Engagée très tôt dans la cause indépendantiste, Djamila Boupacha a été arrêtée en février 1960. Suspectée d’avoir posé une bombe à la Brasserie des Facultés à Alger, elle est victime de la torture et de viols. Elle est alors défendue par Gisèle Halimi, dont la défense va consister à médiatiser « l’Affaire Djamila Boupacha » en faisant du procès le procès de l’ordre colonial et de la torture. L’atelier sera l’occasion de revenir sur cette figure historique, tout en appréhendant sa place dans les mémoires divergentes construites en France et en Algérie.

Deux temps rythmeront cet atelier :

• Un premier temps de présentation de Djamila Boupacha et de son procès, en croisant l’analyse à l’aide d’une autre figure féminine importante, celle de Gisèle Halimi. Cette présentation sera réalisée par Monsieur Saadi Allioua, Inspecteur d’Académie – Inspecteur Pédagogique Régional dans l’Académie de Créteil.
• Un second temps aura pour objectif de proposer une transposition didactique en classe de Terminale, au sein de l’enseignement de spécialité Histoire-Géographie-Géopolitique-Science politique, dans le cadre du thème consacré à Histoire et mémoires. Cette proposition didactique sera animée par Madame Jessica Kohn, enseignante au Lycée International de l’est parisien, situé à Noisy-le-Grand. Elle s’appuiera sur la bande dessinée intitulée Une farouche liberté. Gisèle Halimi, la cause des femmes.

Saadi Allioua est Inspecteur d'Académie - Inspecteur pédagogique régional d'Histoire-Géographie dans l'Académie de Créteil.
Jessica Kohn est agrégée d'histoire et docteure en histoire contemporaine, spécialisée dans l'histoire du dessin.