Spectacles
Weekend ELECTRO-ORIENTAL

Speed Caravan embarque Cheikh Hamdi Benani

En coproduction avec Sauvage Productions
  • 1 Décembre 2018
Speed Caravan embarque Cheikh Hamdi Benani

Mehdi Haddab, luthiste électrique de génie, et Hamdi Bennani, star du malouf, sont unis, ici, pour le meilleur. L'art andalou s'en retrouve dynamisé avec force.

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Découvrez Speed Caravan : écoutez des extraits…

ACHEK MAMHOUN :

DULAB SURF ROCK :

ISTIKHBAR CHEIKH :

L’histoire commence en 2016, à Annaba (Algérie). En tournée dans le pays pour présenter le nouvel album de Speed Caravan, Mehdi Haddab demande à rencontrer Hamdi Benani, le godfather du maalouf et l’invite sur scène à cette occasion. 

Entre deux riffs de oud saturé, « L’ange Blanc » fait son entrée, et Mehdi comprend alors que ce que l’on dit de lui est vrai : une classe internationale, le charisme et la prestance d’un Sinatra berbère, et surtout un talent exceptionnel et tout terrain entretenu par 60 ans de carrière au service de la musique andalouse. La curiosité et l'énergie d'un artiste capable de séduire les 50 chefs d'état devant lesquels il s'est déjà produit mais aussi l'envoyé spécial de Rolling Stones magazine qui était dans la salle ce soir-là à Annaba...

D.R.

L’admiration fut réciproque : Cheikh Benani est quant à lui impressionné par le grand écart permanent que réussit Speed Caravan, là ou d’autres imprudents se font de méchants claquages, Mehdi le virtuose furieux est effectivement le chaînon manquant entre la musique andalouse et Angus Young.

Un an plus tard, de retour en France avec dans ses bagages les 30 albums du général Benani comme il le surnomme affectueusement aujourd’hui, Mehdi écoute, dissèque, malaxe, triture, ajoute des basses ici, des boucles là, des beats électro ailleurs, sans jamais s’éloigner de l’essentiel : le maalouf de l’est algérien et sa précision suisse centenaire, encadrée par le violon et la voix du boss. Hamdi Benani est convaincu par ce qu’il entend, Il répond banco et accepte de se mettre en danger, de pousser ses limites : de reprendre la route avec un groupe de rock et quelques piliers bien choisis de son orchestre annabi, au service de ce répertoire centenaire auquel Mehdi apporte respectueusement de nouvelles couleurs heavy…

L’institut français d’Algérie et l’ambassade de France financent les répétitions, Meziane Azaïche arrive naturellement dans l’histoire et décide de diffuser le spectacle.  

Une rencontre improbable et réussie, saluée par El Watan qui a assisté au concert du 18 octobre au théâtre d’Oran. La philosophie de cette rencontre ? 

« Faire au Maalouf ce que Tarentino a fait aux classiques du cinéma américain : un coup de speed respectueux.  Ce qui n’est possible qu’avec Hamdi Benani, le vrai patron de la musique algérienne, plein de rigueur, de talent, d’humilité de passion pour la musique. » déclare Mehdi Haddab. Il ajoutera malicieusement « Toute la musique que j’aime, elle vient aussi de là, elle vient aussi du maalouf »

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