Spectacles

Orchestre de l'Opéra du Caire (Kawkab El Sharq)

Hommage à Mohamed Abdel Wahab, Farid El Atrache et Abdel Halim Hafez
  • 12 septembre 2018
Orchestre de l'Opéra du Caire (Kawkab El Sharq)

Le prestigieux Orchestre de l'Opéra du Caire donnera à entendre le meilleur des chansons tirées du répertoire de ces trois géants musicaux du Nil que furent Mohamed Abdel Wahab, Farid El Atrache et Abdel Halim Hafez.

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Farid El Atrache, Mohammed Abdel Wahab et Abdel Halim Hafez D.R. Farid El Atrache, Mohammed Abdel Wahab et Abdel Halim Hafez. D.R.

Depuis l'antiquité, la musique égyptienne fait partie intégrante de la culture égyptienne. Elle reprend, en condensé, d’anciennes formes savantes comme le mouwachchah, la qasîda et le dawr, le bachraf ou le samâ’î.

Naissance de la radio, TV, cinéma, disque et cassette… : les mutations technologiques et médiatiques du XXe siècle bouleversent les formes et les durées musicales. C’est dans ce contexte que s’imposent des vedettes de la chanson telles que la diva Oum Kalsoum, Asmahan, Farid El Atrache, Abdel Halim Hafez ou le célèbre musicien et chanteur Mohamed Abdel Wahab. Pendant près d’un demi-siècle, Le Caire, incontournable centre de gravité de la musique arabe, impose sa loi à l’ensemble des marchés artistiques arabes, lesquels taillent toutes leurs compositions sur le « patron » de la capitale égyptienne : il y a la musique de la métropole du Nil et le reste, qui a bien du mal à émerger. La disparition des géants, entre 1974 et 1991, sonne la fin toute symbolique d’un règne sans partage et se traduit par le réveil des musiques régionales et l’explosion en Egypte de la jeel music, cousine du raï algérien.

Mais les grands maîtres n’ont pas chanté leur dernier refrain : aujourd’hui, toute une nouvelle génération a renoué avec leur répertoire ainsi qu’avec celui des précurseurs des années 1920. Ce concert, sous forme d’hommages à Mohamed Abdel Wahab (1907-1991), Farid El Atrache (1917-1974) et Abdel Halim Hafez (1929-1977) et dirigé par le grand chef d’orchestre Nayer Nagui, s’en veut l’illustration la plus éclairante.

 

Avec le soutien du Bureau Culturel Égyptien à Paris et du Festival Arabesques.

Bureau culturel égyptien à Paris              

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