Littérature et poésie
L’Atelier. Les littératures arabes en mouvement

Théâtre mis en espace

  • 7 mai 2017
Théâtre mis en espace

Nouveau rendez-vous mensuel ouvert à tous, l’Atelier des littératures arabes en mouvement a été conçu par l’homme de théâtre Wissam Arbache. Il nous propose une (re)découverte des littératures arabes dans toute leur diversité. Poésie, théâtre, roman, formes populaires y sont mis en espace, à plusieurs voix, dans un esprit de convivialité.

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Théâtre

Pour la première fois, Wissam Arbache consacre une séance de l’Atelier, les littératures arabes en mouvement, au théâtre. Dimanche 7 mai, il fera entendre les mots de Amira-Géhanne Khalfallah, jeune auteure algérienne installée au Maroc. Ecrits en français, ses textes prennent à-bras-le-corps les problématiques de la société arabe. Elle aborde des thèmes, parfois difficiles, avec une finesse que Wissam Arbache partagera avec le public à
travers deux pièces :
Paris, cité interdite : en résidence à la Cartoucherie de Vincennes, l’auteure se retrouve sur scène devant un fantôme qui exige qu’elle raconte son histoire, leur histoire, celle de ce fleuve qui a avalé des hommes en octobre 1961.
Les Désordres du violoncelle : Dans un monde troublé où les rues ont été envahies par la censure et la violence, une jeune femme revient dans sa maison natale où habitent sa mère et sa tante. Huis clos entre femmes en période sombre où la seule voix du dehors est l’homme à qui la tante parle au travers de la porte qui ne s’ouvre jamais.

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A propos de l’auteure : Amira-Géhanne Khalfallah
Auteure algérienne, Amira-Géhanne Khalfallah écrit en 2012 sa première pièce de théâtre, Les Désordres du violoncelle. Elle aborde le double enfermement des femmes en temps de guerre et leur rapport à l’espace public dans le monde arabe. Le thème des inégalités est également présent dans son deuxième texte Les draps. Elle écrit sur le voyage avec Mayla, la ville introuvable et interroge la notion de territoire et des origines dans Les Mots qui manquent à la danse. Son long poème dramatique Paris, cité interdite propose le théâtre comme possibilité de réconciliation en temps de guerre.

Interprétés par :

  • Céline Chéenne est comédienne. Après avoir fait le conservatoire et l'école du TBN à Rennes, elle rencontre en 1994 Olivier Py avec qui elle travaille régulièrement depuis plus de 20 ans. Elle joue aussi avec d'autres metteurs en scène comme Robert Cantarella, Christine Berg, Olivier Balazuc, Pierre-André Weitz, Julia Zimina, Lazare Herson-Macarel...

  • Hammou Graïa a joué au théâtre dans Une virée et Les Coloniaux, dans une mise en scène de Jean-Louis Martinelli et l’Heureux stratagème, mis en scène par Jacques Lassalle. Il a également mis en scène La force d’aimer, Martin Luther King et L’Ennemi public n°1. Au cinéma, il a tourné dans L’Homme Blessé de Patrice Chéreau.

  • Emmanuelle Piettre est de formation classique et obtient une médaille d’or de musique de chambre
    et un prix d’excellence de violoncelle au Conservatoire National de Rueil-Malmaison. Elle découvre en 2007 à quel point la musique et la comédie peuvent se transcender l’une et l’autre, dans l’improvisation, notamment dans l’univers du spectacle de Bruno Geslin au Théâtre de la Bastille intitulé Je porte malheur aux femmes, mais je ne porte pas bonheur aux chiens aux côtés de Denis Lavant. Elle compose, interprète et prête sa voix pour différents projets.

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