
Romancier, nouvelliste et essayiste, professeur de littérature, Mohammed Berrada est une figure tutélaire des lettres et de la culture marocaine moderne. Il a été de toutes les aventures et de tous les débats qui ont agité la scène culturelle marocaine. Au delà, et par sa familiarité avec l’Occident et l’Orient, notamment l’Egypte, la Syrie, le Liban, il reste un témoin privilégié des mutations ayant affecté ces espaces. Les thèmes centraux de son œuvre, traduite dans plusieurs langues, sont la mémoire, les différentes interprétations que l’on donne aux souvenirs, et la recherche du sens de la vie. En 1993 il publie Le Jeu de l’Oublie aux éditions Actes du Sud (précédemment publié en Arabe aux éditions Eddif), roman semi-autobiographique qui relate la vie d’un intellectuel, de l’enfance à l’âge adulte, dans le Maroc des années de plomb. Plus récemment, ont été publiées les œuvres Comme un été qui ne reviendra pas (éd. Actes Sud, 2001) et Vies voisines (éd. Actes Sud, 2013).
Avec :
Youssef Fadel, écrivain, auteur notamment de Haschisch (éd. Afrique Orient, 2013);
Mohamed Dahi, professeur et critique littéraire ;
Fouad Laroui, écrivain, auteur entre autres de Les Tribulations du Dernier Sijilmassi (éd. Julliard, 2014);
Habib Selmi, écrivain, auteur entre autres de Souriez, vous êtes en Tunisie! (éd. Actes Sud, 2013)
Nadine Descendre, écrivain et critique d'art;
Abdelahad Sebti, historien, professeur à la faculté des lettres et sciences humaines de Rabat.
Débat animé par Salim Jay, écrivain, critique littéraire, auteur de nombreux ouvrages dont Dictionnaire des écrivains marocains (Eddif La Croisée des Chemins, 2005). Son dernier ouvrage, Merci Roland Toport, est parut aux éditions Fayard en 2014.