Et Dieu créa… Lilith.
Dans les mythologies monothéistes, Dieu, avant la création d’Eve, aurait donné vie à Lilith. Lilith (en arabe Leïla, « la nuit ») était l’égale du premier homme. Elle assumait son côté masculin et n’était pas inférieure à son partenaire. Adam niant son côté féminin, Lilith le quitte. Déchue, maudite, elle devient dès lors symbole d’une féminité péjorative (Mal, obscurité, terre…)
C’est à partir de ce mythe que Lamia Safieddine tisse sa chorégraphie. Sensible, très tôt, à la cause de l’émancipation de la femme arabe, elle rend ici hommage à la femme, dans toutes ses composantes. Un spectacle de danse arabe contemporaine qui s’égrène sur les partitions des plus grands compositeurs et interprètes arabes et européens tels que Rabih Abou-Khalil, Abed Azrié, Jacques Brel, Safy Boutella, Régine Crespin, Faïrouz, Oum kalsoum, Khaled, Marcel Khalifé, Ravel…
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