Spectacles

A la croisée du rock et du rap

avec SiSimo
  • 20 février 2015
A la croisée du rock et du rap
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SiSimo, D.R.

Chez les artistes, on aime appeler cela « l'album de la maturité », mais pour SiSimo, ce serait plutôt « l'album de la volonté ». Bach Jay Bach Dayr est sans conteste l'un des opus qui aura marqué l'année 2012 dans la région, et qui pèsera de son empreinte musicale sur l'histoire du hip-hop marocain. Quand certains rappeurs s'inspirent de l'histoire, SiSimo, lui, préfère l'écrire.

Né à Casablanca, son parcours débute par des battles dans plusieurs groupes casablancais : Bnadem, Hel La3waf et VFF. En 2004, il rejoint Fez City Clan qui remportera, en 2005, le 1er prix, dans la catégorie rap, au tremplin L'Boulevard. S'ensuivront plusieurs dates au Maroc et à l'étranger, dans de nombreux festivals : L'Boulevard, Timitar, Dakhla, Festival d'Essaouira, Alegria, Festival des Musiques Sacrées (Fès) et Mawazine ; à l'étranger : La Mar de Musica (Espagne), Pirineos Sur (Espagne), Garorock (France), Mela Festival (Norvège).
Onze années après le début de son périple artistique, SiSimo décide d'ouvrir un nouveau chapitre, plus sobre, plus réfléchi et plus sage. Et c'est en 2010 qu'il commence son immersion dans la création de son dernier enregistrement. SiSimo s’applique à raviver des états d'âmes ou à dépeindre la vie en mettant en branle des situations vécues « à chaud ». Deux années de travail, de la gestation à la production, le chemin se fait long, mais le résultat est là : 12 titres d'un rap progressif vif et intelligent, à l'image de SiSimo.
À peine dans les bacs, Bach Jay Bach Dayr fait sensation, et les critiques sont unanimes. Si le rap marocain est en forme, c'est qu'il a désormais un bon médecin : SiSimo, guérisseur de culture.

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