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Le Prix de la littérature arabe 2018 est décerné à Omar Robert Hamilton pour "La ville gagne toujours"

Le Prix de la littérature arabe 2018 est décerné à Omar Robert Hamilton pour "La ville gagne toujours"

Le Prix de la littérature arabe 2018, créé par l’Institut du monde arabe et la Fondation Jean-Luc Lagardère, est décerné à Omar Robert Hamilton pour son roman La ville gagne toujours​ (Gallimard/ Collection « Du monde entier », 2018) traduit de l’anglais (États-Unis) par Sarah Gurcel. 

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Le jury – présidé cette année, en l’absence de Pierre Leroy, par Alexandre Najjar (écrivain et responsable de L’Orient littéraire)–, a élu le texte d’Omar Robert Hamilton, saluant « un puissant premier roman, parfaitement maîtrisé, qui nous plonge dans l’Égypte à l’époque de la révolution de 2011 et qui brosse d’émouvants portraits de jeunes égyptiens engagés dans leur combat pour la liberté ». 

Francesca Mantovani

Omar Robert Hamilton, lauréat du Prix de la littérature arabe

Omar Robert Hamilton est né à Londres en 1984. Après des études de littérature à Oxford, il a réalisé des courts-métrages et cofondé le Festival de Littérature de Palestine. Au Caire au moment de la révolution, il a filmé les rassemblements sur la place Tahrir en janvier et février 2011, avant de participer à la création du collectif Moisreen ayant pour but de documenter les manifestations en Égypte. Omar Robert Hamilton vit aujourd’hui au Caire. La Ville gagne toujours (traduit de l’anglais par Sarah Gurcel) est son premier roman.

DR

La Ville gagne toujours

2011 au Caire. Des cris et des plaintes s’élèvent dans les rues. Des cailloux, des grenades et des slogans pleuvent sur l’armée. Des femmes sont violentées. Les hôpitaux débordent, tout comme les morgues. Le peuple égyptien se dresse contre le régime de Moubarak. Khalil, Mariam, Hafez et les autres organisent la résistance. Khalil a quitté les États-Unis pour venir se battre auprès des siens. Mariam soigne les blessés, ravitaille les infirmeries, aide à faire libérer les opposants qui ont été arrêtés. Hafez documente les combats et poste ses photos sur les réseaux sociaux. Ensemble, ils animent le collectif Chaos, une arme de communication multi-supports qui leur permet de diffuser informations, émissions, vidéos et appels à manifestation. Chaque fois qu’ils descendent dans la rue, ils sont portés par le même espoir d’un avenir meilleur dans un monde plus juste. La révolution est en marche, qui changera pour toujours le sens de leurs vies.

Le lauréat sera l’invité de la rencontre littéraire à l’Institut du monde arabe le samedi 27 octobre de 16h30 à 17h30. 

Le seul Prix français de littérature arabe

Créé en 2013 par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe, ce Prix est la seule récompense française distinguant la création littéraire arabe. Elle promeut l’œuvre d’un écrivain ressortissant de la Ligue arabe et auteur d’un ouvrage écrit ou traduit en français. Valoriser et diffuser en France la littérature arabe en plein temps fort de la rentrée littéraire, telle est la volonté des fondateurs de ce Prix.

Les membres du jury ont souligné la remarquable qualité des livres également retenus dans la dernière sélection de l’édition 2018, à savoir : Nos Richesses, de Kaouther Adimi (Seuil) ; L’Ombre du soleil, de Taleb Alrefai (Actes Sud) ; Un Jeune homme en colère, de Salim Bachi (Gallimard) ; La Minette de Sikirida, de Rachid El-Daïf (Actes Sud) ; Les Femmes de Karantina, de Nael Eltoukhy (Actes Sud) ; Des Ailes au loin, de Jadd Hilal (Elyzad).

Jury du Prix de la littérature arabe

Président : Pierre Leroy, co-gérant de Lagardère SCA et administrateur délégué de la Fondation Jean-Luc Lagardère ; Alexandre Najjar, écrivain et responsable de L'Orient littéraire ; Nada Al Hassan, spécialiste du patrimoine culturel ; Mahi Binebine,  peintre et écrivain, lauréat du Prix du Roman arabe en 2010 ; Mustapha Bouhayati, directeur de la Fondation Luma à Arles ; Marie-Laure Delorme, chef des pages littéraires du Journal du Dimanche ; Jean-Pierre Elkabbach, Journaliste, fondateur et animateur de l’émission Bibliothèque Médicis ; Gilles Gauthier,  ancien Ambassadeur de France au Yémen, traducteur des livres d'Alaa El Aswany ; Kaoutar Harchi, écrivain ; Houda Ibrahim,  auteur et journaliste radio à Radio France Internationale RFI. 

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La ville gagne toujours

La ville gagne toujours

Article publié le12/09/2018

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