoir plus sur l'univers des NFTs (jetons non fongibles). Il vise à répondre aux nombreuses questions que soulève cette technologie : comment créer, vendre ou acheter des NFTs ? Toutes ces opérations sont rigoureusement codifiées et gérées avec soin par la blockchain. L'objectif est de permettre aux participants de comprendre et de maîtriser ces outils afin de pouvoir naviguer de manière efficace et sécurisée dans l'univers des NFTs. Grâce à l'intervention de DANAE.IO, un des leaders dans ce domaine en France, les participants apprendront à créer, vendre et acheter des NFTs, tout en comprenant comment ces opérations sont codifiées. Cet atelier est donc une opportunité unique de se familiariser avec un univers en constante évolution et de comprendre les enjeux et les opportunités qu'il offre.
Avec :

  • DANAE.IO (Rachel Chicheportiche, Loïc Imberti) est une plateforme NFTs dédiée aux galeries d'art et aux artistes numériques. Elle œuvre pour la promotion et l’unification des Beaux-arts et des NFTs. DANAE.IO.io est également un espace d'exposition en ligne. Il développe des environnements numériques immersifs afin d’explorer de nouvelles façons de découvrir l'art. DANAE.IO participe à la curation de l’exposition Métaculture et y présente des artistes incontournables du monde arabe. À travers la voix de sa présidente Rachel Chicheportiche, DANAE.IO développe des environnements immersifs en interne pour explorer de nouvelles possibilités et de nouvelles façons de vivre l'art.

Comment vivre différemment des évènements sportifs et culturels grâce aux expériences immersives ?

15h - 16h | Salle du Haut Conseil (niveau 9) | Entrée libre sur réservation obligatoire, dans la limite des places disponibles |50 participants max.
Vivre un match depuis le bord du terrain, être sur scène lors d’une représentation, le monde de la culture et du divertissement s’ouvre de plus en plus aux technologies immersives, vectrices de nouvelles expériences, générant de nouveaux défis et parfois des résistances. Dans ses travaux, Sophie Balcon Fourmaux s’intéresse aux expériences virtuelles : les relations que l’on tisse avec les autres par l’intermédiaire des technologies immersives. La présence, l’incarnation et les émotions sont des composantes essentielles à la réussite de l’expérience virtuelle. À l’occasion de cette conférence, Sophie Balcon Fourmaux explicitera quel type d’expérience la réalité virtuelle permet-elle de proposer aux visiteurs, quel est le bénéfice pour les visiteurs, sur quoi repose la réussite de ses expériences et leur ancrage, comment intégrer au mieux ces dispositifs dans les parcours de visite ?
Avec :

  • Ben Builder (Neal Robert, Quentin Tourbez, Adrien Mouginot) est un studio de création d'expériences immersives dans le métavers qui se spécialise dans la conception d'environnements virtuels, de jeux et de vidéos immersifs pour les entreprises de divers secteurs. Leur approche centrée sur le public vise à créer des expériences engageantes et personnalisées en utilisant les dernières technologies et techniques de narration. En plus de leur travail de création, Ben Builder anime des chroniques régulières sur l'avenir du métavers à la radio, offrant une source d'inspiration et de réflexion sur l'avenir de la réalité virtuelle et augmentée

Art digital : quels sont les grands courants ? Quels en sont les outils et comment les prendre en main ?

16h - 17h | Salle du Haut Conseil (niveau 9) | Entrée libre sur réservation obligatoire, dans la limite des places disponibles |50 participants max.
Venez découvrir les prémisses de l'art numérique ainsi que les évolutions de ce marché à l'ère des NFTs. Nous parlerons des différents courants artistiques qui se sont emparés des nouvelles technologies pour créer de nouvelles expressions afin que la 3D ou encore l'art génératif n'ait plus de secrets pour vous ! Nous décrypterons ensemble les opportunités offertes par la technologie NFT pour les artistes, les collectionneurs et les lieux de vie, et échangerons sur sa démocratisation auprès du grand public ainsi que sur la démocratisation de l'accès à l'art au sens large. Venez avec vos idées créatives !
Avec :

  • ArtPoint (Vienna Kim, Laurie Bonin) est un organisme qui a pour mission de mettre le public en contact avec les meilleurs artistes digitaux du monde par le biais d’expositions d'art digital et de NFTs dans des lieux largement fréquentés. Artpoint installe des écrans dans des hôtels ou des gares et fournit les œuvres qui y sont affichées. Artpoint a participé à la curation de Métaculture en proposant plusieurs artistes de grande qualité, notamment Nour Hage

Expérimenter et créer dans le métavers

17h - 18h | Salle du Haut Conseil (niveau 9)  Entrée libre sur réservation obligatoire, dans la limite des places disponibles |50 participants max.
Cet atelier proposera aux participants de découvrir comment le métavers peut être utilisé comme un outil innovant permettant de repenser les pratiques traditionnelles en urbanisme et en architecture. Animé par l'entreprise spécialisée Nabiya, cet atelier permettra aux participants de bénéficier de l'expertise et de l'expérience de cette entreprise et de découvrir les enjeux et les opportunités liés à l'utilisation du métavers en architecture. Cet atelier sera l'occasion idéale pour les participants de comprendre comment le métavers peut permettre à chacun de créer son environnement au sein d’un espace de réalité virtuelle.
Avec :

