Exhibitions

Last water war, ruins of a future par Emeric Lhuisset

أخر حروب المياه ، خراب المستقبل
  • 29 September 2016 to 22 January 2017
Last water war, ruins of a future par Emeric Lhuisset

C’est avec une série de photographies réalisées en Irak sur le site archéologique de Girsu, que l’artiste Emeric Lhuisset tente de nous questionner sur un futur à travers la ruine, cette forme architecturale sculptée par le temps, point de rencontre entre passé, présent et futur ; preuve intangible du caractère éphémère et fragile de toute civilisation humaine.

Share the page
Emeric Lhuisset
Emeric Lhuisset
Emeric Lhuisset

Depuis que les hommes cultivent la terre, les rivalités autour de l’eau sont source de différends. Cette notion est exprimée directement dans la langue française: « rivalité », du latin rivalis, signifie « celui qui utilise la même rivière qu’un autre ».

C’est vers 2600 av JC en Mésopotamie (actuel Irak) que s’est déroulée la première guerre de l’eau connue.  Les cités-Etats d’Umma et de Lagash (dont Girsu est la capitale religieuse) se disputèrent pendant plusieurs siècles l’exploitation de canaux d’irrigation alimentés par le Tigre.

Les jeux de pouvoir entre puissances régionales, la guerre civile en Syrie, la présence de l’Etat Islamique, qui a fait du contrôle des barrages un objectif stratégique, le contrôle exercé en amont par la Turquie sur le débit du Tigre et de l’Euphrate sont autant de facteurs d’instabilité et de tensions.  Couplés au fort accroissement démographique, à la rareté croissante des ressources en eau dans la région et au réchauffement climatique, ils alimentent les craintes de voir éclater une « nouvelle guerre de l’eau », sur les lieux mêmes de la destruction de la cité antique de Girsu, qui a marqué en 2350 av JC la fin de 300 ans de guerre de l’eau.

C’est avec une série de photographies réalisées en Irak sur le site archéologique de Girsu, que l’artiste Emeric Lhuisset tente de nous questionner sur un futur à travers la ruine, cette forme architecturale sculptée par le temps, point de rencontre entre passé, présent et futur ; preuve intangible du caractère éphémère et fragile de toute civilisation humaine.

 

Publications en rapport

Retrouvez le numéro 52 de la revue Qantara consacré à l'eau dans le monde arabe.

Disponible sur place à la librairie-boutique (niveau 0) et sur la boutique en ligne de l'Institut du monde arabe.

Catalogue de l'exposition

librairie et boutique

Qantara n° 52 : L'eau de la discorde

Voir le produit

Inscription à la newsletter

Pour recevoir toute l'actualité de l'Institut du monde arabe sur les sujets qui vous intéressent

Je m'inscris