02 décembre07 décembre 2025

Initiation à la dabkeh | Ateliers de danse

avec Souraya Baghdadi, Dabke Tania et Mohammed Alaloul

« L’IMA fait son festival ! » vous invite à vous initier à la dabkeh, danse profondément ancrée dans l’histoire des peuples du Moyen-Orient ; et, si cela vous tente, à vous produire en public lors d’une restitution des ateliers d’initiation au cœur du Musée.

Présente dans la culture levantine (libanaise, syrienne, palestinienne, jordanienne), mais aussi irakienne, yéménite, turque, arménienne et kurde, la dabkeh est une danse de groupe traditionnelle pratiquée lors de célébrations communautaires et de rassemblements festifs. Elle est souvent exécutée lors de mariages, de festivals et autres événements spéciaux.

Les danseurs se tiennent en ligne droite ou en demi-cercle, en se serrant les mains et les épaules pour indiquer leur cohésion. Les mouvements consistent à sauter et à frapper le sol avec les pieds. Dabkeh vient de dabka qui signifie « coup de pied », faisant référence aux mouvements rapides et rythmiques des pieds qui caractérisent cette danse. 

Profondément enracinée dans l’histoire des peuples du Moyen-Orient, cette danse est considérée comme une forme d’expression culturelle mais aussi de résistance. Elle est un moyen pour les communautés de préserver leur identité, de transmettre leurs traditions et de célébrer leur histoire commune.

Dabké Tania

Après s’être formée à différents styles de danse, Tania Salibi El Khoury se consacre depuis 2020 à la transmission de la dabkeh, danse collective emblématique du Levant. Dans ses ateliers, elle partage l’énergie, la convivialité et la tradition.

Souraya Baghdadi

Actrice, danseuse, chorégraphe et pédagogue du mouvement, Souraya Baghdadi naît à Beyrouth et démarre en 1975 une carrière de danseuse dans la Cie Caracalla. En 1996, elle lance les Ateliers du mouvement oriental.

Mohammed Alaloul

Danseur et chorégraphe palestinien récemment accueilli en France dans le cadre des résidences d’artistes Sawa Sawa organisées par l’Institut français de Jérusalem, Mohammed Alaloul transmet avec ferveur au plus grand nombre la dabkeh palestinienne.