  • NABIYA (Sébastien Baldacchino, Marie Franville) est un studio créatif d'excellence, spécialisé dans les expériences immersives haut de gamme conçues pour les métavers. Il se distingue par des réalisations artistiques d'une qualité esthétique et émotionnelle reconnaissables. En combinant une direction artistique audacieuse et une maîtrise technique inscrite dans l'innovation, NABIYA accompagne les marques dans la transition du Web 2 au Web 3. Lauréat du prix Sandie 2022 du meilleur studio, NABIYA s'impose comme référence en matière d'expériences immersives premium, attirant un nombre record de visiteurs. Les projets incluent le Musée des Tissus & Arts Décoratifs, le musée de World of Women, Avenged Sevenfold, Spells of Genesis, Dogami, Cyberkongz...

Programme du dimanche 2 avril 2023

Tables rondes

Qu’est-ce que le Bitcoin et quelle est son utilité pour le grand public ?

10 h - 11 h | Auditorium (niveau -2)
Les cryptomonnaies sont des monnaies numériques décentralisées basées sur la technologie de la blockchain. Contrairement au dollar américain ou à l'euro, il n'y a pas d'autorité centrale qui contrôle et maintient leur valeur. Durant ces trois dernières années, l’ampleur totalement inattendue du phénomène Bitcoin n’a cessé de susciter de nouveaux débats. S’il existe maintenant plus de 19 000 cryptomonnaies différentes en circulation, la plus populaire demeure le Bitcoin. Qu’est-ce qui différencie le Bitcoin des autres cryptomonnaies ? Qu’est-ce qui explique son succès dans le monde ? La transparence transactionnelle permet-elle de rassurer les différentes parties prenantes, notamment dans les milieux caritatifs et des aides apportées aux réfugiés ? Quelles sont les initiatives pour réduire son empreinte écologique ?
Avec :

  • Philippe Herlin est reconnu pour ses contributions en tant que chercheur en finance, écrivain et entrepreneur. Titulaire d'un doctorat en économie du Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM), d'un DEA de Finance de Paris Dauphine et d'une maîtrise d'économétrie de Paris 10 Nanterre, il est membre du Club Finance HEC et chargé de cours au CNAM. En tant qu'économiste, Philippe Herlin s'inspire de trois sources principales : Benoît Mandelbrot, mathématicien français inventeur des fractales, Nassim Nicholas Taleb, promoteur de la théorie du Cygne Noir, et l'École autrichienne d'économie. Auteur de plusieurs ouvrages de référence sur la crise financière, Philippe Herlin se distingue par son approche innovante de l'économie.  En outre, il s'intéresse à l'or et aux monnaies complémentaires telles que les cryptomonnaies comme le Bitcoin, ce qui témoigne de son ouverture d'esprit envers les nouvelles technologies financières.
  • Nathalie Janson est professeur associé d’économie au sein du département Finance à NEOMA Business School. Elle a obtenu son Doctorat en Économie à l'Université Paris I-La Sorbonne en collaboration avec le programme ESSEC PhD. Elle enseigne les cours d'Économie /, Money and Banking and Fintech Regulation dans les programmes de formation initiale en English Track. Ses recherches portent sur les questions de politiques monétaires, de régulation bancaire, et sur les cryptomonnaies. Les résultats de ses recherches ont été publiés dans des revues académiques comme World Economy, Géoéconomie, Banque et Stratégie/Revue Banque. Elle est présente dans les médias depuis la crise grecque en 2015 et depuis 2019 particulièrement sur les questions liées aux cryptomonnaies.
  • Jean-Nicolas Hinard est un entrepreneur passionné par les nouvelles technologies et la blockchain. Il est le cofondateur de Wagmi Studio, une entreprise qui se concentre sur la création d’infrastructures basées sur la technologie NFT, ainsi que sur les applications financières décentralisées et les métavers. Il est un fin connaisseur des domaines du Web 3, de la cryptomonnaie et des métavers. Il a une connaissance approfondie de la technologie blockchain et de ses applications pour les industries créatives et financières. Jean-Nicolas Hinard est un pionnier dans le monde de la blockchain et continue de contribuer activement à son développement, en explorant de nouvelles façons de créer et de monétiser des contenus numériques.

Souveraineté monétaire : Comment le Bitcoin redistribue-t-il les cartes géopolitiques ?

