En compagnie de Roland Laffitte, Naïma Lefkir-Laffitte et Sadek Sellam, retour sur la saga d'Ismaÿl Urbain, saint-simonien parti en Orient répandre les idées d'humanisme et de progrès. Pour lui, l’unification de la famille humaine devait se réaliser « sans conquête et sans colonisation ».
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Ismaÿl Urbain (1812-1884) est le fils d’une Guyanaise, mulâtresse née esclave, et d’un Blanc, armateur de La Ciotat. Il compte parmi les saint-simoniens qui pensent que l’unification de la famille humaine doit se réaliser « sans conquête et sans colonisation », et font en 1833-1836 le voyage d’Égypte dans un esprit de « coopération technique » au service de Méhémet Ali. C’est là qu’il se convertit à l’islam. Après un intermède parisien où faire connaître l’Orient dans la presse ne lui suffit pas pour vivre, il part en 1837 comme interprète militaire dans une Algérie dont la conquête est acceptée à contrecœur par ses amis comme un « fait accompli ». Il se donne désormais pour mission, pour le reste de sa vie, d’être l’avocat des Algériens.
Avec :
L'Orient d'Ismayl Urbain d'Egypte en Algérie
L'Orient d'Ismayl Urbain d'Egypte en Algérie
Les 23 et 24 octobre 2013, s'est tenu à la bibliothèque de l'Arsenal et à l'Institut du monde arabe un colloque consacré à « Ismaÿl Urbain, les saint-simoniens et le monde arabo-musulman », sous la responsabilité de Michel Levallois et de Philippe Régnier, alors respectivement Président et secrétaire général de la Société des études saint-simoniennes.
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