L’Atelier. Les littératures arabes en mouvement

Nouveau rendez-vous mensuel ouvert à tous, l’Atelier des littératures arabes en mouvement a été conçu par l’homme de théâtre Wissam Arbache. Il nous propose une (re)découverte des littératures arabes dans toute leur diversité. Poésie, théâtre, roman, formes populaires y sont mis en espace, à plusieurs voix, dans un esprit de convivialité.

Le 1er dimanche de chaque mois à 15h30.

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J’ai toujours tenté d’aborder les littératures arabes du point de vue de ce qu’elles disent à leur propre culture, ce qui pour moi les rend universelles, et non pas de ce qu’on peut en regarder ou en attendre avec le simple filtre de l'ailleurs.
Wissam Arbache

Donner à entendre les littératures arabes de manière singulière, en bilingue ou multilingue, et en révéler la vitalité ; les faire découvrir à un public francophone qui, loin des caricatures, y trouvera des échos universels ; les rendre aussi à un public arabophone à qui elle n’ont souvent pas été transmise dans leur ouverture et leur richesse : telle est la vocation de ce nouvel Atelier des littératures arabes en mouvement.

Il ne s’agit pas de présenter, mais de donner aux littératures arabes d’apparaître dans leur singularité, mais aussi dans leur universalité ; de les sortir du doux exotisme dans lequel elles sont trop souvent enfermées. D’inventer, chaque mois, une nouvelle forme pour présenter un espace littéraire qui éclaire notre monde, et de tisser des trajets pour donner à entendre de manière simple et vivante l’étendue des richesses de ces littératures.

Wissam Arbache

D’origine syro-libanaise, Wissam Arbache est acteur et metteur en scène de théâtre et d’opéra. Issu du théâtre universitaire, il monte de nombreuses œuvres dont Le Château de Cène de Bernard Noël (Théâtre du Rond Point, Paris), Murale de Mahmoud Darwich (Maison de la poésie, Paris), Le Cid d Corneille (Théâtre de Gennevilliers). Collaborateur artistique et chargé de reprise d’Olivier Py à l’opéra, il signe lui-même une Damnation de Faust au Châtelet à Paris et un Robert le Diable à l’Opéra national de Budapest.

Depuis une dizaine d’années, soucieux de retrouver sa langue, il participe à des résidences d’écriture au Moyen-Orient et collabore avec de nombreux artistes du monde arabe. Il est lauréat de la « Villa Médicis hors les murs » pour son travail sur le théâtre arabe. En 2009, il crée à Damas, en arabe – une première – Rituel pour une métamorphose, pièce maîtresse du dramaturge syrien Saadallah Wannous ; le spectacle est censuré.

De retour en France, il propose un nouveau concept de lectures poétiques dans lequel langues arabe et française s’entrecroisent. Il met ainsi en œuvre le programme bilingue annuel « Le poème : terre de la langue arabe » au Théâtre de l’Odéon. Lorsqu’éclosent les Printemps arabes, il donne voix aux poètes dans ce cadre, sous le titre de « Rythmes de la révolution ».

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