11 h - 12 h | Auditorium (niveau -2)
En 2008 naissait le Bitcoin. Satochi Nakamoto créait un protocole informatique destiné à permettre l’échange de valeur sans tiers de confiance : une transaction sécurisée, sans autorité de contrôle. Porté par une philosophie libertarienne. Le(s) créateur(s) souhaitaient proposer une solution alternative aux banques ainsi qu’aux monnaies fiduciaires. Près de 15 ans après la publication du premier bloc de transaction, plusieurs États reconnaissent le Bitcoin comme monnaie légale. L’adoption de Bitcoin comme monnaie officielle marque son glissement de la catégorie des crypto-actifs vers le statut de « monnaie ». Géopolitique, économie, ressources énergétiques, environnement, les problématiques soulevées par cette évolution sont nombreuses. Qui et où sont les mineurs qui créent les nouveaux Bitcoin mis en circulation ? Quel est le poids environnemental du Bitcoin ? Quelles stratégies économiques pour les États qui décident d’adopter le Bitcoin comme monnaie légale ?
Vouloir comprendre les crypto-monnaies sans se poser la question de leur contexte serait une gageure. La révolution du Bitcoin a amené certaines banques centrales et institutions financières à étudier les conséquences économiques et géopolitiques de la large utilisation des monnaies numériques. Entre partisans et opposants à l'adoption du Bitcoin comme monnaie officielle, les politiques économiques des états évoquent le terme de « souveraineté », souvent accompagné de « géopolitique ». Comment le Bitcoin peut-il redistribuer les cartes géopolitiques dans le monde ?
Avec :

  • Richard Détente : Diplômé d’études supérieures en commerce et enseignant à l’université de Lyon, il lance sa chaîne YouTube en 2017 et cette dernière trouve très vite son public. Avec ses 156K abonnés, Grand Angle est une chaîne YouTube qui vulgarise les thèmes de la finance et de l’économie, en passant par les cryptomonnaies. Richard Détente aborde ces thématiques avec pédagogie afin que chacun puisse comprendre cette évolution technologique et, éventuellement, y investir.
  • Piece of est une agence d’accompagnement des artistes, galeries, musées et autres institutions dans leurs projets NFTs et Web 3, aussi bien sur le plan juridique, que technique et stratégique. Piece of a été créé par les deux avocats Matthieu Quiniou et Sydney Chiche-Attali.
  • Matthieu Quiniou est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris 8 (Laboratoire Paragraphe) et co-titulaire de la Chaire UNESCO ITEN (FMSH/Paris 8). Il est également avocat (cabinet Legal Brain) et cofondateur d’ATO service de création de NFTs intégrant des licences d’utilisation paramétrables. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles sur les questions de la blockchain et de l’intelligence artificielle. Ses recherches actuelles portent sur l’appréhension ethnographique des communautés du Web 3, sur l’appréhension par le droit de la création de rareté numérique avec les NFTs, sur les enjeux juridiques et techniques de l’identité numérique décentralisée, sur les enjeux juridiques et géopolitiques des crypto-actifs et des monnaies numériques de banques centrales et sur l’éthique et la normalisation technique de l’IA.
  • Sébastien Terguet mène des recherches en apprentissage automatique et intelligence artificielle. Il est spécialisé dans les domaines de l'apprentissage profond et de la reconnaissance de formes. Il travaille actuellement en tant que chercheur en recherche et développement à l'INRIA - LISN - TAU Team, où il développe des algorithmes de machine learning pour résoudre des problèmes complexes dans les domaines de la vision par ordinateur, de la reconnaissance d'images et de la reconnaissance vocale. Il possède une vaste expérience dans l'utilisation de Python, TensorFlow et d'autres technologies de pointe pour créer des modèles de machine learning efficaces et précis.
  • Yorick de Mombine est un auditeur public de haut niveau à la Cour des Comptes française. Né en 1975, il est diplômé en administration des affaires, philosophie, politique et administration publique. Il a été conseiller du Premier ministre français François Fillon de 2007 à 2010. Aujourd’hui, il est spécialisé dans les crypto-actifs et est devenu une figure de premier plan dans le domaine de la cryptomonnaie et de la blockchain. Il a publié de nombreux articles sur le sujet et est souvent invité à s’exprimer autour de thématiques relatives à la cryptomonnaie et au Bitcoin. Il est un expert reconnu dans son domaine et a une connaissance approfondie de l'impact des crypto-actifs sur les politiques économiques et monétaires.

Inventer de nouveaux systèmes de rémunération pour les artistes : quelles expérimentations ont cours grâce aux crypto-monnaies ?

11 h - 12 h | Auditorium (niveau -2)
Certains aspects du système monétaire international se sont radicalement transformés en un temps record pour pallier divers échecs économiques et financiers. Les transactions ont évolué en fonction de l’avancement technologique, qui a pu assurer un saut qualitatif, notamment en matière de cryptomonnaies. Les transactions ne sont pas stockées sur un ordinateur central (un serveur), mais enregistrées et mises à jour sur un réseau d’ordinateurs en P2P, sans l’intervention d’une autorité centrale. Cette décentralisation, à la fois dans les échanges d’informations, mais aussi dans le stockage de l’information et du réseau, fait de cette technologie l’une des plus sécurisées qui soit. La décentralisation des rapports aux systèmes monétaires incarne une transformation radicale pour le futur de l’économie mondiale.
Avec :

