Cinema

Urban Film Festival

  • 10 October 2018
  • 20h
Urban Film Festival

Cinq courts métrages qui présentent la ville arabe dans le cadre de l'Urban Film Festival

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Homardpayette

Premier festival du film consacré à la ville, aux pratiques et aux modes de vie qui en émanent, l’Urban Film Festival (9 au 14 octobre 2018), c’est :

  • une compétition de courts métrages sur le thème de l’urbain
  • des qualifications à l’international
  • des animations pendant tout un week-end : battle, atelier, conférence…
  • des rencontres avec des professionnels du cinéma

L’Institut du monde arabe reçoit l’Urban Film Festival pour une soirée qui présentera 5 courts métrages.

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(Dé)voilée de Malik Bourkache

Tunisie, documentaire, 2018, 13’

Scénario : Malik Bourkache, Oumema Bouassida
Image : David-Jonathan Pambou
Montage : Malik Bourkache, Vincent Pagnucco
Mixage : Alexandre Rivenq
Producteur : David-Jonathan Pambou

Synopsis

Oumema est une artiste tunisienne dont le rêve était de faire du graffiti. Le voile qu’elle a décidé de mettre dès son jeune âge lui complique les choses. Elle nous raconte comment elle est passée aux travers de ces idées préconçues et des regards pesants de sa société pour faire accepter ses choix.

Né en Algérie, Malik Bourkache est un jeune réalisateur de 29 ans. Il s’installe dans une Tunisie post-révolution, où il se découvre une passion pour le journalisme de terrain. Après une année d’école de journalisme à Paris et divers stages, sa volonté d’apprendre rapidement le pousse à se lancer dans la réalisation.

(Dé)voilée est son premier court métrage documentaire.

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Meet in the Middle de Antoine Schirer

Qatar, documentaire, 2015, 14’

Montage : Antoine Schirer
Mixage : Simon Lehman
Interprètes : Mohamed Al Manna, Halim Omar, Salah Eldine, Aiman Jad, Gurkan Kastane, Cristian Florea, Abdallah Motie, Ahmed, Tamer Urs
Producteur : Mighty Jokers, Paul Van Dal

Synopsis

Ils viennent d’Irak, de France, d’Égypte, de Roumanie, du Soudan… Leurs destins les ont conduits à Doha, et une passion commune, le breakdance, les a réunis. Découvrez Mighty Jokerz, les breakdanceurs du Qatar. Un court métrage documentaire sur la vie d’un groupe de jeunes adultes expatriés au Qatar, et sur comment la danse hip-hop change la vie de ceux qui la pratiquent.

Directeur vidéo et concepteur de mouvement, Antoine Schirer est basé à Paris. Il travaille dans le domaine du journalisme et partage son temps entre le département vidéo du Monde et le développement de ses autres projets.

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Sunday Market : Tripoli de Mourad Yahya

Liban, documentaire, 2018, 16’

Son et musique : Mazen El Sayed (El Rass)

Synopsis

À la suite de divers conflits, la guerre civile libanaise et l’occupation syrienne, certains ex-combattants de différentes nationalités ont décidé de « sortir ». Afin d’échapper à tout, ils s’installent en marge de Tripoli, la deuxième ville du Liban et ont désormais acquis un sentiment d’appartenance à un marché aux puces, le « Sunday Market », où ils croient avoir trouvé la liberté ultime.

Pedro Safadi

Né en 1991 à Tripoli au Liban, Yahya Mourad attire l’attention en 2015 avec son court documentaire expérimental, Belonging : Tripoli. Il continue à développer des projets personnels qui mettent en lumière ce qui passe inaperçu. Sunday Market : Tripoli est son deuxième court métrage.

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Graffiti men Beirut de Sarah Claux et Nicolas Soldeville

Liban, documentaire, 2018, 17’

Son : Damien Tesseraud
Montage : Antoine Qéval, Clément Blin
Bande originale : Chyno, Jnoud Beirut, Mad Prophet
Graffeurs : Uncle Fish, Spaz, Moe, Exist, Eps, Bros Crew, Abe/Smoke/Wyte, Phat 2, Barok, Rile, Ma3lim, Mira Choukeir
Producteur : Niksa Production

Synopsis

Partagés entre Orient et Occident les graffeurs libanais reprennent les codes de leurs aînés européens et américains en les adaptant à leurs propres problématiques. Le questionnement de fond reste le même, seul le contexte change : essayer d’oublier la guerre, la crise des réfugiés, le manque d’écoute des politiques, les problèmes de chômage et la bataille contre la restriction des libertés en cassant l’image que l’on peut avoir de l’art de rue.

Leur engagement n’est ni religieux ni politique mais bel et bien artistique. Pour la nouvelle génération beyrouthine, être artiste c’est déjà une révolution, et comme tous les révolutionnaires, ils ont un message à transmettre : être l’écho des aspirations de la jeunesse libanaise.

Sarah Claux, JRI qui ne s’intéresse qu’aux sujets qui ne font pas la une des médias. Après des expériences professionnelles en Bolivie, au Maroc, au Timor-Oriental, au Mozambique et en Angleterre, dans des médias locaux et internationaux, c’est entre le Moyen-Orient et la France qu’est né ce premier projet de documentaire Graffiti men Beirut.

Nicolas Soldeville, horticulteur, baroudeur, globe-trotteur et véritable couteau suisse désireux de découvrir le monde et ses richesses cachées…

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Forte de Salim Saab

Liban, documentaire, 2018, 31’

Image : Salim Saab, Western Lenses Team, Élie Fahed
Montage et étalonnage : Garrick Bianga
Musique : BeatLaLipos-Strong, Alat-Ice Queen

Synopsis

Forte est né de l’envie de montrer une image des femmes arabes différentes de celles qu’il y a dans les médias ou le cinéma « occidental ». Des femmes qui s’expriment par le biais de domaines artistiques comme la danse, le graffiti, le tatouage mais également les sports de combats. Elles nous parlent de leur passion, leur quotidien, de la place de la femme au sein de la société dans laquelle elles vivent et reviennent sur leur perception du féminisme. Elles sont principalement du Liban mais aussi du Koweït, d’Arabie saoudite et de Tunisie.

Artiste rap, réalisateur, journaliste et animateur radio, Salim Saab est un véritable activiste de la culture Hip Hop. Également connu sous le pseudonyme Royal S, ce Franco-Libanais de 37 ans a un CV déjà bien garni. Animateur et journaliste à Radio Monte Carlo Doualiya, où il reçoit des artistes issus de tout le monde arabe, animateur de l’émission rap Old School/New School à radio Aligre FM, auteur de trois disques rap parus au milieu des années 2000 et rédacteur pigiste pour plusieurs titres de presse. En 2017, il réalise Beyrouth Street : Hip Hop au Liban, un documentaire qui revient sur l’histoire du Hip Hop au pays du cèdre. En 2018, il réalise Forte, un documentaire sur les artistes femmes dans issues du monde arabe.

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