
Ammar Abd Rabbo, photographe franco-syrien organise une séance «marathon» de portraits photo dans le fumoir à laquelle le panorama sur la Seine et la cathédrale Notre Dame, sert de fond. Chaque portrait, individuel, en couple, ou en famille, est réalisé
contre une participation symbolique de 10 euros.
Le devenir de la Syrie, débat mené par Abderrahime Hafidi, animateur de l’émission « Islam » (France 2) ; avec
- Jack Ralite, ancien ministre ;
- Hala Kodmani, journaliste ;
- Basma Kodmani, politologue ;
- Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences Po, Paris ;
- Christophe Ayad, journaliste au Monde ;
- Monzer Makhous, ambassadeur-représentant de la coalition nationale syrienne à Paris ;
- Ziad Majed, professeur à l’Université américaine de Paris ;
- Jean-Pierre Perrin, journaliste de Libération ;
- et Fabrice Weissman, conseiller à la direction des opérations de MSF.
Ali Ferzat, à Paris pour l’occasion, il dédicace les gravures de deux de ses caricatures. Né dans la ville de Hama, en Syrie, en 1951, Ali
Ferzat dessine ses premières caricatures à l’âge de douze ans. Adulte, il s’installe à Damas où il collabore avec plusieurs titres de la presse syrienne. Avide d’indépendance, il reprend vite sa liberté. Dessinateur chevronné, il s’emploie à traiter des thèmes les plus ambitieux, tels que l’amour, la famille, la liberté… tout en critiquant dictatures et dictateurs du monde. Plusieurs prix internationaux
viennent assez tôt lui conférer une importante notoriété. En 2000, il lance une revue, Al-Doumari – premier journal privé à paraître en Syrie depuis 1963 –, dans laquelle il dénonce les errements du gouvernement de Bachar el-Assad ; celle-ci est interdite en 2003.
En août 2011, il est enlevé et passé à tabac par des agents des services secrets syriens. La même année, Ali Ferzat se voit attribuer le Prix Sakharov pour la liberté de penser.
Séance plénière, en la présence du célèbre caricaturiste français Plantu qui dialogue à cette occasion avec son homologue syrien Ali Ferzat.