Lancement | “28”, livre d’artiste de Zoulikha Bouabdellah et Salwa Al Neimi

28 mai 2024
à 19h

Les éditions Dongola Limited vous invitent au lancement du livre d'artiste 28, qui réunit l'œuvre de Zoulikha Bouabdellah et la poésie de Salwa Al Neimi.

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À une époque où l’on tente d'ajuster nos relations, tant amoureuses que sociales, dans un monde sans attaches durables, Zoulikha Bouabdellah invite à faire lien, loin de tout artifice. Agnès Violeau

28 est un livre d’artistes réunissant l’œuvre de l’artiste franco-algérienne Zoulikha Bouabdellah et la poésie de l’écrivaine et poétesse franco-syrienne Salwa Al Neimi. Publié par Dongola Limited Editions, fondé par Abed Al Kadiri, l'ouvrage présenté fera l’objet d’une conversation entre les artistes et l'éditeur.

Cet échange riche abordera la conception, le développement et la création de 28, pensé comme une œuvre d’art contemporain à part entière.

Avec :

Zoulikha Bouabdellah a grandi à Alger, et s’est installée en France en 1993. Ses installations, vidéos et dessins interrogent les icônes, les représentations dominantes, les motifs et ornements, en les juxtaposant aux dynamiques géopolitiques et aux problématiques mondiales liées aux conflits, à la sexualité ou au statut des femmes. Cette déconstruction des perspectives s'accompagne d'une réflexion sur la culture, la production et l'industrialisation. Elle a reçu le Prix Abraaj Capital Art, le Prix Meurice pour l'Art Contemporain et la Villa Médicis Hors les Murs. Ses œuvres font partie de collections publiques et privées en Europe, en Afrique, au Moyen-Orient, en Chine et aux États-Unis.
Salwa Al Neimi est une auteure et journaliste syrienne dont le travail aborde souvent des thèmes controversés dans le monde arabe tels que la sexualité féminine. Elle a étudié à l'Université de Damas en 1975 avant de poursuivre ses études à la Sorbonne en France. Ses publications de nouvelles reflètent sa croyance en la libération à travers le pouvoir des mots écrits. Les questions du mariage, de l'engagement et de la nature contraignante de la tradition imposée aux femmes sont explorées en parallèle avec des poèmes qui font allusion à la politique du corps et à l'oppression.
Abed Al Kadiri, né à Beyrouth, est un artiste pluridisciplinaire, éditeur, critique d’art et commissaire. Son travail explore les expériences traumatiques personnelles et collectives refoulées, tout en mettant l'accent sur la destruction du patrimoine culturel, la migration et la notion d’appartenance. Ses expositions solo les plus récentes incluent : « Danse Macabre », Mina Image Center, Beyrouth, 2024 ; « Généalogie de la réparation », Galerie Dumonteil, Paris, 2023 ; « Sous la machine à coudre », Galerie Tanit, Munich, 2023 , ou encore « 17 octobre 2019. Journaux de la révolution libanaise », Cromwell Place, Londres, Royaume-Uni (2021). Ses œuvres sont représentées dans des collections privées et publiques internationales. En 2017, il a reçu le Prix du Jury du Musée Sursock lors du 32^e Salon d'Automne. Après avoir dirigé la Plateforme d'Art Contemporain (CAP) au Koweït de 2012 à 2015, il a cofondé en 2017 Dongola Limited Editions, une maison d'édition qui positionne les livres d'artistes comme une pratique artistique à part entière du monde arabe.