  • Marilou Thiébault est une artiste française. Elle est surtout connue pour sa série de sculptures intitulée "Moulures", qui a été créée en collaboration avec Elvire Bonduelle en 2011. L'ensemble de 11 sculptures de la série "Moulures" a été disposé sur le parvis du musée MAC VAL. Les sculptures ont été inspirées par les moulures de stuc qui décorent les plafonds des logements haussmanniens. Elles ont été agrandies à échelle humaine et sont indépendantes de l'architecture, ce qui leur permet de devenir des sculptures minimales et des objets de mobilier à expérimenter. Les formes des sculptures de "Moulures" épousent les formes d'un corps humain standard, assis confortablement. L'artiste propose de renverser le rapport d'autorité classique de l'œuvre sur le public en invitant les visiteurs du MAC VAL à s'asseoir sur les sculptures pour ne plus les contempler elles, mais leur environnement.
  • Neïl Beloufa vit et travaille à Paris. L'artiste franco-algérien a consacré la dernière décennie à une réflexion sur les enjeux de l'appréhension de la réalité et de sa représentation. Son champ artistique est vaste, allant du film à la sculpture en passant par l'installation, et son travail s'appuie sur son intérêt pour ce qui existe réellement et la manière dont on le perçoit. Neïl a tendance à dépeindre des sujets sans à priori moral, sans arrogance culturelle, sans sarcasme, mais plutôt avec humour. Il a réussi à capturer ce concept d'une manière qui a permis à son travail d’être au centre de plusieurs expositions et de figurer dans de nombreuses collections importantes.
  • EBB : est un studio de création artistique décentralisée qui se concentre sur l'art contemporain orienté vers la technologie, les expériences immersives et les expériences en ligne. Ils utilisent la technologie blockchain et la cryptomonnaie pour créer des œuvres d'art numériques innovantes et des expériences immersives interactives, tout en explorant les possibilités offertes par la décentralisation pour l'art et la culture. Le studio est composé d'artistes, de designers, de développeurs et d'experts en technologie qui travaillent ensemble pour créer des œuvres d'art uniques et des installations interactives. EBB est également engagé dans la recherche et l'expérimentation, cherchant constamment à repousser les limites de la technologie blockchain pour créer de nouvelles formes d'art et d'expérience.

Cinéma, édition et NFTs : Devenir sociétaire de ses histoires favorites

14 h - 15 h | Auditorium (niveau -2)
L'introduction des NFTs dans l'industrie cinématographique a considérablement changé la donne pour les producteurs et les cinéphiles. Certaines productions cinématographiques sont désormais entièrement financées par les NFTs, une nouveauté qui a non seulement surpris, mais aussi enthousiasmé les professionnels du cinéma. Pour mieux comprendre comment cela fonctionne, cet atelier est organisé autour des spécialistes français de ce cas d’usage afin d’échanger et d’informer les producteurs et les cinéphiles sur les avantages de l'utilisation des NFTs. En outre, ces ateliers se concentrent également sur la manière d'utiliser les NFTs pour augmenter les revenus et créer une expérience cinématographique encore plus enrichissante. Dans l'ensemble, les NFTs s'avèrent être un outil révolutionnaire dans l'industrie cinématographique et, avec les bons conseils, ils peuvent contribuer à améliorer la production cinématographique et fournir une nouvelle source de revenus pour toutes les parties concernées.
Avec :

  • Amine Boubrik est diplômé d'une école de commerce franco-marocaine et occupe le poste de PDG chez GOKADEN, une plateforme de divertissement décentralisée. Avant de se lancer dans l'espace web 3 en 2020, Amine a travaillé comme CMO pour des entreprises françaises prospères. En tant que créateur de contenu et entrepreneur, il s'est donné pour mission de promouvoir l'éthique web 3 dans l'industrie du divertissement en permettant aux fans et aux créateurs de s'opposer aux gardiens de l'information. Son amour pour la fantasy et la science-fiction l'inspire dans son travail au quotidien.
  • Henri Larmaraud, représentera Avant-Garde Avocats, un cabinet qui regroupe des avocats expérimentés, à la pointe des droits des industries culturelles et créatives, de  l’innovation et de l’ingénierie d’affaires et fiscale. Fondé par Ingrid-Mery Haziot, avocate pionnière du Web3 dans la création artistique. Cofondateur du réseau, Henri LARMARAUD, avocat expert des industries de la culture et des montages adaptés en droit des affaires, anime le débat sur NFT, cinéma et Édition.
  • Diversité du Cinéma Français (DCF) promeut dès maintenant des films populaires qui garantissent de grands succès d’audience et qui génèrent de réels profits. Via la plateforme open source, la DCF est à même de détecter de façon innovante la nouvelle génération des talents Français et de connaître en temps réel les véritables attentes du public. L'objectif est clair : Démocratiser l'accès au cinéma grâce au Web3. Grâce à une crypto-monnaie, le Klapcoin, la DCF a initié une première levée de fonds.  En moins d’une année, elle a reçu près de de 300 projets, produit un court-métrage déjà largement primé et vendu dans 15 pays, lancé le développement de deux longs métrages dont un qui rentrera en tournage à la fin de l’année  et un troisième se profile déjà. Et tout ça grâce  au grand public qui commence doucement à se familiariser avec le Web 3. l’ambition de la DCF maintenant est d’NFTiser toutes ses productions et de devenir pour les autres producteurs de film un passage obligé pour NFTiser leurs propres productions.
  • Sarah Lelouch est une femme entrepreneur et enfant de la balle. À 26 ans, elle met un terme à sa carrière de journaliste et de présentatrice d’émission télévisées. Fédérant les publics en démocratisant ses sujets, elle a promu la diversité des origines, des personnalités, des genres à travers ses émissions. Maintenant, c’est sa passion du cinéma qui l’emporte avec cette envie féroce : produire de bons films. Pour elle le public a toujours raison, pour comprendre ce qu’il veut voir, elle a décidé de lui demander son avis avant de commencer à fabriquer ses films. Elle a créé en 2021 La DCF, la Diversité du Cinéma Français, une société de production volontairement différente qui : Finance vraiment le développement (de l’idée au scénario) ; Permet à tous les créateurs de tenter leur chance en déposant leur projet sur la plateforme gratuite mise à leur disposition en open source.

