26 novembre 2025

Cléopâtre

de Cecil B. DeMille

Cléopâtre lutte pour garder son trône en instrumentalisant la rivalité entre ses deux amants Jules César et Marc Antoine...

États-Unis, fiction, 1934, 100’

Scénario : Waldemar Young, Vincent Lawrence
Image : Victor Milner
Décors : Hans Dreier, Roland Anderson
Musique : Rudolph G. Kopp
Interprètes : Claudette Colbert, Warren William, Henry Wilcoxon, Joseph Schildkraut, Ian Keith, Gertrude Michael, C. Aubrey Smith, Irving Pichel, Arthur Hohl, Edwin Maxwell

Producteur : Cecil B. DeMille

 

Synopsis

En conquérant l'Egypte, César conquiert le coeur de Cléopâtre avec qui il revient triomphant à Rome. Il y est rapidement assassiné et Cléopâtre rejoint son pays. Peu de temps après, le Consul Marc-Antoine succombe lui aussi à ses attraits, mais Rome se fâche.

 

Biographie

À la fin du 19e siècle, Cecil B. DeMille (1881-1959) découvre le théâtre et se prend d’amour pour le jeu. Après des études dramatiques à New York et plusieurs pièces à son actif, il rencontre le producteur Jesse L. Lasky. Avec lui, il prospecte aux Etats-Unis pour trouver des lieux de tournage de qualité et à moindre coûts. Ils s’implantent finalement à Los Angeles.
En 1912, Jesse Lasky, Samuel Goldwyn et DeMille, fondent la Lasky Feature Play Company. DeMille, désigné pour mettre en scène les films de la société, débute deux ans plus tard dans le petit village d’Hollywood, où il tourne le western Le Mari de l’indienne, qui inaugure une période très active.
En 1923, il débute le tournage des Dix commandements, long métrage épique aux moyens démesurés pour l’époque. Avec cette oeuvre, le cinéaste pose une empreinte indélébile sur son Art.
Décors grandioses, direction virtuose de foules, sujets historiques et bibliques : Cecil B. DeMille a créé un style à lui tout seul. Il règne sur Hollywood avec des films comme Le Signe de la croix (1932), Cléopâtre (1934) ou encore Les Croisades (1935). Après avoir dirigé la star Gary Cooper dans Une Aventure de Buffalo Bill et Barbara Stanwyck dans Pacific Express, l’arrivée de la couleur ne freine en rien sa soif de démesure. Il travaille avec John Wayne (Les Naufrageurs des mers du sud) et poursuit une riche collaboration avec Cooper, qu’il retrouve pour Les Tuniques ecarlatesL’Odyssée du Dr. Wassell et Les Conquérants d’un nouveau monde.
En 1949, Samson et Dalila, production gigantesque, le fait renouer avec la Bible. Insatiable, DeMille révèle Charlton Heston avec Sous le plus grand chapiteau du monde et remporte l’Oscar du Meilleur film. En 1956, il retrouve Heston pour Les Dix commandements, nouvelle version, plus de trente ans après, de son classique muet. Une oeuvre faramineuse, sans doute la plus connue du grand public, qui pourrait à elle seule résumer l’essence de son cinéma. Véritable pionnier et figure majeure de l’âge d’or hollywoodien, Cecil B. DeMille créa le grand spectacle sur grand écran. Culte pour ses superproductions, mais dont l’oeuvre s’étend bien au-delà de cette partie immergée, il s’éteint en 1959.

Cecil B. DeMille