Terminé
14 janvier 2013

A la recherche d'Aïda

un film de Jalila Baccar

L’ambassade de Tunisie à Paris, en partenariat avec l’Institut du monde arabe, vous prie de bien vouloir assister à la projection du film

« A la recherche d'Aïda » à l’auditorium de l’Institut du monde arabe,
en présence de Jalila Baccar, comédienne et auteur dramatique tunisienne, grande figure du théâtre arabe contemporain.

Film en VO sous-titré français
Durée : 60 minutes
Texte : Jalila Baccar
Mise en scène: Fadhel Jaïbi
Scénographie et costumes: Kays Rostom
Lumières : Fadhel Jaïbi
Production : Familia production

Synopsis
Une femme comédienne, deux voix. Deux femmes se racontent: Une Tunisienne et une Palestinienne. La première interpelle la seconde pour évoquer les souvenirs menacés, pour égrener les lambeaux d'une mémoire défigurée..., mémoire de tunisienne, mémoire de palestinienne mémoire d'arabes, mémoire de femmes: odeurs, couleurs, voix, sensations, émotions, qui les habitent, les hantent et les interpellent sans cesse.

A travers les dates clefs de l'histoire récente de la Palestine et des Arabes depuis Avril 48 (Colonisation de la Palestine et début de l'exode des palestiniens) jusqu'au 13 septembre 93 (Accords d'Oslo), les deux femmes racontent et se racontent leurs vécus se confondent et se mêlent dans la souffrance et la douleur, et elles refusent toutes deux, obstinément, l'intolérable humiliation et l'inacceptable injustice.
La première et née à Tunis, loin de la terre spoliée, mais elle se souvient de sa prise de conscience graduelle du drame palestinien. De l'innocence et de la naïveté de l'enfance et de l'adolescence, en passant par la révolte de la jeunesse, jusqu'à la colère et l'impuissance insupportable de l'âge adulte devant les souffrances de ce peuple.
La deuxième est née à Jaffa en Palestine dans une maison en pierres, au bord de la mer, entourée d'un beau jardin planté de citronniers et d'orangers. Elle avait trois ans quand on l'a chassée de .chez elle.Et depuis, elle vit le drame de l'exil, de l'humiliation et du deuil au quotidien. De Jaffa à Jéricho, puis dans les camps de réfugiés à Amman, ensuite à Damas et à Beyrouth. Seuls l'espoir et la foi du retour lui permettent de supporter cette vie d'errance. Les femmes de la famille, d'abord sa grand mère, puis sa mère et ensuite elle même se sont transmise la clef de cette maison perdue et sa mémoire menacée (pièce par pièce, objet par objet, couleurs, odeurs, atmosphère...) de génération en génération, de peur qu'elle ne disparaisse à jamais.