Literature & poetry

Une heure avec... Charif Majdalani

Dans le cadre des Arabofolies, festival musical des arts et des idées
  • 5 June 2021
Une heure avec... Charif Majdalani

Tous les samedis de 16h30 à 17h30, un nouveau rendez-vous pour découvrir et entendre les auteurs arabophones et francophones, émergents et confirmés, venant ou parlant du monde arabe. Littérature, poésie, bande dessinée... autour de leur actualité ou d’une œuvre moins récente, c’est leur univers que l’IMA souhaite mettre en lumière. Cette semaine, rendez-vous avec Charif Majdalani, pour son roman Beyrouth 2020, Journal d'un effondrement (Éditions Actes Sud). 

Les rencontres sont à la fois en présentiel à l’IMA et en direct sur Facebook ! 

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« Une heure avec... » / Les rencontres littéraires de l'IMA », c 'est une heure avec un auteur, en dialogue avec un modérateur, journaliste ou critique littéraire : Paula Jacques, Leïla Kaddour, Bernard Magnier, Francesca Isidori, Sylvie Tanette, Farouk Mardam-Bey..., et les lectures d’un comédien(ne). Le principe de la programmation étant de saisir l’opportunité du passage à Paris d’auteurs, pour leur proposer un lieu et un public où présenter leur actualité littéraire.

Samedi 5 juin 2021

Auteur invité : Charif Majdalani, Beyrouth 2020, Journal d'un effondrement (Éditions Actes Sud)

Né en 1960 à Beyrouth, où il vit, Charif Majdalani est professeur à l’université Saint-Joseph. Écrivain, il est notamment l’auteur de sept romans publiés aux éditions du Seuil.

Beyrouth 2020, Journal d'un effondrement est son dernier roman. Au début de l’été 2020, dans un Liban ruiné par la crise économique et l’inflation, dans un Beyrouth épuisé qui se soulève pour une vraie démocratie alors que le monde est pétrifié par le coronavirus, Charif Majdalani entame la rédaction d’un journal. Il entend témoigner de cette période terrible et déroutante, la confronter à son expérience, à ses réflexions et à ses émotions – peut-être aussi espère-t-il la supporter grâce à l’écriture. Cette chronique de l’étouffement et de l’effondrement, non dénuée d’une paradoxale légèreté, se trouve percutée le 4 août par l’explosion dans le port de la ville de 2 750 tonnes de nitrate d’ammonium. Devenu témoignage du cataclysme, ce récit très sensible aux détails du quotidien dresse le portrait d’une cité stupéfiée par la violence de sa propre histoire, dont les habitants chancellent puis se redressent, jouets d’un destin aussi hasardeux que cruel.

Animé par Francesca Isidori

Francesca Isidori a été journaliste et programmatrice de l’émission 28 minutes sur Arte. Elle a produit et présenté de nombreuses émissions de littérature et de cinéma sur France Culture, dont Affinités Electives (2002 à 2011). Elle a également été Conseillère des programmes à la direction de France Culture entre 1997 et 1999. Elle est actuellement directrice artistique de la Bibliothèque des voix aux Editions des femmes.

Lu par Violaine Schwartz

Comédienne-chanteuse formée à l’école du Théâtre National de Strasbourg, Violaine Schwartz a écrit trois pièces radiophoniques pour France Culture, deux romans, La tête en arrière (POL, 2010) et Le vent dans la bouche (POL, 2013), deux pièces de théâtre, Comment on freine (POL 2015) et J’empêche, peur du chat, que mon moineau ne sorte (POL 2017) et un recueil intitulé Papiers (POL 2019). Elle participe régulièrement à l'émission de France Culture, Des papous dans la tête.

Et par Pierre Baux

Pierre Baux, metteur en scène et acteur pour Ludovic Lagarde, Jean-Pierre Baro, Arthur Nauzyciel et avec Dominique Pifarély, Garth Know, Vincent Courtois. En 2000, il fonde la compagnie IRAKLI avec Violaine Schwartz et Célie Pauthe. Ils mettent en scène Quartett d’Heiner Müller.

librairie et boutique

Beyrouth 2020 : Journal d'un effondrement

Beyrouth 2020 : Journal d'un effondrement

Avec le soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère sous l’égide de la Fondation de France 

« Les rencontres littéraires bénéficient du soutien de la Fondation Jean-Luc Lagardère qui réaffirme ainsi son engagement profond en faveur de la diversité culturelle. Depuis 2013, la Fondation Jean-Luc Lagardère est associée à l’Institut du monde arabe pour valoriser et diffuser en France la littérature arabe à travers un Prix qui récompense chaque année l’œuvre d’un écrivain ressortissant de la Ligue Arabe.

 

Avec le soutien de La SOFIA et de COPIE Privée

  

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