Literature & poetry

Une heure avec...Hassouna Mosbahi

Les rencontres littéraires de l'IMA
  • 8 February 2020
Une heure avec...Hassouna Mosbahi

Tous les samedis de 16h30 à 17h30, un nouveau rendez-vous pour découvrir et entendre les auteurs arabophones et francophones, émergents et confirmés, venant ou parlant du monde arabe. Littérature, poésie, bande dessinée... autour de leur actualité ou d’une œuvre moins récente, c’est leur univers que l’IMA souhaite mettre en lumière. Cette semaine, rendez-vous avec Hassouna Mosbahi, pour son roman Pas de deuil pour ma mère (Éditions Elyzad)

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« Une heure avec... » / Les rencontres littéraires de l'IMA », c 'est une heure avec un auteur, en dialogue avec un modérateur, journaliste ou critique littéraire : Philippe Lefait, Paula Jacques, Leïla Kaddour, Bernard Magnier, Francesca Isidori, Sylvie Tanette, Farouk Mardam-Bey..., et les lectures d’un comédien(ne). Le principe de la programmation étant de saisir l’opportunité du passage à Paris d’auteurs, pour leur proposer un lieu et un public où présenter leur actualité littéraire.

Samedi 8 février 2020

Auteur invité : Hassouna Mosbahi, Pas de deuil pour ma mère (Éditions Elyzad)

Hassouna Mosbahi est né en 1950 à El Ala (Kairouan, Tunisie). Auteur reconnu de langue arabe, il a publié quatre recueils de nouvelles et dix romans écrits en partie à Munich où il a vécu pendant vingt ans. Il est aussi critique littéraire, traducteur et journaliste. Plusieurs de ses romans et nouvelles ont été traduits en allemand, dont Retour à Tarchich, qui a reçu en 2000 le Prix de la ville de Munich. En 2016, le Prix Mohamed Zaf Zaf du roman arabe lui a été décerné pour l’ensemble de son œuvre. 

Pas de deuil pour ma mère, son premier roman traduit en langue française, est inspiré d’un crime sauvage réellement commis dans un quartier populaire de Tunis : peu avant la chute du régime de Ben Ali, dans un pays à la dérive, le jeune Alaeddine traîne son mal-être dans les bas-fonds de la capitale. Orphelin de père, bercé par les contes de sa grand-mère adorée, il a abandonné ses études pour de petits boulots. Quant à sa mère, cette femme dont la beauté hors du commun attise les jalousies, on murmure partout qu’elle se prostitue... Mère et fils se débattent chacun à sa façon contre la pauvreté, la frustration et l’oppression sociale, mais le piège odieux va se refermer sur eux.

Ce roman intense donne la parole au bourreau et à la victime pour comprendre l'engrenage qui mène à la tragédie. Hassouna Mosbahi écrit ici avec force le désespoir d’une génération perdue au point de vouloir tuer la mère.

Animé par Bernard Magnier

Journaliste, Bernard Magnier collabore à diverses revues et radios (RFI, France Culture). Il est également directeur de la collection Lettres africaines aux Éditions Actes Sud, conseiller littéraire du Tarmac et anime des stages de formation sur les littératures d’Afrique, du Maghreb, de la Caraïbe. Concepteur de diverses manifestations littéraires en France et à l’étranger, il est notamment programmateur du festival Littératures métisses depuis 1999.

Lu par Farida Rahouadj

Farida Rahouadj a interprété au théâtre Victor Hugo, Jean Genet ou Euripide. Elle joue dans Le malentendud’Olivier Desbordes, dans Um Kulthum, tu es ma vie d’Hédi Tillette de Clermont-Tonnerre et dernièrement dans L’Autre Proust, une adaptation personnelle de Marcel Proust. A la télévision, elle joue notamment dans la 2esaison de la série Le bureau des légendes d’Eric Rochant, dans L’art du crime de Charlotte Branstrom et dans la série Les sauvages sur Canal+, réalisée par Rebecca Zlotowski. Au cinéma, elle travaille avec Bertrand Blier, Alix Delaporte, Nicolas Castro, Karim Bengana et Mohamed Hamidi. En 2018, elle a le rôle principal dans Convoi exceptionnel de Bertrand Blier. Elle joue également dans le long métrage Gagarine, réalisé par Fanny Liatard et Jeremy Trouilh

Vente et dédicaces du livre à l’issue de la rencontre.

librairie et boutique

Pas de deuil pour ma mère

Pas de deuil pour ma mère

Avec le soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère sous l’égide de la Fondation de France 

« Les rencontres littéraires bénéficient du soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère qui réaffirme ainsi son engagement profond en faveur de la diversité culturelle. Depuis 2013, la Fondation Jean-Luc Lagardère est associée à l’Institut du monde arabe pour valoriser et diffuser en France la littérature arabe à travers un Prix qui récompense chaque année l’œuvre d’un écrivain ressortissant de la Ligue Arabe.

     

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