Performances

ANNULÉ | Concert | Toufic Farroukh | Jazz Septet

Dans le cadre des Arabofolies, festival musical, des arts et des idées
  • 14 November 2020
ANNULÉ | Concert | Toufic Farroukh | Jazz Septet

En cohérence avec les mesures annoncées par le gouvernement pour lutter contre la propagation du Covid-19, l'Institut du monde arabe annule ses activités et événements, et ferme ses portes au public, à compter du vendredi 30 octobre et jusqu'à nouvel ordre.

Nous vous remercions pour votre compréhension et vous tiendrons informés dans les meilleurs délais de la réouverture de l'Institut, et de la reprise de sa programmation.

Avec Leandro Aconcha, (piano acoustique), Marc Buronfosse (contrebasse), Paco Andreo (trombone), Charles Kieny (accordéon), Ahmad Al Khatib (Oud), Xavier Rogé (percussions), Toufic Farroukh (saxophones & compositions).

 

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"A Night In Damascus" Composed & Arranged by Toufic Farroukh Live Dubai Jazz Festival 2004 With The Absolute Orchestra

Charles Cremona

Et si la musique de Toufic Farroukh était avant tout un dialogue amoureux, habité de rêves d’un autre monde, où hommes et femmes vivraient dans l’harmonie de cités enfin pacifiées ? Face au saxophoniste-compositeur, la ville et ses secrets, sa beauté, ses mystères, s’avance comme la partenaire d’un échange onirique et envoûtant. C’est bien à elle qu’il s’adressait déjà en 2012 avec Cinéma Beyrouth, disque célébration de celle qui l’avait vu naître et qu’il avait dû quitter pour Paris au début des années 80. Une identité au centre de son dernier album, Villes invisibles (2017), dont il a signé compositions et arrangements.

Comme Italo Calvino dans le roman éponyme, Toufic Farrouhk a rêvé la ville en poète nomade. Le voici architecte d’une cité brassant des influences multiples, occidentales comme orientales ; « Une ville dont les rumeurs créent une formidable bande-son quotidienne », dit-il. Chaque composition pourrait être une chronique du temps qui s’écoule ; on y danse, on y chante, on s’abandonne à une flânerie mêlant sans artifice frisson amoureux, pulsion rageuse et élans aux accents tantôt joyeux, tantôt nostalgiques. Toufic Farroukh laisse ses saxophones et ses percussions chanter à l’unisson des autres instruments, sans jamais se laisser aller à la tentation de l’exercice solitaire. Si la conversation est un art, il en est le serviteur fervent et humble à la fois. Et sa ville imaginée est une promesse. (d’après Denis Desassis)

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