Protéger et léguer son patrimoine digital dans un monde décentralisé ?  

15 h - 16 h | Auditorium (niveau -2)
Conserver et protéger son patrimoine digital dans un monde décentralisé est un enjeu de plus en plus important pour les artistes et les professionnels du monde de l'art. L'artiste souhaite sauvegarder son œuvre et sa propriété artistique, notamment dans le champ digital. Une fois créé, le patrimoine digital a besoin d'être sécurisé, parfois légué. Quels sont les moyens technologiques disponibles aujourd'hui ? Cet atelier donnera les outils et les connaissances nécessaires pour mettre en place une stratégie de protection adaptée aux besoins des artistes et à leur situation. Il leur permettra de réfléchir à la manière de léguer leur patrimoine digital de façon sécurisée. L'atelier sera animé par les experts de Piece Of et Ternoa, deux entreprises spécialisées dans la protection et la gestion du patrimoine digital.
Avec :

  • Piece of est une agence d’accompagnement des artistes, galeries, musées et autres institutions dans leurs projets NFTs et Web 3, aussi bien sur le plan juridique, que technique et stratégique. Piece of a été créé par les deux avocats Matthieu Quiniou et Sydney Chiche-Attali.
    Matthieu Quiniou est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris 8 (Laboratoire Paragraphe) et co-titulaire de la Chaire UNESCO ITEN (FMSH/Paris 8). Il est également avocat (cabinet Legal Brain) et cofondateur d’ATO service de création de NFTs intégrant des licences d’utilisation paramétrables. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages et articles sur les questions de la blockchain et de l’intelligence artificielle. Ses recherches actuelles portent sur l’appréhension ethnographique des communautés du Web 3, sur l’appréhension par le droit de la création de rareté numérique avec les NFTs, sur les enjeux juridiques et techniques de l’identité numérique décentralisée, sur les enjeux juridiques et géopolitiques des crypto-actifs et des monnaies numériques de banques centrales et sur l’éthique et la normalisation technique de l’IA.
  • Ternoa est une infrastructure qui vise à accélérer le développement du Web 3 en rendant les NFTs de nouvelle génération faciles à construire sur sa blockchain. Créer des NFTs et construire des applications sur la plupart des blockchains est complexe. L'écosystème Ternoa facilite l'adoption des NFTs en donnant aux développeurs une batterie technologique complète et un accès aux financements indépendants. Le fonctionnement est conçu pour briser les barrières et permettre aux passionnés du Web 3 et aux entrepreneurs de gagner du temps et de l'argent. Par le biais d'un guide, Ternoa a développé une gamme d'outils pour initier et orienter les utilisateurs dans la construction de NFTs.
    Clément Tequi est le cofondateur de Ternoa, un projet de gestion des données numériques basé sur la blockchain. Ternoa développe une infrastructure décentralisée qui permet aux utilisateurs d'acheter des espaces de stockage sécurisés, garantissant la confidentialité et l'anonymat de leurs données. Cette technologie offre aux utilisateurs la possibilité de stocker et de transmettre leurs données personnelles en toute sécurité, et aux entreprises et gouvernements, de rester maîtres de leurs données. Clément Téqui est un entrepreneur visionnaire et un expert en technologie blockchain, qui dirige ce projet ambitieux pour offrir aux utilisateurs une gestion plus sûre et plus transparente de leurs données.

