
Elle est aujourd’hui l’une des valeurs sûres de la chanson kabyle. Sourire angélique, voix puissante et chaude, alliée à une forte présence sur scène, elle incarne une nouvelle génération d’artistes. Sihem est non-voyante et autodidacte.
Née en 1980 à Tizi-Ouzou, elle est la fille, de Rachid Stiti, auteur-compositeur-interprète connu, disparu en janvier 2006. A partir de 1995, elle fait ses premières armes, comme tant d’autres avant elle, en animant des fêtes de mariages, affinant ainsi son talent, expérimentant ses titres et créant un univers singulier.
En 1996, Sihem est invitée à Sabahiyet, l’une des plus grande émissions musicales de la télévision nationale algérienne (ENTV) ; elle y interprète Tfiyi Afous (tiens-moi la main), issu de son premier album qui la fera découvrir auprès du grand public.
En 1999, elle sort Ayagur (la lune), où elle évoque différents problèmes de société, le mal-être et le désespoir de la jeunesse algérienne, et obtient un large succès.
L’an 2005 marque un tournant dans sa vie. Lors d’une émission sur Berbère TV, elle sera remarquée par le label Akfadou Production, qui donnera une nouvelle impulsion à sa carrière.