Terminé
19 avril 2012

Littérature et possibilités de résistance

A l’occasion du cinquantième anniversaire de l’Indépendance algérienne, cette séance sera un moment privilégiée pour réfléchir et débattre autour des notions de révolte, de désobéissance et de résistance, inhérentes à la pratique littéraire.

Au tournant des années cinquante, l’identité algérienne contemporaine était, dans une certaine mesure, tributaire du traumatisme colonial. Alors que les leaders politiques peinaient à dessiner les contours d’un horizon d’espérance, les écrivains, par leurs œuvres, ont su réinventer une histoire nationale emprunte d’humanisme, de liberté et d’universalité. Le roman Nedjma de Kateb Yacine en est, à cet égard, un exemple flagrant.

Au cœur de cette démarche : la résistance par le pouvoir de l’écriture. Comment, un demi-siècle plus tard, comprendre cet engagement ?

Avec : Aziz Chouaki, dramaturge et romancier, il est l’auteur d’une œuvre abondante, cynique et tendre à la fois, sur l’état du monde contemporain. Sa pièce Zoltan a dernièrement été jouée au Théâtre Nanterre-Amandiers.

Tassadit Imache, romancière, est l’auteure de plusieurs romans parmi lesquels Des Nouvelles de Kora, Presque un frère, Je veux rentrer, Le Dromadaire de Bonaparte. Romans parus aux Editions Actes Sud qui ont pour fil directeur la quête identitaire.

Mabrouck Rachedi, romancier ; après "La petite Malika" (éditions Lattès, 2010, co-écrit avec Habiba Mahany), son dernier livre s’intitule Le petit Malik.

Yahia Belaskri, est journaliste et écrivain. Auteur d’essais et de nouvelles, son dernier roman, si tu cherches la pluie, elle vient d’en haut, a été couronné par le prix Etonnants Voyageurs.

Animé par : Kaoutar Harchi, romancière et enseignante, spécialiste des rapports art/société, son dernier roman, L’Ampleur du saccage, est paru aux éditions Actes-Sud et a été récompensé par plusieurs prix