Rencontre avec les artistes digitaux du monde arabe

16 h - 17 h | Auditorium (niveau -2)
Le monde arabe fait des vagues sur la scène artistique internationale avec ses artistes numériques et ses créateurs de NFTs disruptifs et modernes, en témoigne le nombre croissant d'événements et d'expositions présentant l'art numérique dans la région de la péninsule arabique et au-delà. L'objectif de cet atelier est de créer un moment d’échange et de découverte permettant à ces artistes numériques de se faire connaître et d'entrer en contact avec d'autres créateurs partageant les mêmes pratiques et s’intéressant aux mêmes recherches artistiques. Cela permettra de favoriser l’échange et la rencontre avec le public de l’Institut du monde arabe. En outre, cela contribuera à stimuler la créativité, à promouvoir la production d'un art et d'un contenu numériques plus innovants dans le monde arabe.
Avec :

  • Marina Madras est une artiste transdisciplinaire d’origine libanaise née en 1992. Elle vit et travaille à Paris. Elle vise, à travers son œuvre, un travail à long terme qui s’anime autour d’un désir de recherche organique sur la société et ce qui nous constitue en tant qu’Humains. C’est une approche qui oscille entre l’individuel et le collectif, ses grandes thématiques tournent autour des concepts de la Mémoire, du Temps et du Cosmos.
  • Amélie Hadouchi est une artiste canadienne d'origine algérienne. Amelia a été initiée au monde de l'art dès son plus jeune âge. Depuis son exposition à Art Basel 2015, et grâce à sa forte présence sur les médias sociaux, l'artiste peut s'enorgueillir de compter parmi les collectionneurs de ses œuvres un certain nombre de personnalités publiques. Grâce à ses plateformes médiatiques, plusieurs collaborations ont vu le jour avec des entreprises de renom telles que Volvo, Daniel Wellington, Marc Jacobs et New Balance, entre autres.

Quelles expériences peut-on vivre au sein d’un métavers ? Comment y créer son environnement ?

17 h - 18 h | Auditorium (niveau -2)
Des spécialistes des technologies immersives - Réalité virtuelle, réalité augmentée, métavers -  présenteront la façon dont les métavers peuvent être utilisés pour créer de nouvelles expériences en ligne, pour l'apprentissage et la collaboration. Il sera question des défis et des opportunités liés à l'utilisation des métavers dans différents domaines, tels que l'éducation, le divertissement et l'entreprise. Le développement de ces nouvelles technologies est aussi l’opportunité pour la France de devenir un acteur de premier plan dans le domaine des métavers et de la technologie immersive en général. En effet, avec un solide écosystème de start-ups innovantes et un engagement fort pour la recherche et l'innovation, la France est bien positionnée pour porter de grands projets technologiques dans ce domaine en plein essor.
Avec :

  • Clément Etienne est Head of Publishing chez The Sandbox, une entreprise spécialisée dans la création d'un monde virtuel en 3D basé sur la blockchain Ethereum. Avec une solide expérience dans l'industrie des jeux vidéo, Clément apporte une expertise en matière de développement de jeux, de stratégie de lancement et de gestion de communauté à The Sandbox. Il est responsable de la planification et de l'exécution de la stratégie de publication du studio, en travaillant en étroite collaboration avec les développeurs pour assurer la qualité des jeux. Clément est également un professionnel écouté dans les industries des jeux vidéos et de la blockchain, partageant son expertise sur l'avenir des jeux en ligne décentralisés.
  • Mathieu Cervety est le Director, Ecosystem Partnerships chez The Sandbox, une entreprise spécialisée dans la création d'un monde virtuel en 3D basé sur la blockchain Ethereum. Fort de plus de dix ans d'expérience dans le développement de partenariats et dans l'écologie des écosystèmes numériques, chez Google et YouTube notamment, Mathieu apporte une expertise en matière de développement de partenariats stratégiques, de marketing et de communication à The Sandbox. Il travaille en étroite collaboration avec les équipes de développement pour s'assurer que les partenariats et les intégrations de produits sont cohérents avec la vision du studio.
  • Bertrand Levy est un pionnier du numérique qui travaille dans l'industrie musicale depuis plus de 15 ans, dont plus de 10 ans chez Universal Music Group en tant que Global Vice President. Il est actuellement responsable des partenariats mondiaux chez The Sandbox, l'un des principaux métavers au monde. Avec une solide expérience dans l'industrie de la musique et du numérique, Bertrand est un expert en matière de développement de partenariats stratégiques, de marketing et de communication. Il travaille en étroite collaboration avec les équipes de développement de The Sandbox pour s'assurer que les partenariats et les intégrations de produits sont cohérents avec la vision du studio. En somme, Bertrand Levy est un leader expérimenté et un expert en partenariats stratégiques qui apporte une expertise précieuse à The Sandbox alors qu'ils continuent à innover et à repousser les limites du métavers.

Ateliers

Mon innovation Web 3 en 180 secondes et questions-réponses avec les publics de Métaculture

10h - 11h | Salle du Haut Conseil (niveau 9) | Entrée libre sur réservation obligatoire, dans la limite des places disponibles |50 participants max.
L'atelier « Mon activité professionnelle en 180 secondes » est une session qui permet aux professionnels du Web 3 de présenter leur travail à un auditoire profane en seulement trois minutes. Les participants auront l'opportunité de découvrir des projets innovants dans des domaines tels que les applications décentralisées, les services financiers et les plateformes de jeux. Les fondateurs de ces start-ups expliqueront les principes de la blockchain et comment leurs entreprises utilisent cette technologie pour créer des solutions novatrices. Cet atelier sera une occasion pour les professionnels de présenter leur travail de manière concise et accessible, et pour le public de découvrir les dernières tendances et innovations que porte le tissu entrepreneurial français dans le domaine du Web 3.

