Littérature et poésie
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« Le poème Arabe est encore vivant »

Possible relève poétique du monde arabe
  • 2 avril 2017
« Le poème Arabe est encore vivant »

Nouveau rendez-vous mensuel ouvert à tous, l’Atelier des littératures arabes en mouvement a été conçu par l’homme de théâtre Wissam Arbache. Il nous propose une (re)découverte des littératures arabes dans toute leur diversité. Poésie, théâtre, roman, formes populaires y sont mis en espace, à plusieurs voix, dans un esprit de convivialité.

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« Le poème Arabe est encore vivant », possible relève poétique du monde arabe

Pour donner à entendre que l'écriture poétique dans le monde arabe est encore vivace, quatre poètes du monde Arabe seront conviés à cette lecture. Inédits en France, ils seront traduits pour l'occasion, et présentés dans une lecture bilingue en leur présence.

Racha Omran, poétesse syrienne reconnue dans le monde arabe. Elle a agi comme une marraine dans ce choix et sera présente aux côtés des jeunes poètes. Kadhem Khanjar, jeune poète Irakien au regard acéré, Abdullah Al Muhsin, très jeune poète d'Arabie Saoudite, dont la langue est déjà d'une étonnante maturité et Ghada Khalifa, poétesse et plasticienne égyptienne qui tisse une langue sensible.

La volonté et la contrainte étaient de présenter des poètes qui ont leur écriture et qui portent, par leur projet et leur jeunesse, le désir d'une relève, le désir de continuer le chant. Ils écrivent dans la modernité et sont en prise avec leur monde et leur présent, ce qui fonde un geste à la fois symbolique et politique.

Hala Omran et Wissam Arbache liront les poèmes des quatre poètes qu’ils ont choisis ensemble.

Avec :

  • Hala Omran est actrice et chanteuse. Formée à l'ISAD de Damas, elle fait des stages auprès de gens comme, entre autres, Ariane Mnouchkine, Eugenio Barba, Mathias Langhoff... On l'a vu jouer en Europe et dans le monde arabe avec des metteurs en scène comme Pascal Rambert, Marcel Bozonnet, David Bobée, Sulayman Al Bassam, Ali Chahrour ou des réalisateurs comme Oussama Mohamad ou Yousri Nasrallah.
  • Abdullah Almuhsin est né 1997 en Arabie Saoudite, il habite Damman, étudie l'anglais et la littérature. Il s'attelle vraiment à son écriture poétique en 2012. Les thèmes de son écriture, qui embrasse la terminologie classique, sont imprégnés de philosophie et de questions existentielles. Il a un recueil édité en 2014 aux éditions Masaa au Bahreïn.
  • Ghada Khalifa est une poétesse et plasticienne égyptienne née en 1997. Après des études de peinture, elle écrit de la poésie en prose. Pour son  premier recueil Elle saute d'un Nuage à l'autre (2009) elle obtient le prix Forum arabe du poème en prose. Elle édite ensuite Elle déverse sa beauté en vain (2011), puis Un textile se réveille (2015) et participe au Festival de Lodève en 2011. Elle a enseigné la poésie dans « kalam le-l-shabab ».
  • Kadhem Khanjar est un poète irakien né en 1990. Il écrit dans plusieurs journaux et magazines arabes. Il a obtenu son master en art théâtral. Il publie un recueil Pour nourrir le massacre aux pays bas, et certains de ses poèmes sont déjà traduits dans plusieurs langues. Il publiera prochainement en France Marchand de sang aux éditions Plaine page et Promenade avec une ceinture explosive aux éditions La Crypte. Parallèlement il a créé des performances sur des sujets aussi particuliers que les voitures piégées, les champs de mines, les avions de combat, les charniers etc...
  • Racha Omran est une poétesse syrienne installée au Caire depuis 2012. Elle a été membre de l'union des écrivains arabes de 1985 à 2011. Elle a régulièrement écrit dans les revues et journaux arabes. De 1997 à 2010, elle a été la directrice du festival Al Sindyan, festival international de poésie, de musique et d'arts plastiques qui se déroulait en Syrie. Elle a six recueils publiés, dont Ton ombre étendue jusqu'au fond de ma nostalgie (2005), Un panorama de la mort et de la solitude (2014) et Celle qui a habité la maison avant moi (2016). Elle est traduite en anglais, allemand et suédois.

Traducteurs : Dima Abdallah, Marianne Babut, Leila Kherbiche, Hala Omran et Wissam Arbache.

Dans le cadre de la réouverture de la bibliothèque de l’IMA.

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