JEUDI 25 - SAMEDI 27 MAI : ESPACES
JEUDI 8 - DIMANCHE 11 JUIN : ARTS ET MEMOIRES
JEUDI 6 - DIMANCHE 9 JUILLET : VIVRE EN PALESTINE
En partenariat avec La Plateforme des ONG françaises pour la Palestine.
JEUDI 21-DIMANCHE 24 SEPTEMBRE : ENGAGEMENTS
JEUDI 12 OCTOBRE - DIMANCHE 15 OCTOBRE : PASSÉ et FUTURS
Le 30 août 1973, l’écrivain Jean Sénac, chantre de l’indépendance, était assassiné à Alger. Cinquante ans plus tard, les publications de divers inédits et des carnets intimes où il consignait tous les événements et rencontres de sa riche existence permettent de mettre en place en coorganisation un ensemble de manifestations sur les deux rives de la Méditerranée.
Il en ressort un Jean Sénac renouvelé, à la fois semblable et différent, un Sénac en bien des aspects encore inconnu. Semblable à celui qui, entre France et Algérie, demeure une icône et un modèle d’engagement en faveur des valeurs universelles de Justice et de Liberté, mais différent.
Ces rencontres montreront en effet comment il est possible pour un jeune homme d’extraction populaire, issu d’un milieu englué dans ses croyances et ses contradictions, de dépasser sa condition ; pour un poète pétri de formation classique d’initier une écriture post-moderne au sein d’un milieu intellectuel conservateur ; pour un chrétien aussi fervent, enfin, de vivre aussi ouvertement son homosexualité.
Elles dévoileront sans aucun doute un Sénac libéré, novateur – de ce fait susceptible de rayonner bien au-delà de l’axe franco-algérien autour duquel on l’a jusqu’à présent cantonné.
Avec Guy Dugas, universitaire et écrivain.
Hannah Assouline
Politologue français né en 1955 à Paris, Gilles Kepel est un spécialiste de l'islam et du monde arabe contemporain, professeur des universités à l'université Paris Sciences et Lettres (PSL). Il dirige la chaire Moyen-Orient Méditerranée à l'École normale supérieure.
Dans Prophète en son pays (éd. de l'Observatoire, septembre 2023), son dernière livre, Gilles Kepel « revient sur les quatre décennies pendant lesquelles il a parcouru le monde arabe et musulman, de l'Égypte au Maghreb en passant par le Levant et le Golfe, ainsi que les « banlieues de l'islam » de l'Hexagone et de l'Europe ».
Comment les cinq piliers de l’islam peuvent-ils nous rassembler et nous inspirer pendant la période du Ramadan, traditionnellement dévolue à un approfondissement de la vie spirituelle ? L’Institut du monde arabe, en collaboration avec le philosophe et essayiste Abdennour Bidar, auteur des Cinq piliers de l'islam et leur sens initiatique (Albin Michel, parution mars 2023), nous propose d’explorer le témoignage de foi, la prière, l’aumône, le jeûne et le pèlerinage à travers cinq rencontres qui se veulent une invitation à la réflexion, à la spiritualité et à la méditation.
La richesse et la force des piliers de l’islam seront abordés dans leur dimension symbolique et universelle par une introduction d’Abdennour Bidar, suivie de lectures de textes (Hadiths, Sîra, Coran, poésies soufies) et de témoignages de personnalités de la société civile, offrant en partage leur expérience intérieure singulière qui puise à ces cinq trésors de l’islam.
Sébastien Calvet - Médiapart
Edwy Plenel est journaliste, directeur et cofondateur de Mediapart. Il a déjà publié aux Éditions La Découverte Pour les musulmans, La Victoire des vaincus, La Sauvegarde du peuple, Le Président de trop et À gauche de l’impossible.
L'Appel à la vigilance : face à l'extrême droite (éd. La Découverte, coll. « Petits cahiers libres », mars 2023) est son dernier livre. Le 13 juillet 1993, un « Appel à la vigilance » signé par quarante figures de la vie intellectuelle française et européenne alertait sur la banalisation des discours d’extrême droite dans l’espace éditorial et médiatique. Trente ans ont passé, et c’est peu dire que cette alerte n’a pas été entendue, notamment en France.
Avec le recul, cet « Appel à la vigilance » lancé il y a trente ans prend la stature d’une prophétie ayant tôt cherché à conjurer ce qu’il nous faut aujourd’hui combattre : l’installation à demeure dans l’espace public des idéologies xénophobes, racistes, identitaires, rendant acceptables et fréquentables les forces politiques qui promeuvent l’inégalité des droits, la hiérarchie des humanités, la discrimination des altérités. Quand avons-nous baissé la garde ? Quelle est la responsabilité des journalistes et des intellectuels dans cette débâcle ? Comment, au nom de la liberté de dire, de tout dire, y compris le pire et l’abject, la scène médiatique est-elle devenue le terrain de jeu d’idées et d’opinions piétinant les principes démocratiques fondamentaux ?
Des temps surréalistes jusqu’à ceux du crépuscule, Aragon n’aura eu de cesse de regarder intensément vers les rives méridionales de la Méditerranée jusqu’à faire entrer le monde arabe au cœur de sa création propre. Soixante ans après l’indépendance de l’Algérie et la publication du Fou d’Elsa, c’est cette dimension à l’ampleur méconnue que spécialistes et artistes donneront à voir et entendre, faisant résonner les mots d’Aragon dans leur singulière actualité : « Je réclame tout notre héritage humain où la discrimination entre l’Occident et l’Orient ne peut être que la négation de l’avenir au nom d’un passé mutilé. »
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