Rencontre avec les artistes de l'exposition Métaculture

11h - 12h | Salle du Haut Conseil (niveau 9) | Entrée libre sur réservation obligatoire, dans la limite des places disponibles |50 participants max.
Le monde arabe fait des vagues sur la scène artistique internationale avec ses artistes numériques et ses créateurs de NFTs disruptifs et modernes, en témoigne le nombre croissant d'événements et d'expositions présentant l'art numérique dans la région de la péninsule arabique et au-delà. L'objectif de cet atelier est de créer un moment d’échange et de découverte permettant à ces artistes numériques de se faire connaître et d'entrer en contact avec d'autres créateurs partageant les mêmes pratiques et s’intéressant aux mêmes recherches artistiques. Cela permettra de favoriser l’échange et la rencontre avec le public de l’Institut du monde arabe. En outre, cela contribuera à stimuler la créativité, à promouvoir la production d'un art et d'un contenu numériques plus innovants dans le monde arabe.
Avec :

  • Le panel « NFT & le monde arabe » rassemble des artistes originaires du monde arabe qui ont participé à l'exposition NFT. Les panélistes partageront leur expérience de la création d'œuvres d'art numériques et de leur transformation en NFT. Ils discuteront également de l'impact de la technologie blockchain sur le marché de l'art et de la façon dont les artistes peuvent utiliser les NFT pour protéger leurs créations et leur propriété intellectuelle. Le panel offrira une perspective unique sur la fusion de la culture arabe et de la technologie blockchain dans l'art numérique, et permettra aux participants d'en apprendre davantage sur les possibilités et les défis de la création digitale contemporaine.

Qu’est-ce qu’un NFT musical ? Découvrir, collectionner et partager

12h - 13h | Salle du Haut Conseil (niveau 9) | Entrée libre sur réservation obligatoire, dans la limite des places disponibles |50 participants max.
90% des artistes présents sur les plateformes de streaming musical gagnent moins de 100 $ par an. À l’heure où le streaming domine l’industrie musicale, au grand dam des petits artistes, des start-up françaises proposent à ces derniers de vendre leurs œuvres sous la forme de NFTs, des certificats de propriété inscrits sur un réseau informatique. Un support encore peu utilisé, mais qui offre de meilleures perspectives de rémunération. Un grand nombre de musiciens et chanteurs arrivent à vendre leur musique sous la forme de NFTs. La crise du disque a conduit à ce nouveau moyen de commercialisation du produit musical. Plusieurs plateformes assurent ces opérations de mise en marché, comme Atlanticus Music et Pianity. Cet atelier permettra au public de découvrir une nouvelle manière de soutenir un artiste émergent et de faire partie d’une communauté en investissant dans son premier album. Les artistes pourront également en savoir plus sur ce moyen de mieux vivre de leur art.
Avec :

  • Pianity est une plateforme de musiques NFT regroupant des musiciens et une communauté mus par une seule et unique passion, la musique. On y pratique plusieurs activités : création, vente, achat et collection de chansons en édition limitées et certifiées par la technologie blockchain. Grâce à Pianity, la musique promet de meilleurs revenus pour les artistes et aussi un objet de collection pour les amateurs de musique NFT.
  • Simon de Kinkelin

Qu’en est-il de l’éthique et de la morale dans le métavers ?

14h - 15h | Salle du Haut Conseil (niveau 9) | Entrée libre sur réservation obligatoire, dans la limite des places disponibles |50 participants max.
Les univers virtuels constituent l’expression renouvelée de la manière de se présenter de manière virtuelle (avatars, habillement, etc.), de créer et d’interagir. Ces nouveaux mondes suscitent fantasmes, espoirs et défiance. Ils cristallisent les craintes de voir l’humain annihilé par sa machine, alimentent les projections où les mondes virtuels ont vocation à se substituer à la réalité. Outre les usages de divertissements et d’interactions sociales, la réalité virtuelle est utilisée comme objet d’étude prometteur à des fins thérapeutiques. Création, émotions, religion, il convient de s’interroger sur la place que peuvent prendre des thèmes centraux de nos sociétés dans ce nouvel espace. Quels que soient les usages retenus ou les sujets abordés, l’éthique prend une place importante afin d’analyser les contours de métavers vertueux, respectueux et inclusifs.
Avec :

  • Paris Shanghaï studio : Le studio a développé une communauté en ligne dynamique où les participants peuvent partager leurs expériences, obtenir des conseils et se connecter avec d'autres personnes qui traversent des situations délicates. Cette communauté virtuelle de soutien est un élément important du programme global de soutien de la santé mentale offert par le studio. En somme, le studio est dédié à la promotion de la santé mentale en utilisant les technologies innovantes du métavers pour offrir des services de soutien de haute qualité et des expériences virtuelles immersives qui ont un impact positif sur la vie des participants.

