Cinéma
Dans le cadre de l'exposition « Ce que la Palestine apporte au monde »

La Petite Lanterne

de Mario Rizzi
  • 28 mai 2023
  • 16h
La Petite Lanterne

Au cœur de camps palestiniens libanais, le réalisateur italien Mario Rizzi suit le travail passionnant d’Anni Høver Kanafani dans des jardins d’enfants dédiés à l’éducation et à l’art...

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DR
En partenariat avec le Festival Ciné-Palestine

 

Italie/Pays-Bas/Turquie/Finlande, documentaire, 2019, 60’

Image : Mario Rizzi
Montage : Marco Rizzo
Son : Francesca Genevois, Paolo Segat

Producteur : Mario Rizzi, Centro per l’Arte Contemporanea Luigi Pecci

 

Synopsis

Au cœur de camps palestiniens libanais, le réalisateur italien Mario Rizzi suit le travail passionnant d’Anni Høver Kanafani dans des jardins d’enfants dédiés à l’éducation et à l’art. Anni a désormais 85 ans et c’est avec une grande modestie qu’elle partage cette histoire, son histoire, qui l’a menée à la création de ces écoles, véritable lumière d’espoir pour les enfants prisonniers des camps. Danoise d’origine, c’est son amour pour l’écrivain Ghassan Kanafi qui la pousse à s’installer au Liban et à s’engager pour la cause palestinienne. Le film mêle son témoignage à la vie quotidienne dans les jardins d’enfants et à la représentation d’une pièce de théâtre montée par les enfants, écrite par Ghassan Kanafani pour sa nièce Lamis.

La caméra de Rizzi se fond dans le décor en dévoilant le pouvoir social de cette structure, l’amour et le calme qu’elle procure : c’est une autre manière d’aborder le conflit, une vision qui met en avant des initiatives remplies d’espoir bien que locales et rares. La Petite Lanterne, c’est la clé du spectacle, mais c’est avant tout ces jardins d’enfants et le combat silencieux qu’ils mènent. C’est avant tout Anni Høver Kanafani, une figure féminine époustouflante capable, par un seul silence final, d’évoquer l’horreur de la situation et la nécessité d’agir.

Heinrich Völkel

Biographie

Né en Italie en 1962, Mario Rizzi est un artiste et cinéaste basé à Berlin. Au cours des 25 dernières années, ses films et photographies ont principalement traité le Moyen-Orient et le thème de la migration. Ses œuvres ont été exposées dans des institutions artistiques et des festivals de cinéma, notamment la Berlinische Galerie, Berlin ; Centre d’art contemporain Pecci, Prato ; Badischer Kunstverein, Karlsruhe ; Musée MAXXI, Rome ; MoMA PS1, New York ; Van Abbemuseum, Eindhove ; Tate Modern, Londres ; Musée MART, Rovereto ; Manifesta, Helsinki ; EVA ; Biennales d’art contemporain de Taipei, Göteborg, Istanbul, Sharjah et Sydney. Ses films ont été sélectionnés au Festival Ciné-Palestine, Paris (2022), le Festival du film de Berlin (2008 et 2013), le Festival du film d’Ankara (2015 et 2016) et le Festival du film de Dubaï (2013). En 2018, Rizzi a remporté le prix du Conseil italien après avoir été nommé par cinq institutions artistiques internationales ; en 2005, il remporte le prix du meilleur artiste à la Biennale d’art contemporain de Sharjah ; en 2002, il participe aux Internationales Atelierprogramm Kuenstlerhaus Bethanien à Berlin. Son travail est exposé dans des collections publiques, notamment au MAXXI Museum de Rome et au Museum of Modern Art (MoMA) de New York.

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