La gauche et l’islam politique ont longtemps structuré le champ de l’opposition tunisienne. Entre alliances éphémères et franche opposition, retour sur leurs rapports tumultueux.
Jusqu’à 2005, gauche et islam politique tunisiens se regardaient en chien de faïence quand ils ne se combattaient pas, notamment à l’Université. Fondé sur une lutte commune contre l’autoritarisme, le mouvement dit du 18 octobre 2005 a constitué leur première grande rencontre. En 2011, l’alliance, déjà moribonde, a volé en éclats. Depuis, des voix s’élèvent çà et là invoquant « l’esprit du 18 octobre » et la nécessité d’un compromis pour sortir le pays de la crise.
Avec :
Débat animé par Béligh Nabli, directeur de recherche à l'Institut des Relations internationales et stratégiques (IRIS), auteur notamment de Comprendre le monde arabe (Armand Colin, 2013), de Géopolitique de la Méditerranée (Armand Colin, 2015) et de L'Etat. Droit et politique, (Armand Colin, 2017).
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