Libye, Anatomie d’un crime

de Cécile Allegra

8 octobre 2018
20h00

Dans les conflits contemporains, un crime, silencieux, ne cesse de croître. En Libye, il a trouvé son terrain d’expression idéal. Pour la première fois, victimes et militants osent dénoncer le viol des hommes comme arme de guerre, afin que justice soit rendue…

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Cinétévé

France, documentaire, 2018, 70’

Image : Thomas Brémond
Montage : Fabrice Salinié
Musique originale : Mathias Duplessy
Commentaire dit par : Cécile Allegra

Production : Cinétévé, ARTE France

Synopsis

Yasine, Nazir et Ahmed fuient leur terre natale, la Libye. Ils errent comme des fantômes dans la ville de Tunis, portant en eux un lourd secret. Leur chemin croise celui d’une poignée d’enquêteurs, des résistants libyens exilés en Tunisie. Solidaires, obstinés, Emad et Ramadan suivent la trace de ces hommes blessés pour collecter et rassembler une parole fragile.

Mis bout à bout, les témoignages recueillis dessinent les contours d’un crime sans précédents : le viol systématique et massif des hommes libyens depuis la Révolution.

Un indicible crime que l’histoire tente encore d’effacer.

Biographie

Née à Rome, en Italie, Cécile Allegra fait des études de sciences politiques et de philosophie avant de s’orienter vers la réalisation de films documentaires. Depuis 15 ans, elle travaille comme documentariste et reporter à travers le monde. Ses films ont été diffusés principalement sur Arte et France Télévision.

Elle réalise de nombreux documentaires : Haïti, la blessure de l’âme avec Raoul Seigneur (2011), La Brigade (2012), Une enfance au travail (2013), Voyage en Barbarie avec Delphine Deloget (2014), Électricité, le montant de la facture avec Patrick Dedole (2015)

En 2016, elle réalise Le Pacte avec Mario Amura et publie un ouvrage, Le Salaire des enfants. En 2017, elle est lauréate de l’atelier Scénario dirigé par Jacques Akchoti, à la Fémis.

Par ailleurs, depuis 2011, elle est membre bénévole de l’association Il Tappeto d’Iqbal (Naples), qui monte des pièces de théâtre jouées par des enfants des rues. Et depuis 2016, elle est présidente de l’association Limbo qui apporte son soutien aux survivants de camps de torture.

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