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ANNULÉ Ciné-concert | « Lost » de Rami Khalifé et François Rousseau

Dans le cadre des Arabofolies, festival musical, des arts et des idées
  • 10 December 2021
ANNULÉ Ciné-concert | « Lost » de Rami Khalifé et François Rousseau

En raison de l’émergence de la nouvelle variante COVID-19 Omicron, Rami Khalifé ne sera pas en mesure de se rendre en France pour le concert prévu à l’IMA le 10 décembre 2021.
​Nous vous remercions pour votre compréhension.

En solo sur la scène de l'IMA, le pianiste et compositeur Rami Khalifé interprétera son dernier opus, Lost (2018), et improvisera sur les images du film.

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François Rousseau

Pianiste et compositeur inclassable, Rami Khalifé est né à Beyrouth en 1981. Il est le fils de Marcel Khalifé, icône de la chanson arabe au Moyen-Orient, et le frère du musicien Bachar Mar Khalifé.

Depuis quelques années, après ses études au Conservatoire de Boulogne-Billancourt et à la Julliard School de New York où il découvre l’électro et rencontre Francesco Tristano – avec lequel il fondera le duo Aufgang –, il poursuit une carrière internationale comme pianiste et compositeur. L’ensemble de son travail se nourrit de son vécu à Beyrouth pendant la guerre du Liban, et de son brutal exil à Paris à l’âge de 8 ans.

Discographie
2018 : Lost 
2016 : Stories
2009 : Chaos
2008 : Pop Art
2005 : Scene from Hellek

François Rousseau est d’abord peintre, puis photographe et enfin réalisateur. Avant tout perfectionniste, il dessine chaque story-board de ses mises en scène et fusionne ses trois passions dans un travail quasi chorégraphique qui célèbre les torsions du corps et les performances de l’âme, parallèlement à des expositions et des commandes éditoriales amplement reconnues. Il fut lauréat du prix Villa Médicis Hors les Murs et présenta son projet photo et vidéo ATELIER à la Maison Européenne de la Photographie, en collaboration avec l’écrivain académicien Patrick Grainville. Il développe aujourd’hui son projet cinématographique.

« LOST est le travail le plus personnel que Rami ait jamais composé. Cet enregistrement est son histoire, une souffrance et une grande délicatesse. Un dialogue sensible, violent et inventif avec son instrument, le piano. Pour le film, son piano d’enfance a été installé au sommet d’un immeuble en construction, non loin de Byblos, sur une plateforme ouverte dominant la mer avec Beyrouth au loin.
La caméra a capturée ces instants lumineux ou Rami a interprété son album LOST. À ce dispositif se superpose une sorte de “road movie”. Traversant le Liban, attentif au regard de Rami, ma caméra a enregistrée des rencontres, tous les contrastes du pays : la frénésie de la ville, le calme des forêts de cèdres, la dureté des camps de refugiés, la cohabitation de tant de communautés religieuses...
Je retiens les larmes de cette petite fille syrienne refugiée dans un camp, la belle énergie des danseurs de la compagnie de Chadi, le courage de cette femme dont le mari a disparu, enlevé pendant la guerre il y a trente ans comme 17000 autres personnes, le défi au conservatisme lancé par l’artiste transgenre Alexandre Paulikevitch, l’enfermement dans les camps palestiniens de Sabra et Chatila, l’émotion devant la découverte des images de guerre civile du photographe Jamal Saidi, les cicatrices de ce conflit aux 150000 morts, la poésie des tags d’un jeune street artist, l’apaisement des prières, le défi écologique du Liban, une jeunesse confiante et aimante malgré tout et le regard bienveillant d’un père, le grand compositeur et chanteur Marcel Khalifé. »
François Rousseau

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