Performances

Le malouf de Constantine

  • 19 November 2010
Le malouf de Constantine
Share the page
Le malouf de Constantine - Avec l'ensemble Mezmoum de Kamel Labbaci

Fondé par Kamel Labbaci, l'ensemble Mezmoum interprète les noubas classiques et le répertoire haouzi, aroubi dans la norme du malouf constantinois. Le malouf est le style arabo-andalou que l’on trouve dans l’est de l’Algérie, en Tunisie et en Libye. On y retrouve plusieurs influences : andalouse dans les textes, turque dans les ouvertures des noubas, tunisienne dans certains airs et couleurs, et orientale dans les préludes (istikhbar).

Kamel Labbaci, natif d'Annaba dans l'est Algérien, est connu pour sa maîtrise du répertoire des deux écoles arabo-andalouses, le malouf de Constantine et la sanaâ d’Alger. Inventif, créatif, poly-instrumentiste (flûte, guitare, luth, violon), il touche à tous les genres musicaux.

Mohamed Bellil, également originaire d’Annaba, est joueur de oud et chanteur – l'un des premiers à s'être installé à Paris. Vainqueur d'un concours musical en Algérie, il a côtoyé les grands maîtres et est devenu le digne représentant des styles annabi et constantinois.

Hamidou Abdi est sans doute l’un des meilleurs flûtistes du malouf, particulièrement doué et remarqué pour ses improvisations. Issu de l’école constantinoise, il a joué dans plusieurs formations arabo-andalouses prestigieuses et aux côtés de Haj Tahar Fergani.

Zouhir Yahiaoui Percussionniste et chanteur, cet ancien élève du conservatoire de Constantine a toujours eu une réelle prédisposition pour la musique et une sensibilité particulière pour les percussions. Il a aussi travaillé les techniques de frappe avec des musiciens iraniens.

Nacer Bousseboua Nacer, né à Constantine, se découvre très jeune une passion pour les percussions. Il apprend alors avec acharnement les rythmes du répertoire du malouf constantinois. Il se spécialise dans le jeu du tambourin, avec une technique proche du zarb iranien.

Fadla Mohamed Cherif, percussionniste venu d'Annaba, a suivi l’enseignement traditionnel de l’arabo-andalou et de la confrérie Aissaoua. Installé à Paris depuis 2004, il se perfectionne dans diverses troupes africaines. Il a une parfaite maîtrise du répertoire malouf. 

Inscription à la newsletter

Pour recevoir toute l'actualité de l'Institut du monde arabe sur les sujets qui vous intéressent

Je m'inscris