
En 2003, lorsque le groupe sort son premier album, le public est au rendez-vous, autour de deux titres, tout particulièrement : Bienvenue à Casa et Hayha Music. Le succès se confirme avec les premiers concerts au Festival L’Boulevard de Casablanca et au Festival Gnaoua d’Essaouira.
Hoba Hoba Spirit est désigné comme leader de la nouvelle scène marocaine. En effet, si Le Journal Hebdomadaire parle de « révélation », la presse étrangère n’est pas moins élogieuse : les Inrockuptibles lui consacre deux pages, évoquant «Les Ramones de Casablanca », et la chaine Arte l’encense dans Tracks, une émission dédiée aux « formes d’art émergentes ».
Ce qui est perçu, alors, comme un feu de paille va continuer à brûler, longtemps. La discographie est déjà bien fournie : Hoba Hoba Spirit (2003) ; Blad Skyzo (2005) ; Trabando (2007) ; El Gouddam (2008) ; Nefs & Niya (2010) ; Kalakhnikov (2013). Plus de 400 concerts, au Maroc et à l’étranger : en France (Marmande, Lyon, Cahors, Marseille et Paris) ; en Belgique (Anvers et Bruxelles), en Espagne (Madrid, Barcelone, Tarifa), en Suisse (Nyon et Genève), au Danemark (Roskilde), ainsi qu’en Tunisie, en Algérie, au Mali ou au Niger.
Entre-temps, il a fait deux apparitions au cinéma : dans Il était une fois dans l’Oued, de Djamel Bensalah et Kan ya makan de Saïd C. Naciri. La musique du groupe a également été utilisée pour le film de Faouzi Bensaïdi, Eath for sale, présenté au festival de Cannes 2012, ainsi que dans Le Chant des tortues de Jawad Ghali. En 2011, le documentaire Next music station Morocco, qui réserve une grande part à la production du groupe, a obtenu le prix du meilleur documentaire musical espagnol. Enfin, Hoba Hoba Spirit fait partie des cinquante groupes qui façonnent la culture du Moyen-Orient selon le Huffington Post.
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