Avec « Byblos, cité éternelle », découvrez l’histoire du premier port maritime international au monde : Byblos, qui relia dès la plus haute Antiquité la côte libanaise, l’Égypte, la Mésopotamie et le monde égéen, noua des liens uniques avec les pharaons d’Égypte et joua un rôle majeur dans la diffusion de l’alphabet phénicien.
Obélisque d’Abishemou, mosaïque de l’enlèvement d’Europe… : près de 300 œuvres d’exception, déployées dans une scénographie spectaculaire, vous immergeront dans une épopée débutée il y a plus de 8900 ans. À découvrir en exclusivité, les dernières découvertes du port antique et le fruit des fouilles les plus récentes, dont une nécropole de l’Âge du bronze parvenue exceptionnellement intacte jusqu’à nous.
Exposition organisée en collaboration avec le ministère de la Culture / Direction générale des Antiquités du Liban (DGA), sur une idée originale du musée des Antiquités de Leiden et de la DGA
Byblos est implantée sur un promontoire surplombant la Méditerranée, à 40 km au nord de l’actuelle Beyrouth. À partir de 3200 av. notre ère, elle devient l’un des ports principaux la Méditerranée et le restera pendant plus de 2000 ans. La cité doit ce statut à la relation unique qu’elle a notamment noué avec les pharaons d'Égypte autour du commerce du cèdre. Byblos est en effet située aux pieds des grandes forêts de cèdre, dont le bois est recherché dès la plus haute Antiquité tant comme bois de construction que pour les senteurs qu’il exhale, et dont la résine est utilisée pour la momification.
Les trésors découverts dans la nécropole royale et les temples de la cité du début du IIe millénaire av. J.-C. constituent l’un des temps forts de l’exposition. Une sélection provenant des tombes des rois de Byblos, Abi-Shemou et Yapi-Shemou-Abi est présentée : vaisselle d’or et d’argent, parures en or incrustées de pierres semi-précieuses, miroirs, armes d’apparat... Beaucoup de ces pièces dénotent une forte influence égyptienne ; certaines proviennent mêmes directement d’Égypte, cadeaux des pharaons Amenemhat III et IV.
Les dépôts votifs du Temple aux obélisques ne sont pas moins riches : figurines de faïence, haches fenestrées en or et en argent, poignards d’apparat, bijoux..., accompagnent un impressionnant cortège de centaines de figurines humaines en bronze, parfois plaquées d’or.
Le site de Byblos, exploré dès le XIXe siècle par Ernest Renan, conserve encore de nombreux secrets, dont certains viennent d’être percés à jour, faisant l’objet d'une section centrale de l’exposition. Parmi ces découvertes pour la première fois révélées au public figure une nécropole de la classe supérieure et des élites de la ville de l’Âge du Bronze moyen (vers 1800 av. J-C), restée intacte, fait rarissime dans la région.
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