Faire ses premiers pas dans le métavers

15h - 16h | Salle du Haut Conseil (niveau 9) | Entrée libre sur réservation obligatoire, dans la limite des places disponibles |50 participants max.
Le terme de métavers est souvent utilisé pour désigner une version d’Internet, où des espaces virtuels sont partagés par les utilisateurs via des interactions en 3D. Mais comment l’utiliser ? À l’aide de quels moyens ? Cet atelier vise à aider les participants à comprendre et à utiliser le métavers, un univers virtuel en 3D où les utilisateurs peuvent partager des espaces et interagir entre eux. Le métavers est un domaine en constante évolution et peut être difficile à appréhender pour ceux qui le découvrent seulement. Cet atelier leur donnera les moyens de faire leurs premiers pas dans cet univers virtuel et de comprendre et expérimenter les différentes possibilités qu’offrent ses nouveaux mondes de réalité virtuelle.
Avec :

The Sandbox : Fondée par Arthur Madrid et Sébastien Borget, The Sandbox est une plateforme de jeux et l'un des métavers les plus populaires au monde. Elle permet à ses utilisateurs de créer un monde virtuel en utilisant des jetons non fongibles (NFT). En tant qu'écosystème de jeux, elle permet aux utilisateurs de créer, partager et monétiser n'importe quel actif ou expérience de jeux dans le monde. La plateforme offre des centaines d'expériences immersives, et la communauté continue de proposer de nouvelles idées. De par sa popularité et ses fonctionnalités innovantes, The Sandbox est l'un des métavers les plus prometteurs de l'écosystème.

Exploration des technologies blockchain et croissance des startups dans l'univers Web3 : maîtriser les bases

16h - 17h | Salle du Haut Conseil (niveau 9) | Entrée libre sur réservation obligatoire, dans la limite des places disponibles |50 participants max.
Rejoignez l'atelier passionnant organisé par Pyratz Lab Studio, explorant diverses thématiques telles que Tezos, Smart Contracts, Ethereum, Polygon, Finance, Startups, Entrepreneuriat, Croissance, Web3, NFT, Blockchain, Marketing et Hackathon. Cet atelier multidisciplinaire offre une expérience d'apprentissage immersive pour les participants désireux de découvrir et approfondir leurs connaissances dans ces domaines en pleine expansion. Guidés par des experts, les participants seront initiés aux meilleures pratiques et innovations, favorisant l'émergence de projets et collaborations prometteurs. Inscrivez-vous dès maintenant pour cette opportunité unique !
Avec :

  • Pyratz Lab est un studio de développement technologique blockchain qui se consacre à la création de solutions innovantes pour l'industrie de la blockchain. En tant que pépinière de start-up, Pyratz Labs encourage la collaboration et le travail d'équipe pour créer un impact global et à long terme. La vision de Pyratz Labs est de permettre l'adoption massive de la technologie blockchain et de créer une économie plus juste et équitable pour tous. Les membres de l'équipe Pyratz sont des passionnés de la blockchain et des experts en développement de logiciels, sécurité, cryptographie et économie, travaillant ensemble pour créer des solutions novatrices pour le secteur.

Web 3 et anticonformiste : Rencontre et échange avec les artistes

17h - 18h | Salle du Haut Conseil (niveau 9) | Entrée libre sur réservation obligatoire, dans la limite des places disponibles |50 participants max.
Le développement de la musique électronique et l'espace cryptographique incarnent tous deux l'anticonformisme, la décentralisation, la confidentialité des données et la liberté sans restriction. La musique électronique a débuté comme forme d'expression alternative qui n'était pas entravée par les normes et règles traditionnelles. L'espace cryptographique a été très similaire dans son approche et reste une excellente plateforme pour discuter des défis de la centralisation où les anticonformistes échangent, prospèrent et s'expriment. Ces deux mondes se côtoient de manière très étroite et les porosités sont grandes, en témoignent ses acteurs qui ne s’interdisent pas d’explorer des pratiques de créations dans les deux espaces.
Avec :

  • Raverse (Chac MacGill) : au début des années 90, Raverse était la seule équipe de vidéastes autorisée à filmer ce qui se passait dans les soirées RAVE à travers l'Europe. Ils ont conservé toutes ces précieuses archives pendant trente ans et les ont numérisées bande après bande. Estimant qu'il est temps de partager ces biens historiques, ils espèrent que leurs archives serviront à créer un lien entre les générations.
  • Urbandrone : L'architecte et artiste médiatique Zaki Jawhari, plus connu sous le nom d'URBANDRONE, mène depuis 2007 des recherches sur la perception sensible de l'espace. Son approche expérimentale explore la complexité du monde où les limites entre l'espace virtuel et l'espace physique deviennent floues. Il a commencé sa carrière artistique en se produisant en direct pour des festivals de musique électronique et en produisant des expériences numériques interactives avec des esclaves numériques. Il se consacre à une carrière depuis 2014.

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