Une table ronde pour rendre compte des différentes expressions et représentations artistiques, littéraires et graphiques du corps et de la sexualité au Liban.
De la représentation du corps à l’initiation aux plaisirs de la chair, des amours impossibles au tabou de l’homosexualité, le sexe, dans le monde arabe, est caché, réprimé ou, au contraire, exalté. À travers des rencontres, spectacles et ciné-débats, l’Institut du monde arabe propose d’étudier la sexualité sous toutes ses coutures et dans toutes ses expressions.
Au Liban, à partir des années 1930, nombreux sont les artistes peintres se revendiquant de l’Art moderne à représenter des nus. Entre 1935 et 1952, la revue de langue arabe Al-Makchouf (A découvert) du journaliste et éditeur Fouad Hobeiche traite, sur un mode cru et subversif pour l’époque, des questions du corps et de l’érotisme. Flambeau repris en 2008 par une autre journaliste, Joumana Haddad, avec la revue Jasad (Corps). Depuis les années 2000, entre injonctions à la représentation de soi et diktats des canons de beauté, le corps se muent objet de consommation et au Liban, les cliniques de chirurgie esthétique se multiplient. Cependant qu’avec l’éclosion de la vie nocturne à Beyrouth surviennent de nouvelles formes de sensualité, dont la littérature et la bande dessinée libanaises se font l’écho.
Animé par : Franck Mermier, anthropologue, directeur de recherche au CNRS.
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